L’appel à une journée ville morte lancé par les forces vives, sociales et politiques a également été respecté dans certains territoires du Sud Kivu. Certains cultivateurs ont préféré garder leurs houes à la maison, ils disent aussi être préoccupé par la situation socio-politique du pays.

Commençons par le territoire de Kabare où les activités ont tourné au ralenti à Miti, Bugorhe, Katana, Bugobe, Bushsuira, Kagabi depuis la matinée de ce mercredi. A en croire notre source, boutiques, magazins et même les écoles sont resté fermés. Aucune voiture ou motos n’a été aperçu au parking de Miti, Mudaka et de Kavumu. Les habitants de cette partie ne se sont pas rendu au champ renseigne notre correspondant. Vers 12 heures quelques motos ont commencé à circuler et la reprise de quelques activités commerciales a été signalée.

Dans le territoire de Walungu, les écoles tant publiques que privées n’ont pas fonctionné, indique notre correspondant. Ce vers 12 heures que quelques boutiques ont ouvert timidement leurs portes et quelques habitants se sont rendus au champ.

A kaziba toujours dans le territoire de Walungu, quelques écoles ont ouvert leurs portes et d’autres ont carrément renvoyé les enfants à la maison.

Notre correspondant indique que certaines personnes ont vaqué à leurs activités et d’autres sont resté à la maison.

Cette journée a été observée à Nyangezi où toutes les écoles n’ont pas fonctionné, selon notre correspondant sur place.

A Kalehe, les habitants sont restés chez eux respectant ainsi le mot d’ordre appelant à la journée ville morte. Ecoles, boutiques, magasins sont restés fermés l’avant midi de ce mercredi 01 Novembre indique notre correspondant. Dans le territoire d’Idjwi, certains élèves se sont rendus à l’école et sont rentré quelques minutes après suite au manque d’enseignants. Dans d’autres écoles, certains enseignants se sont retrouvés, indique notre source sur terrain.

La même source signale que les propriétaires de boutiques et magasins sont resté débout devant leurs portes et n’ont pas ouvert.

La situation reste tendue dans la cité d’uvira, les balles crépitent de partout créant ainsi une psychose général au sein de la population.

« Ce sont des tirs des FARDC qui pourchassaient les rebelles Mai Mai fidèles à un certains Kara-Kara alliés à Yakutumba sur les collines surplombant la cité d’Uvira qui ont paniqué la population mais pour le moment la situation est sous contrôle », nous affirme le porte-parole adjoint de la 33ème région militaire des FARDC le Capitaine Dieudonné Kaseraka. Il ajoute que la cité d’Uvira est jusqu’à présent à l’abri des miliciens Mai-Mai Yakutumba que l’armée combat présentement dans la localité de Mboko Territoire de Fizi, environs cinquante kilomètres au Nord d’Uvira.

« Sachez qu’au-delà de la guerre militaire, les rebelles peuvent aussi crée une guerre psychologique pour faire croire qu’il est puissant », déplore Kasera.

Selon la société civile, c’est depuis le matin que des tirs sporadiques à l’arme légère ont commencé à retentir dans la cité d’Uvira notamment aux environs de la prison de Mulongwe créant ainsi une psychose généralisée au sein de la population.

« A partir de cet après midi des tirs à l’arme lourde sont entendu vers Kigongo 12 km de la cité d’Uvira et à partir de Makobolo à 15 km d’Uvira sur la route qui mène à Fizi ou sont signalés les rebelles Mai Mai YAKUTUMBA en provenance de Fizi. Les élèves de quelques écoles ont été libérés, Boutiques, magasins ont aussi fermés paralysant ainsi toutes les activités dans la cité d’Uvira. Quelques camions des militaires FARDC sont installés au port de Kalundu vers 13 heures locales. Vers 16 heures la situation s’est compliqué davantage, des militaires tirent dans tout les sens dans la cité d’Uvira,, ils tirent un sens unique, je ne sais pas pourquoi », se plaint Claude Misare, Président de la Nouvelle Société Civile Congolaise.

