Voici l’organisation administrative de la province du Sud-Kivu au regard des textes légaux actuels en République Démocratique du Congo :

1) Ville Baraka

  • Commune Baraka centre,
  • Commune Kalundja,
  • Commune Katanga,

2) Ville de Bukavu,

  • Commune Bagira,
  • Commune Ibanda,
  • Commune Kadutu.

3) Ville de Kamituga,

  • Commune Bitanga,
  • Commune Mobale,

4) Ville de Shabunda

  • Commune Lupimbi,
  • Commune Kizikibi,
  • Commune Nyalubwe,

5) Ville d’Uvira,

  • Commune Kalundu,
  • Commune Kavimvira,
  • Commune Mulongwe,

6) Territoire de Fizi,

  • Commune Fizi,
  • Comm Lulimba-Misisi,
  • Commune Minembwe,
  • Commune Swima,
  • Secteur Lulenge,
  • Secteur Mutambala,
  • Secteur Ngandja,
  • Secteur Tanganika,

7) Territoire d’Idjwi,

  • Chefferie Ntambuka,
  • Chefferie Rubenga,

8) Territoire de Kabare,

  • Commune de Kavumu,
  • Chefferie Kabare,
  • Chefferie Nindja,

9) Territoire de Kalehe,

  • Commune Bulambika,
  • Commune Hombo sud,
  • Commune Minova,
  • Commune Nyabibwe,
  • Chefferie Buhavu,
  • Chefferie Buloho,

10) Territoire Mwenga,

  • Chefferie Basile,
  • Chefferie Burhinyi,
  • Chefferie Luhwindja
  • Chefferie Luindi,
  • Chefferie Wamuzimu,
  • Secteur Itombwe,

11) Territoire de Shabunda

  • Commune Lulingu,
  • Chefferie Bakisi,
  • Chefferie Wakabango I,

12) Territoire Uvira,

  • Commune Kiliba,
  • Commune Luvungi,
  • Commune Sange,
  • Chefferie Bafuliiru,
  • Chefferie Bavira,
  • Chefferie Plaine Ruzizi,

13) Territoire Walungu,

  • Commune Kamanyola,
  • Commune Nyangezi,
  • Chefferie Kaziba,
  • Chefferie Ngwesheh.

L’accès dans presque tous les huit territoires de la province du Sud-Kivu à partir de la ville de Bukavu devient de plus en plus difficile suite au délabrement très avancé des routes.

C’est le cas de la route Bukavu-Mwenga jusque à Shabunda, la route Bukavu-Uvira jusqu’à Fizi, la route Bukavu-Minova ainsi que la route Bukavu-Hombo jusqu’à Bunyakiri.

En plus de l’écroulement des ponts jetés sur différentes rivières le long de ces tronçons routiers, il s’observe également des gros bourbiers qui empêchent une bonne circulation.

Cette situation fait que les transporteurs passent plusieurs jours afin d’atteindre l’un ou l’autre coin de la province ce qui est à la base de la hausse des prix des produits de première nécessité.

De même, les habitants ont du mal à écouler leurs produits champêtres vers la ville de Bukavu.

Nos sources signalent que même les routes d’intérêt provincial dites de desserte agricole et qui assurent la communication entre différents groupements dans certains territoires restent impraticables.

Cette situation inquiète les acteurs qui travaillent dans le monde humanitaire et qui sillonnent presque toute l’étendue de la province.

Le coordonnateur de l’ONG Appui aux Femmes Démunies et Enfants Marginalisés AFEDEM en sigle Christian Zihindula propose l’organisation des états généraux sur les infrastructures routières en province.

« …en tant que acteur intervenant aussi dans les routes de desserte agricole par la réhabilitation des voies d’accès, je conseillerais aux autorités de la République de faire des états généraux sur les routes autant nationales, provinciales que celles de desserte agricole… c’est une urgence, une extrême urgence… cela pourrait réunir le gouvernement provincial, la DVDA qui est un service spécialisé du ministère en charge du développement rural mais aussi l’Office des Routes et le cluster logistique qui est un partenaire important dans la mise en œuvre des projets des routes… », conseille Christian Zihindula.

