Le ministère de l’enseignement primaire secondaire et Professionnel poursuit depuis quelques jours la publication des résultats de l’Examen d’État édition 2017-2018 dans différentes provinces du pays.

Le Jeudi 13 juillet dernier, ledit ministère a largué les résultats de quelques provinces supplémentaires notamment, le Sud-Ubangi, Mai-ndombe, Lomami, et Lualaba.

Après avoir jusque-là, menée la cadence en alignant un meilleur lauréat à 90%, la ville-province de Kinshasa vient d’être battue et doublée par la province du Sud-Ubangi, qui a offert au pays un meilleur lauréat avec 94%.

Il s’agit donc du désormais ex-finaliste en Coupe-Couture, Jekome Mokamba (26 ans), du Lycée Soeur Bolelu, une école conventionnée catholique.

Après chaque deux jours, des résultats d’autres provinces sont mis à la disposition des finalistes en particulier et de la population congolaise en général, jusqu’à épuiser toutes les 26 provinces.

(Ci-dessous les résultats de meilleurs lauréats de provinces précitées)

Lancement du mouvement des jeunes contre les violences dans les milieux scolaires et universitaires, MJVSU, le samedi 12 mai dans la salle sept fontaines située à Labotte en commune d’Ibanda.

Selon Yasmine Fati la vice-présidente de ce mouvement, celui-ci vise à prévenir les troubles dans les milieux scolaires et universitaires et encourager les jeunes à recourir au dialogue dans la revendication de leurs droits et non à des formes diverses des violences.

Pour le professeur Gyavira Mushizi recteur de l’université officielle de Bukavu, et l’un des orateurs de la conférence tenue à cette occasion, les jeunes sont de la classe dynamique capable de relever plusieurs défis auxquels fait face la RDC.

Celui-ci affirme qu’ils ne peuvent y arriver qu’en privilégiant l’éducation qui réduit la violence et rend pacifique la démarche des résolutions des conflits.

Nene Bintu, avocate de son état martèle pour sa part que le dialogue est la seule voie de traitement des différends entre les jeunes et leurs encadreurs.

Notons que le thème choisit pour cette activité est « développons un milieu d’apprentissage sur, non-violent, inclusif, et efficace en RDC ». Plusieurs jeunes venant des institutions supérieures et scolaires de la place ont pris part à cette cérémonie de lancement.

Plusieurs enfants de la chefferie de Ninja en territoire de Kabare ne vont plus à l’école suite au manque des frais scolaires.

Alors que la place des enfants se trouve à l’école, dans la chefferie de Ninja c’est le contraire.

Certains enfants s’occupent  plutôt à paitre les bêtes, d’autres passent leurs Journées à jouer au ballon et d’autres s’intéressent aux activités champêtres.

Comme il a été constaté, la pauvreté dans laquelle vivent plusieurs familles est à la base de cette situation.

A ce problème s’ajoute la prise en charge des enseignants par les parents alors qu’en majorité plusieurs familles traversent la misère à dans cette partie du territoire de Kabare.

Nos sources sur place précisent que chaque élève paye entre 1500FC et 2000FC par mois, une somme que beaucoup de parents ne trouvent pas jusqu’à ce que les enfants abandonnent les études.

« …j’ai abandonné les études en troisième année primaire suite au manque d’argent… je demande que les autorités nous prenne en charge en nous scolarisant, nous nourrir et nous vêtir… et Dieu les bénira », plaide un enfant de Ninja victime de cette situation.

Les enfants qui se rendent à l’école y vont sans tous les matériels nécessaires, étudient dans de mauvaises conditions et cela reflète la misère.

Il s’agit entre autres des uniformes et des souliers en lambeaux et utilisent pour la plus part des sachets pour porter leurs objets classiques avec le risque de les égarer ou d’être les mouiller lorsqu’il pleut.

Le préfet de L’Institut Ninja Raphael  Mambo Byamungu  fait savoir que malgré le moindre coup des frais à payer, la pauvreté caractérise plusieurs familles à Nindja.

Il plaide pour une prise en charge des enfants  par l’Etat Congolais car selon la constitution, l’enseignement primaire est gratuit.

« … malgré les moindres couts, au niveau du primaire nous payons 1500fc le mois qui est difficile à être payé par les parents démunis… au niveau de l’école secondaire nous payons 3$ au taux de 1500fc qui est aussi difficile à payer les parents… que l’Etat prenne en charge les enseignants qui encadrent ces enfants… », a dit Raphael Mambo Byamungu.

Signalons que Nindja est l’une des trois chefferies dont est composée le territoire de Kabare.

Avec une infrastructure éducative en dessous de la norme, du double point de vue de la qualité et de la quantité, les jeunes ne peuvent même pas compter sur la pratique du sport pour s’épanouir car, là encore, les équipements appropriés font cruellement défaut. Ne parlons pas de ces mouvements de jeunesse (Scout, Guide, Xaveri, Joc, etc..) qui, à une certaine époque, ont encadré avec succès la jeunesse congolaise et qui, aujourd’hui, tentent de renaître de leurs cendres. Peut-on, avec un tel constat, oser encore nier la marginalisation de la jeunesse dans notre société ?

Par la démocratie participative, nous voulons restituer à la jeunesse (80% de la population a moins de 35 ans !) sa véritable place. L’extrême jeunesse de notre population éclate au grand jour à travers ce seul chiffre : environ 54% ont moins de 18 ans, soit l’âge minimum requis pour acquérir le droit de vote. Tout le monde semble d’avis aujourd’hui que l’extrême jeunesse des sociétés africaines mérite d’être traduite dans la réalité politique.  Des initiatives sont prises ici et là pour « donner la parole  » aux plus jeunes d’entre les jeunes. Des « Parlements des Enfants » se mettent en place.

Certaines manifestations organisées ici et là par les adolescents rappellent aux adultes qu’ils n’ont pas le monopole de la conscience politique. Avec la démocratie participative – qui consiste à structurer par étages (local, provincial et national) la vie politique – il deviendra d’autant plus facile d’imaginer l’insertion des plus jeunes dans la vie politique … locale et provinciale. Les juristes, quant à eux, n’auront qu’à adapter notre législation à cette nouvelle situation certes originale. Mais, ne sommes-nous pas nous-mêmes, à maints égards, plutôt … « hors normes » ?

Ce n’est pas tellement sur les « 35-65… 80 ans » qu’il faudra compter pour engager le Congo sur la voie de profondes réformes politiques, sociales et institutionnelles auxquelles il doit se soumettre mais surtout sur les « 14-35 ans », c’est-à-dire ceux-là mêmes qui ont encore leur avenir devant (et non derrière) eux !