Après une série de bras de fer qui aura durée près de 6 ans entre le Gouverneur Marcellin Cishambo et ses administrés, ponctuée par des motions de défiance initiées par les députés provinciaux de sa propre famille politique, la Province du Sud Kivu doit se trouver bientôt un 4 ème gouverneur en 10 ans.

Depuis les élections « démocratiques » de 2006, il y a eu Cibalonza Célestin, Louis Léonce Muderhwa et Chishambo Marcellin, tous recommandés par l’Autorité Morale, ensuite élus gouverneur de province au grand dam de la population, par les mêmes 36 députés provinciaux de la Majorité Présidentielle encore en fonction, puis rappelés à Kinshasa pour consultation et finalement poussés à la démission dans les mêmes conditions.

ADIB BUKAVU ADIB SUD-KIVU

Que veut la population du Sud-Kivu !!!!!!!! et !!!!!! Qui succedéra à Chishambo Marcellin????? 

Par sa décision N°047/CENI/BUR/17 du 02 aout 2017, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié la liste des candidatures recevables à l’élection des gouverneur et vice-gouverneur de province notamment pour la province du Sud Kivu où la vacance à la tête de l’Exécutif Provincial a été constatée et exprimée par la lettre de Monsieur le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, réf. N°25/CAB/VPM/MDNTERSEC/ERS/536/2017 du 14 juillet 2017, adressée à Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante. 

Sur les 41 formulaires retirés, neuf dossiers de dépôt de candidatures avaient été officiellement réceptionnés à la fermeture du bureau provincial de la CENI à Bukavu à la date du 25 juillet 2017 à minuit. Et par sa décision ci-haut citée, le Rapporteur de la CENI avait rendu public, le 02 aout 2017, comme prévu dans la décision N°044/CENI/BUR/17 portant convocation du scrutin et publication du calendrier, les sept noms des candidats retenus sur la liste provisoire et parmi lesquels figure le Gouverneur successeur à Marcellin Chishambo.

Suivant l’ordre alphabétique, il s’agit de : Aganze Chibembe Juste (Ind), Bagayamukwe Tadji Gustave(Ind), Mirindi Basheka Jean Pierre(Ind), Mudekereza Koko Constant(Ind), Mushi Bonane Sylvanus(Ind), Nyamugabo Bazibuhe Claude(MP), Zihindula Mushengezi Elie(UDDS)

Sans tarder et contrairement à toutes les fois précédentes, cette fois la population est décidée d’en découdre avec les candidats imposés. Elle élève la voix à travers la Société civile, les mouvements citoyens et tous les partis politiques de l’opposition pour accompagner le souhait du député provincial Rugusha, initiateur de la motion de défiance contre Monsieur Chishambo, dans la logique de contrer tout candidat originaire d’un parti politique et surtout de la Majorité Présidentielle.

En effet , la triste expérience de gestion des gouverneurs précédents imposés par l’Autorité Morale de la MP, vécue au Sud Kivu depuis 2006 et ailleurs dans beaucoup d’autres province recommande, aujourd’hui le soutien total à un candidat réellement indépendant des partis politiques et qui répond aux critères fixés dans le profil recommandé par l’élite intellectuelle du Sud Kivu à l’issue du séminaire atelier organisé à Kinshasa par ADIB du 16 au 18 avril 2010 sur « La Problématique de la Gouvernance au Sud Kivu », pour le choix des dirigeants politiques au Sud Kivu.