Cet expert de la société civile ajoute qu’un plaidoyer doit être fait afin de pousser le gouvernement central à permettre à la province de retenir à la source les fonds générés par le Fonds National d’Entretien Routier FONER au profit de la réhabilitation des routes à l’instar du Nord-Kivu.

Lancement du mouvement des jeunes contre les violences dans les milieux scolaires et universitaires, MJVSU, le samedi 12 mai dans la salle sept fontaines située à Labotte en commune d’Ibanda.

Selon Yasmine Fati la vice-présidente de ce mouvement, celui-ci vise à prévenir les troubles dans les milieux scolaires et universitaires et encourager les jeunes à recourir au dialogue dans la revendication de leurs droits et non à des formes diverses des violences.

Pour le professeur Gyavira Mushizi recteur de l’université officielle de Bukavu, et l’un des orateurs de la conférence tenue à cette occasion, les jeunes sont de la classe dynamique capable de relever plusieurs défis auxquels fait face la RDC.

Celui-ci affirme qu’ils ne peuvent y arriver qu’en privilégiant l’éducation qui réduit la violence et rend pacifique la démarche des résolutions des conflits.

Nene Bintu, avocate de son état martèle pour sa part que le dialogue est la seule voie de traitement des différends entre les jeunes et leurs encadreurs.

Notons que le thème choisit pour cette activité est « développons un milieu d’apprentissage sur, non-violent, inclusif, et efficace en RDC ». Plusieurs jeunes venant des institutions supérieures et scolaires de la place ont pris part à cette cérémonie de lancement.

Le bateau étoile du Kivu 3 a heurté une partie de terre et est immobilisé sur cette partie à coté des eaux depuis le vendredi 11 mai à 22H à Nkora, une presqu’île située dans la chefferie Rubenga en territoire d’Idjwi. Deux autres bateaux ont tenté de venir au secours, mais n’ont pas réussi car les câbles utilisés n’ont pas pu retirer ce bateau coincé dans les pierres.

Plusieurs marchandises à majorité constitué de lait ont été jeté dans l’eau afin d’alléger le bateau selon notre correspondant de Kalehe qui se trouve dans le même bateau. La même source ajoute que plus de 200 personnes se trouvent dans cet engin.

« Nous sommes dans les démarches pour repêcher d’abord les passagers. Nous sommes dans les tractations depuis le matin pour trouver un autre bateau qui viendra à leur rescousse. Dès que les passagers seront sains et saufs, on pourra à ce moment-là voir comment conduire le bateau en difficulté hors du danger » fait savoir Jacqueline Ngengele, ministre provincial des transports et voies de communication.

Elle ajoute que le bateau Biega en provenance de Bukavu se dirige déjà vers lieu du drame et pourra arriver dans quelques minutes pour repêcher les passagers.

Certains passagers dans le bateau interrogés par nos sources indiquent que le capitaine serait ivre au moment  de cet incident.

La ville de Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Elle présente une vue impressionnate avec sa multitude de collines. Suite à ce relief montagneux, on a l’impression que les maisons sont taillées les unes sur les autres utilisant comme matière de construction de base, la brique cuite. Cette ville surnommée la Suisse d’Afrique, au paravant Constermans-ville, est une ville où on est toujours entrain de faire deux exercices : soit on monte, soit on descend. Il est rare de rencontrer un terrain plat sur sa route. Découvrez donc les quartiers de la ville de Bukavu dans cet article:

Les Quartiers de la ville de Bukavu par Commune

Signalons dans cet article que la ville de Bukavu est situé à environs 35km de l’aéroport de Kavumu qui est le principal aéroport de cette province à une Bigarrure ethnique.,

La ville de Bukavu est composée de 3 grandes communes à savoir:

La Commune d’Ibanda

Cathedrale BUKAVU
La Cathédrale Notre Damme de la Paix de Bukavu construite dans les années 40

