Encore un cas d’assassinat enregistré à Bukavu la nuit du 8 février 2017 vers 19 heure à Nguba, une cambiste tuée par balle par les malfrants.

La victime « Maman Nsimire » est une veuve de 42 ans et mère de 6 enfants. Elle a été abattue devant son domicile au quartier Nguba dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu) par des hommes armés.

Josephine nsimire tué à bukavu
Le corps de Maman Josephine Nsimire dans son domicile
Josephine Nsimire - cambiste tuée à bukavu
Maman Josephine Nsimire: la cambiste assassinée à Bukavu

Des témoins rapportent que la victime rentrait chez elle lorsque des personnes armées ont tiré sur elle. Les assaillants ont ensuite emporté le sac de la victime qui contenait, selon des témoins, « beaucoup d’argent et de bijoux ».

La victime fut conduite à l’hôpital le plus proche par des passants, mais la cambiste y a succombé à ses blessures.

Ce jeudi, l’Association des cambistes de Bukavu (ASSOCABU) a dénoncé le regain d’insécurité dans la ville de Bukavu, déplorant « une attaque de trop » visant un changeur.

Cette même association a annoncé « une journée sans cambiste » ce vendredi. Pour son président, cette action a été initiée pour manifester le « ras-le-bol » des changeurs face aux attaques dont ils sont victimes.

Bukavu est dévenu une ville où l’assassinat a choisit domicile. Après les assassinats répetés en 2016, cette année semble aussi ameurt par les morts des fils et filles du Sud-Kivu.

Depuis décembre 2016, au moins 3 cambistes ont été attaqués par des hommes armés à Bukavu.

De leur côté, les autorités urbaines ont rappelé avoir décidé récemment de regrouper les cambistes dans des bureaux de change pour leur sécurité.​

Dans les grandes villes congolaises, les cambistes (appelés aussi changeurs) se placent généralement aux coins de rue pour effectuer des opérations de changer des monnaies.

Adib présente ses condoléances à la famille de la victime tout en condamnant les actes barbares que font les inciviques assassins en tuant injustement leurs frères et sœurs.

Bukavu une terre d’espoire ne doit pas être un champ d’assassinat. Combattons tous ces barbaries en disant non à l’insécurité dans notre chère province du Sud-Kivu.

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