Dans les coulisses d’un labeur quotidien et plein d’acharnement pour le développement sociétal et profondément communautaire, le génie du fils de de la province du Sud-kivu vient refaire surface avec des tendances toutes déterminantes pour l’essor du bas peuple, ceux-là qui ne participent directement à la politique de force de ténors des institutions politiques.

Une évolution toute normale

Né dans la province du Sud-kivu à Bukavu, après 18 ans, il quitta seulement Bukavu pour la capitale où ses études se sont vaillamment tournées avec beaucoup de ténacité et l’ont ouvert à une vie professionnelle plus ou moins déterminantes et profondément enrichissante.
Après son départ de Bukavu, il s’est illustré par son acharnement pour le développement communautaire, une des raisons qui lui valu une arrestation ; une entorse pour la lutte pour redorer l’ordre de la famille ternie par un certain nombre de circonstances et des montées comme descentes, des chefs coutumiers et toutes les autorités décentralisées. Une sommation de pratiquement 6 années parmi lesquelles 5 années en prison et une année en libération pour renforcer toujours les faiblesses de la communauté sans lesquelles une nation ne peut se développer.

 

Une rencontre entre leaders de la province du Sud-kivu

Convié à une interview sur son retour imminent, il n’a pas oublié de mentionner la gloriole dernière du Docteur Dénis Mukwege sacré prix Nobel de la paix, lequel détenteur du prix, il a fait mention avoir été né et grandi à Cimpunda, comme Gustave lui-même, en pleine commune de Kadutu. Une joie qu’il n’a manqué de manifester par une visite anodine qu’il a eu auprès du docteur ayant appris qu’il était dans les parages de l’hôpital de Panzi.
Par cette rencontre toute hâtive, il a fallu repasser auprès du Docteur Mukwege pour le féliciter, Mr Gustave Tadji, revêtant de sa carrure de Président de ADIB ou Association pour la défense et les intérêts de Bukavu, garde l’image des paroles du Docteur Dénis à son égard : «…toi au moins tu es libéré puisque tu étais dans une prison ferme, moi je suis dans une prison ouvert, je ne sais pas quand je serais libéré ».

Une lecture toute particulière sur les élections.

Du coup, touché par la situation électorale qui touche à son bout, Mr Gustave s’est dit ne pas croire à la tenue des élections et reste tout indifférent à la procédure vers ces élections auxquelles l’effectivité n’est pas toujours rassurante.  Quoique candidat, député provincial aux élections législatives, son incertitude quant à la tenue des ces élections demeure le point fort de sa lecture du fait que les rapports des dirigeants restent plus que jamais sinueux et plus qu’incertain sur les valeurs qui couronnent les enjeux électoraux. En force, Mr Tadji fait mention de cette décrispation qui a été la résultante d’un lobbying étranger et voué à faire exécuter au Chef de l’Etat les promesses auxquelles il se serait assigné.
Très voué au patriotisme, Mr Gustave Tadji a sûrement rappelé que depuis 2010, ayant mis fin à sa carrière de fonctionnaire à la banque centrale du Congo, qu’il faudrait refaire la classe politique car les idéologies sont partagées à la majorité comme à l’opposition ; et que ceux là ne se retrouvant pas il aurait fallu qu’il forme une force d’avant-garde auprès de son idéologie.

 

Un appel à la population de la province du Sud-kivu

A la population de la république démocratique du Congo, et plus précisément de la province du Sud-kivu Gustave Tadji propose qu’il faudrait brandir les valeurs de l’amour, l’unité et le développement pour affermir les valeurs républicaines et sociétales à l’intérêt de toute une nation.
Mr Gustave reste cependant consterné par le temps perdu qu’il a enregistré en prison dans l’indécision.

L’Homme de Bukavu… Titre honorifique hérité par Gustave BAGAYAMUKWE, après le décès du Général Félix MBUZA MABE Nkumu Embanze, survenu en Afrique du Sud dans la nuit du 19 au 20 mai 2009.