La commune d’Ibanda est la commune la plus urbaine de la ville de Bukavu, elle correspond à la commune de la Gombe de Kinshasa la capitale de la RDC car c’est là que se retrouvent pratiquement toutes les institutions de la province, dont, le gouvernorat. Elle est subdivisées en 11 grands quartiers à savoir:

  1. Nyamoma ou la Botte,
  2. Nyawera,
  3. Nyofo,
  4. Muhumba,
  5. Mukukwe,
  6. ISP,
  7. Nguba,
  8. Hippodrome,
  9. Nyalukemba,
  10. Ndendere et
  11. Panzi.

C’est dans le quartier de Panzi de la commune d’Ibanda, que se trouve l’hôpital de Référence de Panzi, où un grand nombre de femmes victimes de violences sexuelles dans cette province, sont soignées depuis plusieurs années, maintenant par le docteur Mukwege et de plusieurs autres médecins.

La Commune de Kadutu

Commune de Kadutu - Ancienne coopérative

La Commune de Kadutu est la commune la plus chaude de la ville de Bukavu car elle héberge les coins les plus chauds de la ville. Elle est appelée BANDAL-CITY car son mode de vie est très semblable à celui de la commune de Bandalungwa de la ville province de Kinshasa la capitale de la RDC. Elle comporte aussi 11 Quartiers à savoir:

  1. Kasali,
  2. Limanga
  3. Mosala,
  4. Nyamugo,
  5. Cimpunda,
  6. Kanjangu,
  7. Nyakaliba,
  8. Buholo I, II, III, IV, V, et VI
  9. Funu,
  10. ETPO et
  11. Nkafu.

On retrouve une forte concentration des bars, boites de nuit, mais également, un pourcentage très élevé de pollution sonore dans la commune de Kadutu. Pire encore, en plus des bruits des bars et autres, les boites de nuits ne sont pas construites pour la plupart, dans le respect minimum des normes.

La Commune de Bagira

La commune de Bagira

La commune de Bagira quant à elle, comporte seulement 5 quartiers à savoir:

  1. Quartier A,
  2. Quartier B,
  3. Quartier C,
  4. Quartier D et
  5. Mushekere.

La Commune Rurale de Kasha

Kasha est une commune rurale de la ville de Bukavu, elle n’a pas encore un statut officiel de la 4e commune de Bukavu après la commune d’Ibanda, de Kadutu et de Bagira.

L’Insécurité à Bukavu     

Le quartier Nyalukemba de la commune d’Ibanda, et le lieu appelé Essence du quartier PANZI, dans la commune d’Ibanda, sont les endroits les plus redoutés à Bukavu, en ce qui concerne l’insécurité. C’est là qu’on rencontre les différents ilots d’inciviques (bandits, voleurs, malfaiteurs). Ils peuvent être comparables aux quartiers de Kinshasa tels que Kingabwa, certains coins de Masina, Ndjili, etc.

Les Merveilles de la ville de Bukavu

En circulant pour la première fois dans la ville de Bukavu, plusieurs choses attirent l’attention et la curiosité:

Le Transport en Commun

En ce qui concerne d’abord le transport en commun, l’on remarque une abondance de taxis, taxi-bus, appelés TAC, ainsi qu’un très grand nombre de taxi-motos. Les taxis et les tacs sont tous marqués de numéros d’identification sur les côtés. Le port des casques par les Motards est obligatoire et respecté. On ne rencontre aucun «wewa» qui ne porte son casque sur la route.

Une autre chose qui accroche, c’est la propreté de ces véhicules de transport. Ils sont tellement en bon état et bien entretenus que certains visiteurs en provenance par exemple de Kinshasa, hésitent à les héler, tellement qu’ils pensent qu’ils ont à faire aux voitures personnelles.

S’agissant du coût du transport dans la ville, le taxi revient à 500fc, 400fc, et 300fc  selon qu’il s’agit d’un long, moyen ou court trajet souvent de Kadutu-Nyawera-Nguba-Douane ou de Bagira-Nyawera-Nguba-Douane.