Il doit en plus  ; être patriote et rassembleur; avoir une bonne connaissance des relations inter-communautaires; avoir une expérience confirmée dans la gestion de la chose publique; être un bon communicateur; avoir un niveau de formation suffisant; une bonne connaissance de la province; faire preuve d’un sens élevé de dignité, d’intégrité, d’honorabilité, d’équité, d’humilité et d’altruisme; jouir d’une bonne réputation; être au-dessus de tout soupçon de malversation financière et autres crimes 

Gustave bagayamukwe detenu politique en rdc

Bien qu’il soit encore détenu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa sans jugement et sans aucune infraction, la population Sud-Kivutienne ne jure que pour cet homme capable de répondre à ses besoins pour le moment. Elle demande au pouvoir de lui ramener ce fils afin que sous son leadership, elle puisse poursuivre l’œuvre commencée avec lui et stopper en 2013 par son arrestation, celui d’Unir toutes communautés tribalo-ethniques du Sud Kivu vers un seul et même idéal, le développement de la Province.

Ce fils du terroir pour qui le bonheur du Sud-Kivu a toujours était un apostolat depuis plusieurs années, s’appelle Gustave BAGAYAMUKWE TADJI, affectueusement appelé « L’homme de Bukavu » et Président du Comité Exécutif de l’Association pour la Défense des Intérets du Kivu-Bukavu (ADIB).

Qui est il réellement et pourquoi Gustave BAGAYAMUKWE pour le Sud-Kivu maintenant ?

Gustave Bagayamukwe

Gustave Bagayamukwe, est l’un des membres fondateurs de cette association encore en vie. Il a conduit toutes les initiatives, les réflexions et les actions concrètes en faveur des nos populations au SudKivu. C’est le membre idéal qui incarne dans sa chair et son sang la vision politique de ADIB, et donc l’homme idéal pour matérialiser les recommandations issues du séminaire-atelier de 2010 pour une paix durable et une bonne gouvernance au Sud Kivu.

Il est bien connu partout dans tous les territoires. Il a la confiance et le crédit de toute la population pour avoir mené de main de maitre la caravane de plaidoyer des recommandations destinées aux différentes tribus dans la ville de Bukavu et tous les 8 territoires du Sud Kivu profond. Dans chaque entité, il avait rencontré les administrateurs de territoire, les chefs coutumiers, les responsables des différentes confessions religieuses, ceux des ONG, de la société civile, de la Fédération des Entreprises du Congo, des services de sécurité et même les groupes d’auto défense populaires éparpillés dans la province.

A cette époque où il était ainsi au chevet de la Province, aucune autre motivation que son amour profond pour la province. Aucune ambition politique ni intérêt personnel quelconque étant donné qu’il était encore un Haut Fonctionnaire de l’Etat à la Banque Centrale du Congo. 

Lisez et faites lire les documents téléchargeables sur les liens ci-dessous et visitez le site internet de l’Association créée depuis 1995 pour défendre les intérêts du Kivu-Bukavu, afin de connaitre davantage l’homme et ses actions.

ADIB BALISE L’AVENIR DU SUD KIVU (voir conclusion de la réflexion et programme d’actions élaborés par plus de trois cents élites intellectuelles originaires du Sud-Kivu en 2010 à la suite de la démission forcée du Gouverneur Louis Léonce Muderhwa, 55 jours après son rappel à Kinshasa par sa hiérarchie politique).

Télécharger Les Livres de l’ADIB

  • ADIB BALISE L’AVENIR DU SUD-KIVU

  • LA VISION DE L’ADIB

DEPART (Vision politique de notre association pour un développement harmonieux de notre pays), 

https://www.adib.cd

 

Le mercredi 02 août, la Société Civile du Sud-Kivu à Bukavu a organisé une journée ville morte pour dénoncer la répression faite contre les manifestants de la marche pacifique du lundi 31 juillet visant à réclamer la publication par la CENI du calendrier global des élections présidentielles et législatives prévues pour avant fin décembre 2017.

Les manifestants ont été victimes des tires à l’arme lourde, bombe lacrymogène et des balles réelles. Nous avons un bilan grave d’une dizaine des blessés par balles, et beaucoup d’objets perdus et arrachés par la police.

