Le mercredi 02 août, la Société Civile du Sud-Kivu à Bukavu a organisé une journée ville morte pour dénoncer la répression faite contre les manifestants de la marche pacifique du lundi 31 juillet visant à réclamer la publication par la CENI du calendrier global des élections présidentielles et législatives prévues pour avant fin décembre 2017.
Les manifestants ont été victimes des tires à l’arme lourde, bombe lacrymogène et des balles réelles. Nous avons un bilan grave d’une dizaine des blessés par balles, et beaucoup d’objets perdus et arrachés par la police.
La société civile de Bukavu a demandé à toute la population de Bukavu d’observer une journée ville morte ce mercredi 02/08/2017. À Bukavu et dans tous les 8 territoires qui composent la province du Sud-Kivu. Pas de boutique ni marché ouverts, pas de banque ouverte. Pas de trafic moto ni voiture, ni travail à l’administration publique mal payée avec un taux de dollars sans nom.
La Société Civile en synergie avec tous les mouvements citoyens et les partis politiques de l’opposition ont exprimé à l’issue de la marche réprimée leur volonté de pousuivre leurs manifestations jusqu’à obtenir gain de cause. Dans l’immédiat, ils exigent :
- Qu’on leur laisse aller déposer leur mémo à la CENI ce jeudi 03/08/2017.
- Que ceux qui donné l’ordre de tirer sur les manifestants de ce lundi soient punis.
- Ici l’occasion de dénoncer aussi la hausse du taux de dollars et la cherté de la vie.
Ils ont également dénoncé le fait que le maire de la ville et le vice gouverneur ont montré leur limites, une incompétence notoire, une gestion légère de la province et la mairie et le non respect de la parole donnée, pour avoir ordonné à la police de tirer sur les manifestants pacifiques. Ils ne méritent plus de diriger cette province cosmopolite. Bref, Ils doivent partir.
A signaler qu’une plainte en bonne et due forme est en cours de rédaction pour crime contre l’humanité à charge du vice-Gouverneur. Le maire n’est pas épargné, selon un membre de la Société Civile.
Le Staff dirigeants de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB), en rencontre d’évaluation après la marche pacifique organisée par la Société Civile et réprimée sévèrement par la police ce lundi 31 juillet à Bukavu