Situation commerciale

En plus du grand marché de Kadutu, Bukavu compte plusieurs autres marchés de proximité, dont Nyawera, Nguba, Feu rouge, du port Mwanzi, qui alimentent la population en produits agro-alimentaires. Frontalier du Rwanda, bon nombre de produits que l’on retrouve sur le marché de Bukavu (lait, jus, eau, etc) provient aussi de ce pays voisin. A cause de l’insécurité dans les localités avoisinantes, entretenue par les Rwandais.

Le marché  de Bukavu est également alimenté par les produits alimentaires en provenance de Goma par les bateaux qui font des navettes nuit et jour. Il s’agit entre autre des pommes de terre, des fromages, des saucissons, etc.

Bukavu, anciennement Costermansville ou Costermansstad, est une ville de la République démocratique du Congo située sur la rive sud-ouest du Lac Kivu et la capitale de la province du Sud-Kivu. La ville compte environ 245 000 habitants, et quelque 250 000 autres dans la banlieue et les villages alentours. Bukavu est voisine de la ville rwandaise de Cyangugu.
Avec un relief montagneux, il offre un climat tropical de montagne en deux saisons : une saison sèche (qui dure environ 4 mois, de mai à août) et une saison de pluie pendant les autres mois de l’année.
Bukavu sert de décor au roman « Le lit des Ombres » de Victor Kathémo sous le nom de Saint Afrique Métropole.

Histoire

ISTM Bukavu

Ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de Bashi, ethnie shi). Il était dirigé par le « muluzi » Nyalukemba, lors de l’arrivée des premiers Européens dans le Bushi à la fin du xixe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut dire « le noble ou noblesse chez le Shi. La ville s’appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot ‘bu’nkafu’ (ferme des vaches). Bukavu fut fondée en 1901 par les autorités coloniales belges. En 1927, Bukavu fut rebaptisée Costermansville (ou Costermansstad en néerlandais) en l’honneur de Paul Costermans. En 1953, après une consultation auprès des « Européens », les autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation : Costermansville redevint donc Bukavu. La ville accueillait une importante population européenne sous le régime colonial. En 1967, Bukavu fut le théâtre d’une bataille opposant 600 soldats katangais et 170 mercenaires blancs aux 15 000 hommes du général Mobutu. Ces mercenaires, belges et français pour la plupart, étaient commandés par un aventurier belge, Jean Schramme. La bataille s’est soldée en novembre 1967 par la défaite des mercenaires et leur fuite vers le Rwanda.

Éducation

En rapport avec le système éducatif congolais, Bukavu compte de nombreuses écoles primaires. Celles-ci accueillent les élèves âgés de 6 à 12 ans. L’éducation primaire dure 6 ans et est sanctionnée par un certificat d’études primaires. Les élèves sont obligés de passer des contrôles réguliers pendant l’année scolaire. Ceux qui échouent se voient obligés de reprendre l’année. Après l’école primaire, vient l’école secondaire comportant le cycle d’orientation et les humanités. Les élèves sont admis dans un cycle d’orientation de 2 ans après leur certificat. Celui-ci est un tronc commun permettant d’approfondir la formation primaire, mais aussi qui ouvre à des choix pour une option précise aux humanités. Ce sont 4 années post cycle d’orientation. À Bukavu, les écoles les plus connues sont le Collège Alfajiri des Pères Jésuites (ex-Collège Notre-Dame de la Victoire), le Lycée Wima des religieuses de la Sainte-Famille (ex-Pensionnat Albert 1er), EDAC ISGEA le Collège Kitumaini, l’institut HODARI.