Victime marche pacifique à Bukavu Victime marche de Bukavu

La société civile de Bukavu a demandé à toute la population de Bukavu d’observer une journée ville morte ce mercredi 02/08/2017. À Bukavu et dans tous les 8 territoires qui composent la province du Sud-Kivu. Pas de boutique ni marché ouverts, pas de banque ouverte. Pas de trafic moto ni voiture, ni travail à l’administration publique mal payée avec un taux de dollars sans nom.

Marche de Bukavu société civile de Bukavu police marche pacifique de Bukavu

La Société Civile en synergie avec tous les mouvements citoyens et les partis politiques de l’opposition ont exprimé à l’issue de la marche réprimée leur volonté de pousuivre leurs manifestations jusqu’à obtenir gain de cause. Dans l’immédiat, ils exigent :

  1. Qu’on leur laisse aller déposer leur mémo à la CENI ce jeudi 03/08/2017.
  2. Que ceux qui donné l’ordre de tirer sur les manifestants de ce lundi soient punis.
  3. Ici l’occasion de dénoncer aussi la hausse du taux de dollars et la cherté de la vie.

Ils ont également dénoncé le fait que le maire de la ville et le vice gouverneur ont montré leur limites, une incompétence notoire, une gestion légère de la province et la mairie et le non respect de la parole donnée, pour avoir ordonné à la police de tirer sur les manifestants pacifiques. Ils ne méritent plus de diriger cette province cosmopolite. Bref, Ils doivent partir.

A signaler qu’une plainte en bonne et due forme est en cours de rédaction pour crime contre l’humanité à charge du vice-Gouverneur. Le maire n’est pas épargné, selon un membre de la Société Civile.

ADIB Bukavu

Le Staff dirigeants de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB), en rencontre d’évaluation après la marche pacifique organisée par la Société Civile et réprimée sévèrement par la police ce lundi 31 juillet à Bukavu

Assassinat du médecin directeur de l’Hôpital général de Kasenga, le Docteur Gildo BYAMUNGU MAGAJU, dans la nuit du jeudi 13 avril au vendredi 14 avril 2017 par des personnes identifiées comme des bandits à main armées à son domicile.

Le Dr. Gildo Byamungu avait été admis à l’HGR Uvira après avoir été blessé quelques heures plus tôt par balles par des bandits à son domicile. D’après des sources proches de l’enquête ouverte à ce sujet, la victime travaillait sous la paillote de sa parcelle durant la nuit du jeudi à vendredi, lorsque ses assassins ont pénétré dans sa concession en escaladant la clôture. Ils ont tiré sur la victime.

Croyant le Dr. Gildo Byamungu mort,  les malfrats ont pris son ordinateur, son téléphone portable ainsi que plusieurs documents de valeur trouvé sous la paillote avant de disparaître dans la nature.

Gildo Byamungu grièvement blessée a été acheminée par ses proches à l’hôpital de référence d’Uvira, qui a jugé urgent de l’évacuer vers Bujumbura pour des soins appropriés.

Gildo Byamungu
Le corps du Dr. Gildo Byamungu

Mais arrivé à la frontière, le convoi du blessé a dû rebrousser chemin. La frontière ne pouvait pas être ouverte, leur ont fait savoir les agents de la sécurité frontalière.

Ayant perdu beaucoup de sang, le docteur Gildo Byamungu a succombé à ses blessures lorsque le convoi a regagné l’hôpital de référence d’Uvira.

Pour l’instant,  le mobile de cet assassinat n’est pas encore connu. Les services de sécurité ont cependant retrouvé plusieurs douilles des balles sur le lieu du crime, précisent des sources proches de l’enquête.

D’après les mêmes sources, la victime et le personnel de son hôpital avaient fait plusieurs fois l’objet des menaces de mort de la part des hommes armés. Cet hôpital avait par ailleurs subi des attaques armées au cours de l’année dernière.

Une situation qui avait poussé les autorités locales à doter Dr Gildo Byamungu d’une escorte de la police, avant de la retirer récemment.

A l’hôpital de référence d’Uvira, les femmes enceintes venues ce matin pour la consultation sont dans la consternation, rapportent des témoins.