Économie

Bukavu possède un aéroport (Kavumu, code AITA : BKY ou code OACI « FZMA »).
Selon la société Jeppesen qui établit officiellement les cartes de navigation, l’aéroport comprend une piste de 6 562 pieds (soit 2 000 mètres) en asphalte située sur un axe Nord/Sud (164° pour la piste 17 et 344° pour la piste 35). Son aéroport s’élève à 5 657 pieds (environ 1 725 mètres) d’altitude et se situe entre le lac Kivu et la chaine volcanique du Kahuzi-Biega. Cet aéroport permet le transport des biens et personnes vers le Sud Kivu et le Maniéma principalement grâce aux petites compagnies aériennes locales car les infrastructures routières aujourd’hui sont inexistantes. Une à deux fois par semaine, l’aéroport est desservi par les compagnies nationales basées à Kinshasa. Elle possède aussi un grand port situé dans le territoire d’Uvira sur le lac Tanganyika (port de Kalundu) qui contribue en grande partie dans l’économie de celui-ci.

Évêché

Cathedrale BUKAVU

Cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix de Bukavu
L’archidiocèse de Bukavu (créé comme Vicariat apostolique du Kivu en 1912) a payé un lourd tribut aux différents conflits qui n’ont cessé de ravager la région du Sud-Kivu. Mgr Christophe Munzihirwa, jésuite, archevêque de Bukavu, fut assassiné le 29 octobre 1996 durant la prise de la ville par les troupes de l’AFDL de feu Laurent-Désiré Kabila, père de l’actuel président de la R.D.C. Après la seconde guerre d’août 1998, Son successeur, Mgr Emmanuel Kataliko, fut contraint à l’exil là où il fut précédemment évêque (à Butembo) par les autorités du RCD-Goma qui contrôlaient alors la région. Suite aux pressions populaires et de la communauté internationale, il rentra triomphalement à Bukavu en septembre 2000 pour décéder quelques semaines plus tard le 4 octobre 2000 d’un arrêt cardiaque lors d’un voyage à Rome, vraisemblablement épuisé par les mois de lutte incessante pour la défense du peuple du Kivu. Après un long intérim assuré par Mgr Joseph Gwamuhanya, ancien recteur de l’Université catholique de Bukavu (l’actuel étant l’Abbé Paul Kadundu), le Vatican désigna Mgr Charles Mbogha, évêque d’Isiro comme archevêque. Lors de sa messe d’intronisation, celui-ci fut frappé d’une attaque cérébrale qui lui paralysa partiellement le côté droit et l’obligea à s’absenter longuement de Bukavu. Il fut secondé dans sa tâche par Mgr François-Xavier Maroy, alors vicaire général puis évêque auxiliaire, jusqu’à son décès en 2005. Monseigneur Maroy a été nommé archevêque de Bukavu en 2006.

Administration

Mairie de Bukavu

Celle-ci est la liste incomplète des maires (auparavant appelés « bourgmestres ») ayant dirigé la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, RD Congo depuis l’Indépendance (1960 jusqu’à nos jours).

  1. Denis Maganga Igomokelo 1961-1964
  2. François Matabaro 1964-1967
  3. Daniel Birimwiragi 1967-1968
  4. Floribert Sukadi Bulayi 1968-1970
  5. Grégoire Sedei Sekimonyo 1970-1971
  6. Gilbert Kibibi wa Lukinda Umo 1971-1974
  7. Mosha Kayembe Dibwa 1974
  8. André Lokomba Kumuadeboni 1974-1979
  9. M’lemvo wa Maduda Yeka 1979-1981
  10. André Lokomba Kumuadeboni 1981-1982
  11. Me Nyaloka zizi Mata-Ebongo 1982-1984
  12. Ndala wa Ndala 1984-1986
  13. Shango Okitedinga Lumbahe 1986-1988
  14. Shemisi Betitwa 1988-1991
  15. Migale mwene Malibu 1991-1996
  16. Thaddée Mutware Binyonyo 1996-2000
  17. Roger Safari
  18. Adolphe Cirimwami
  19. Mathieu Ruguye
  20. Jean marie Murhula J.M
  21. Prospère Mushobekwa
  22. Mme Nzita Kavungirwa Kayange
  23. Guillaume Bonga Laisi
  24. Philemon Lotombo Yogolelo

Personnalités nées à Bukavu

  • Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme
  • So Kalmery, chanteur
  • Vital Kamerhe, économiste et homme politique
  • Lokua Kanza, musicien
  • Victor Kathémo, écrivain
  • Pierre Kompany, homme politique
  • Saïd Makasi, footballeur
  • Tony Marion, basketteur
  • Justin Macumu Balola R, catéchète
  • François-Xavier Maroy, archevêque
  • Paul Musafiri, homme politique
  • Sylvanus Mushi Bonane, homme politique
  • Prosper Nabyolwa, officier
  • Mweze Ngangura, réalisateur
  • Mutabesha B. Jean, Avocat
  • Raoul Shungu, footballeur
  • Alex Lumpali, enseignant d’économie et de géopolitique en Belgique
  • Joseph Amani Bitumba, comptable
  • Benoit Sel :hardware développement
  • Dev Assan Magendo: Professionnel de santé et Chercheur en Sciences de la Santé. – avec Marie, Moundani, Robert Saidi Okamba, Charlotte Kamusheru et 40 autres personnes.

Un éboulement survenu la nuit de samedi 17 déc. au dimanche 18 déc. dans une mine d’or à Makungu en territoire de Fizi dans le sud du Sud-Kivu, a déclaré à l’AFP le ministre des Mines de cette province, Mr. Apollinaire Bulindi.
« Ce bilan qui avant hier a été de 20 morts vient de s’alourdir à 80 morts. Le ministre déclare que ce bilan peut encore s’alourdir car beaucoup de gens exploitent en désordre dans cette carrière », a-t-il ajouté, faisant référence aux « creuseurs artisanaux » (mineurs clandestins) qui pullulent sur de nombreux sites miniers congolais.
« Nous (les autorités provinciales, ndlr) ne contrôlons pas cette carrière, ce sont des militaires qui l’exploitent et nous ne savons pas y mettre l’administration minière », a ajouté le ministre.
L’éboulement pourrait avoir été provoqué par des pluies très abondantes.
Pratiquement dépourvu d’infrastructures, le territoire de Fizi est une zone traditionnellement hostile au pouvoir de Kinshasa.
Aujourd’hui, la zone, où l’on trouve de nombreuses mines d’or est le repaire des maï-maï Yakutumba, du nom d’un ancien officier de l’armée régulière qui s’est proclamé « général » et affirme vouloir chasser M. Kabila du pouvoir quand, selon certains rapports d’experts, il se contente surtout de contrôler divers trafics avec la Tanzanie à travers le lac Tanganyika, qui sert de frontière naturelle entre ce pays et le Congo.

Avec une superficie de 69.130 Km2, le Sud-Kivu est plus grand que le Rwanda et le Burundi réunis, deux pays frontaliers et voisins des Grands Lacs. Sa population s’élevait à 3.028.000 habitants en 1997, elle est estimée actuellement à plus de 4.000.000 d’habitants soit une densité moyenne de 50,6 habitants au Km2, la plus forte de la RDC.  Située à l’Est de la République Démocratique du Congo, cette province culmine approximativement entre 1°36′ de latitude Sud et 5° de latitude Sud d’une part et 26°47′ de longitude Est et 29°20′ de longitude Est d’autre part. La province est limitée à l’Est par la République du Rwanda dont elle séparée par la rivière Ruzizi et la lac Kivu, le Burundi, la Tanzanie, séparés du Sud-Kivu par le lac Tanganyika. Au Sud-Est, on a la province du Katanga; au Sud, à l’Ouest et au Nord-Ouest la Province du Maniema; et au Nord, la Province du Nord-Kivu.