Source: Radio Okapi

 

Crash d’un hélicoptère de la Monusco ( Mission d’Observation des nations-unies en RDC): Un appareil de la Monusco vient de s’ écraser ce mercredi à l’ aéroport national de Kavumu à Bukavu ( Sud-Kivu). La monusco parle d’un décollage raté plutôt que d’un crash parce qu’il n’y a eu aucune victime parmi les passagers à bord. Les circonstances qui ont provoqué l’ accident de cet appareil de fabrication Puma ne sont pas encore connues jusqu’à présent, les enquêteurs de la Monusco font leur travail là dessus.

Ce crash d’un hélicoptère de la Monusco intervient après celui survenu à l’ aéroport de Mavivi à Beni en septembre 2016 qui n’ avait pas causé mort d’ hommes.

Crash d'un hélicoptère de la MONUSCO à Kavumu
Crash d’un hélicoptère de la MONUSCO à Kavumu

Pour rappel, la monusco est présente en RDC depuis 1999. Fin mars, le conseil de sécurité a adopté à l’ unanimité la résolution 2348 accordant ainsi un  nouveau bail de 12 mois supplémentaires à celle que l’ on qualifie de” mission la plus longue et la plus couteuse ” dans l’ histoire des missions de maintien de paix de l’ ONU.

Le bourgmestre de la commune de Kadutu, Kashama Munyole Bekao, a présenté à la presse et au maire de la ville, ce jeudi 16 mars 2017, un groupe de 19 présumés voleurs qui tracassent la population.

Munyole Bekao rassure que ces présumés bandits ont été attrapés dans une opération menée par le service de sécurité en collaboration avec les cadres de base de la commune. Il salue la bravoure de ses habitants et leur de continuer à collaborer avec le service de sécurité pour ramener la paix dans cette commune.

« Nous les avons attrapés vers 4heures dans une opération que nous avons commencée avant-hier. Nous remercions les jeunes de Cimpunda et nous leur demandons de dénoncer chaque fois qu’ils voient des bandits. Nous invitons la population à continuer à travailler en collaboration avec le service de sécurité pour la paix de nous tous », a-t-il dit.

Après les opérations, ces présumés stockent les biens volés dans une maison au niveau de la place appelée ONL. Parmi les objets volés rencontrés sur place figuraient 3 groupes électrogènes, 23 caisses de boissons, des matelas, des portes, des chaises, un seau contenant du chanvre et des ustensiles de cuisine.

Parmi ces présumés on note 12 hommes et 7 femmes. Tous appartiendraient au groupe des bandits dirigé par un certain Kabungulu connu sous le nom d’Avion, affirment d’autres sources.

Pour sa part, l’autorité urbaine a demandé qu’ils soient acheminés au parquet et punis conformément à la loi.

Source d’information: Jambordc.info

Un accident de circulation routière parvenu ce vendredi 17 mars 2017 sur la route Bukavu Kavumu au niveau de Murhesa fait plusieurs blessés. Cet accident des journalistes à Bukavu a été causé par excès de vitesse et qui a renversé le bus.

Accident des journalistes à Bukavu
Photo prise après l’accident des journalistes à Bukavu

C’était dans un minibus qui transportait des journalistes qui revenaient  de Kavumu pour la couverture de l’arrivée du vice-ministre de la justice dans cette capitale du Sud-Kivu.

Aucun mort enregistré dans cet accident des journalistes à Bukavu.  Cependant,  le chauffeur a grièvement été blessé.

Les journalistes à bord ont tous été transferés à l’Hôpital Général de Référence de Bukavu pour des contrôles sanitaires et tous  ont été liberés à 17h sans aucun problème particulier de santé selon Justin Kyange, le Directeur de la Radio Télévision Ngoma ya Kivu (RTNK) qui, l’un de ses journalistes était à bord du bus.

C’est dans la  nuit de ce dimanche à ce lundi 13 mars, que deux voleurs à mains armées ont été tués au quartier Ndendere dans la commune d’Ibanda. Ce matin, un corps gisant par terre a été retrouvé vers le centre universitaire de paix (CUP) situé sur avenue route d’Uvira.