Un Relief Varié

Coté relief, la frontière orientale du Sud-Kivu correspond au Rift Valley Occidental, ce fossé d’effondrement qui loge les lacs Kivu et Tanganyika. Quant aus terrains qu’on y trouve, ils peuvent etre regroupé en deux ensembles principaux: les terrains du socle et les terrains volcaniques, auquels il faut ajouter un troisième ensemble: les terrains de couverture que l’on trouve au fond des lacs Kivu, Tanganyika, ainsi que dans la plaine de Ruzizi. Le socle réunit tous les terrains antérieurs au carbonifère moyen et couvre pratiquement tout l’Ouest et le Centre de la province, soit plus de 70 % de l’étendue de la province. Ces terrains anciens sont riches en minerais: la cassitérite, l’or, le colombo-tantalite, le wolfram…..  Les environs de la ville de Bukavu sont des régions volcaniques où l’on rencontre des roches basaltiques, voire es laves anciennes vers l’INERA-MULUNGU. D’ailleurs le Mont Kahuzi est un volcan éteint. Mais le relief demeure très varié. l’Est très montagneux s’oppose au Centre et à l’Ouest de la province où l’on rencontre respectivement des hauts plateaux et des bas plateaux. Le haut relief de l’Est est sans doute la prolongation de la chaine des Monts Mitumba qui excède parfois 3.000 mètres d’altitude. Toutefois, un bas relief s’observe dans la plaine de la Ruzizi depuis Uvira jusqu’à Kamanyola.

L’Eden Climatique

Les facteurs principaux qui déterminent les climats du Sud-Kivu sont la latitude et l’altitude. Le Kivu montagneux, c’est-à-dire  l’Est de la province, jouit d’un climat des montagnes aux températures douces où la saison sèche dure 3 à 4 mois de juin à septembre. A titre d’exemple,Goma et Bukavu connaissent une température moyenne annuelle de 19°C, quant aux hauts plateaux de Minembwe, Mulenge, Kalonge et les montagnes de Kahuzi-Biega sont encore plus frais. C’est la paradis climatique où l’expression « douceur de vivre » trouve tout son sens. Dans ces contrées à la verdure exotique poussent une végétation montagnarde étagée et à prédominance herbeuse. Par contre, le centre et, surtout , l’Ouest du Sud-Kivu, en particulier les territoires de Mwenga et Shabunda connaissent un climat équatorial, domaine de la forêt dense équatoriale, car il y pleut abondamment et presque toute l’année. Cependant la plaine de la Ruzizi connait un micro-climat, un climat tropical à tendance sèche et où la pluviométrie est quelque peu faible (+/- 1.000 mm/an), la végétation étant une savane herbeuse à épines parsemée des cactus cierges. C’est ainsi que la riche flore du Sud-Kivu héberge l’un des meilleurs parcs du monde, celui de Kahuzi-Biega où l’on rencontre des gorilles de montagnes et une luxuriante forêt des bambous.

Deux lacs d’anthologie

L’hydrographie du Sud-Kivu est particulièrement abondante. On y rencontre deux lacs de montagne, situés dans un environnement féerique: le lac Kivu qui, avec ses 1.470 mètres de profondeur, est le plus profond d’Afrique, et le deuxième du monde après le russe Baikal (1.741 m), et le lac Tanganyika (773 m) – les deux étant reliés par la rivière Ruzizi. Le lac Tanganyika est très poissonneux contrairement, au lac Kivu, suite à la présence des gaz carbonique et méthane. Les cours d’eau du Sud-Kivu appartiennent au bassin hydrographique du fleuve Congo. La plupart de ces cours d’eau prennent leur source dans les montagnes de l’Est et coulent pour la plupart vers l’Ouest où ils débouchent dans le fleuve Lualaba, d’autres se jettent dans les lacs

Province sans district

Capitale du Kivu unifié, la ville de Bukavu, située au Sud du lac Kivu, est le chef-lieu de la Province du Sud-Kivu. A part sa fonction politico-administrative, l’ex-Constermansville est également la ville commerciale, industrielle, touristique, religieuse et intellectuelle la plus importante de la Province. Sa population qui avoisine le million d’habitants, connait un fort exode rural accentué surtout par les troubles politiques dus aux rébellions dans le pays depuis 1996. Le Sud-Kivu est l’une des trois provinces issues de l’ancien Kivu et, à l’instar du Nord-Kivu et du Maniema, n’a donc pas de districts. La province est divisée en 8 territoires ruraux ainsi que 3 communes. Chaque territoire est divisé en collectivité et chaque collectivité en groupements.  Ce dernier est enfin divisé en localités ou villages. Les 8 territoires de la province sont : Kabare, Walungu,Kalehe, Idjwi, Uvira, Fizi, Mwenga et Shabunda. Notons que le territoire de Shabunda à lui tout seul occupe 36% de la superficie de la Province du Sud-Kivu, soit à peu près l’équivalent de la superficie du Rwanda (26.338 Km2).

Une bigarrure ethnique

La province du Sud-Kivu est un brassage ethno-culturel très important. Les crises récurrentes des dix dernières années ont, à un moment, perturbé la coexistence pacifique. Cependant, depuis la tenue des élections, le climat de convivialité semble revenir. Les autorités provinciales successives se sont attelés à restaurer l’entente communautaire. Parmi les ethnies, nous pouvons citer: les Bashi (Territoires de Walungu, Kabare, Kalehe et Mwenga), les Barega (Mwenga, Shabunda et Fizi), les Bahavu (Kalehe et Idjwi), les Bavira (Uvira), les Bafulero (Uvira), les Barundi (Uvira), les Babembe (Fizi), les Banyindu (Walungu et Mwenga), les Banyamulenge (Uvira, Fizi et Mwenga), les Batwa (Kalehe, Idjwi, Kabare), les Babwari (Fizi), les Babuyu (Fizi), les Batembo (Bunyakiri-Kalehe).

Défis d’avenir: l’espoir est permis

Au regard de la beauté de ses paysages, de la douceur de son climat, de l’irrésistibilité de ses collines verdoyantes, le Sud-Kivu vaut le PARADIS SUR TERRE. Mais un paradis troublé par les turpitudes humaines. Depuis la mise en place des institutions issues des élections, les Sud-Kivutiens s’attellent à restaurer la paix et le sécurité et lancer le développement dans leur belle province. Une œuvre de longue haleine certes,ne oeuvre à la portée des vaillants RDcongolais qui peuplent cette partie du territoire national. A l’issue de l’élection du 12 juin dernier, c’est désormais, Marcellin Chishambo qui préside aux destinées du Sud-Kivu. C’est donc sur ses épaules que reposent les espoirs d’une population de près de 4 millions d’âmes. Mais comme dirait l’autre, seul il ne peut rien. Avec l’appui de tout son peuple; il peut tout.

Aristote KAJIBWAMI (2010)

Cinq personnes sont mortes et soixante-quatre autres ont été blessées dans un tremblement de terre survenu vendredi 23 septembre à Bukavu dans le Sud-Kivu. Ce bilan provisoire a été donné par le médecin directeur de l’hôpital général de Bukavu, Dr Guy Mulinganya.

Ce mouvement sismique a été aussi ressenti dans les  territoires de Walungu et de Kabare.

Selon le ministre provincial de la Santé, Nash Mwanza Nangunia, le Centre de recherche en sciences naturelles (CRSN) de Lwiro, à l’ouest de Bukavu, a établi que le séisme était de magnitude 4,8 et que son épicentre se trouvait au Rwanda voisin.

Du côté des dégâts matériels, le ministre a fait état de deux maisons « écroulées » et plusieurs autres fissurées.

Vers 21h00 GMT, de nombreux habitants de la ville restaient à l’extérieur de leurs habitations, surtout ceux habitants des immeubles, de peur qu’une réplique fasse écrouler des bâtiments.

Les séismes sont fréquents au Sud-Kivu. Le 11 septembre, la secousse qui a fait 19 morts dans le nord-ouest de la Tanzanie voisine avait été ressentie à Bukavu.

Un dimanche de février 2008, un tremblement de terre ayant frappé la région avait fait sept morts au Sud-Kivu et 38 au Rwanda. Des centaines de personnes avaient été blessées dans les deux pays, où le séisme avait surpris les fidèles dans les églises.