Selon les habitants rencontrés sur place, les voleurs sont venus en groupe et voulaient s’introduire dans une maison où se trouvait un chien qui a réagi. C’est alors que le propriétaire de la maison a alerté les voisins qui lui sont venus au secours. Dispersés, deux d’entre les voleurs ont été attrapés avec des armes blanches que la population a utilisées pour les achever.

Contacté, le chef adjoint du quartier Ndendere, Placide Masenge, a confirmé le fait.

« Depuis 3 heures du matin, nous avons appris que les voleurs ont attaqué le domicile de maman Mauwa Muvunyi. La population a attrapé celui-ci et l’a tué. Les machettes que voici appartenaient à ces bandits. J’ai appris que l’autre a été tué vers 21heures, mais je ne sais pas où on l’a amené », précise-t-il.

De nos jours, des cas d’insécurité et des vols à mains armées sont enregistrés au quotidien dans la ville de Bukavu.

Source: JamboRDC.Info

Suite à une attaque le 1er mars dans le Maniema dans le quartier résidentiel des agents de Namoya Mining, une filiale de la  compagnie aurifère Banro corporation, deux expatriés et trois Congolais ont été enlevés, selon la société civile locale.

L’attaque a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à Salamabila, à environ 375 kilomètres au sud de la ville de Kindu, territoire de Kabambare. 

Malgré l’absence de bilan communiqué par l’entreprise Banro corporation sur cette attaque, la société civile de Salamabila a déclaré qu’il s’agit d’un groupe d’hommes armés conduit par Cheick Assani qui a pris d’assaut un luxueux quartier résidentiel des agents de Namoya Mining à Salamabila.

Cinq personnes ont été enlevées dont un Français, un Tanzanien et trois Congolais.

 

 

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français confirme « la présence d’un ressortissant français parmi les personnes enlevées le 1er mars dans l’Est de la RDC ».

« Nous n’avons à ce stade aucune information concernant les auteurs de l’enlèvement. Nous sommes mobilisés, en lien avec les autorités congolaises pour faire toute la lumière sur ces faits et parvenir à la libération de notre compatriote », ajoute le texte.

Les agents de Namoya Mining
Les agents de Namoya Mining

 

Julien Makoba, président de la société civile de Salamabila, décrit la scène :

« ils ont commencé à tirer, c’est pour cela qu’il y a eu trois blessés. Ensuite, ils sont repartis avec cinq personnes, avec une jeep. Nous déplorons ces actes car nous avons besoin de la paix ».

D’autres sources contactées sur place confirment ces informations et ajoutent que parmi les blessés figure un policier de la mine grièvement touché par balle.

La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI, condamne cette incursion armée et estime que ces attaques répétitives contre des filiales de Banro corporation traduisent un profond malaise au sein de la communauté.

 

Jean Chrysostome Kijana, président national de la NDSCI, explique qu’il faut condamner ces attaques contre les sites miniers et qu’elles « ne devraient pas être prises à la légère » par la société civile et l’Etat congolais.

Pour Jean Chrysostome Kijana, ce climat d’insécurité est de nature à décourager des investisseurs privés en RDC, et l’Etat doit prendre des dispositions et sécuriser l’espace et les populations.

Namoya Mining
Namoya Mining

Cette incursion armée contre Banro corporation suscite des interrogations dans l’opinion étant donné qu’elle intervient moins d’un mois d’une autre attaque cette fois à Twangiza Mining, une autre filiale de Banro établie à Luhwinja en territoire de Mwenga au Sud-Kivu. L’attaque avait coûté la vie à trois policiers et un assaillant le 7 février 2017.

Avant Banro, les creuseurs artisanaux ​sur ce site avaient été déplacés de Namoya vers la localité de Matete, à 25 kilomètres au sud de Salamabila.

Réportage: Ernest Muhero