Après rapatriement du corps de l’illustre disparu, le deuil avait été organisé aux Jardins Botaniques à Kinshasa, où durant les obsèques la participation de notre Association, ADIB avait été fortement remarquée, pour rendre à l’illustre disparu les derniers hommages au nom de la population du Kivu-Bukavu.

L’oraison funèbre pleine d’éloges mérités, de gratitudes et de reconnaissances, lu somptueusement par Gustave BAGAYAMUKWE alias Bagus, à l’époque, Secrétaire Général au comité directeur de l’association, avait été très applaudi, ADIB ayant proposé au Gouvernement Provincial de baptiser une grande avenue ou un grand monument du nom de Général MBUZA MABE, pour mémoire aux générations futures.

En effet, Le Général Mbuza Mabe a été le 1er détenteur de ce titre honorifique, lui octroyé d’abord par ses pairs militaires, confirmé ensuite par ADIB en 2004 au nom de toute la population du Sud-Kivu, et finalement reconnu tant au niveau national qu’international pour les actes de bravoure posés durant sa vie pour protéger les populations de l’Est et spécialement la Ville de Bukavu contre les agressions armées de toute nature.

Pour la petite histoire, le Général MBUZA MABE a toujours été au chevet de la Ville de Bukavu et l’Est du pays dans des moments très difficiles et toujours, grâce à son sens profond du patriotisme, du respect de son serment militaire, de son savoir-faire, il a réussi à chasser les agresseurs et rétablir l’ordre et la discipline militaire partout où il a eu à exercer.

Sous le régime Mobutu, c’est MBUZA MABE qui avait réussi à mettre en déroute les rebelles mullélistes qui s’étaient emparé de la plaine de la Ruzizi en 1964 lors de la bataille de Kamanyola, où Mobutu a failli laisser sa peau.

En 1967, Mobutu devenu Président de la République, fait appel à MBUZA MABE pour venir déloger les mercenaires belges qui avaient occupés la Ville de Bukavu pendant 3 mois. Et ce, après que le mercenaire Jean Schramme secondé par Bob Dénard, se soit autoproclamé Président de la République.

Gustave Bagayamukwe Candidat UNC Bukavu

Sous le régime Laurent Désiré Kabila, c’est MBUZA MABE, qui a été surpris à la base militaire de Kitona en 1998, lors de l’attaque aéroportée des militaires rwandais, partis de l’aéroport de Goma. Après un repli stratégique, les alliés militaires de l’époque (Zimbabwe, Angola etc….) viendront à la rescousse mais à la reprise de Kitona, Mzee avait envoyé MBUZA MABE à Bukavu pour verrouiller la frontière qui jouxte avec Le Rwanda ennemi de l’époque.

Sous le régime Joseph Kabange, en période du gouvernement de transition, c’est MBUZA MABE qui avait fait l’assaut salvateur sur BUKAVU, pour chasser et mettre hors d’état de continuer les exactions multiformes connues dans la ville avec la rébellion du Colonel Jules Mutebusi et les troupes de Laurent NKUNDA. Il reprend la Ville de Bukavu après une semaine d’occupation (du 02 au 09 juin 2004).

C’est à la suite de cet exploit, que l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu, ADIB, l’avait proclamé l’HOMME DE BUKAVU et décidera de porter haut et fort les mérites de cet homme, spécialement dans ses prouesses récurrentes à la faveur des populations du Kivu.

ADIB avait alors adressé une correspondance à haute hiérarchie militaire pour soutenir le maintien de cet homme au poste de commandement de la 10ème Région militaire pour sauvegarder la sécurité et la discipline qui était revenues à la grande satisfaction du monde entier.

Hélas, le contraire se produisit. MBUZA MABE sera relevé de ses fonctions juste au moment où il terminait à réorganiser les troupes loyalistes pour sécuriser l’ensemble de la Province et de la 10ème Région Militaire. Nous sommes en 2007. Il est alors envoyé à la base militaire de Kitona et ensuite à Kamina jusqu’à ce que la maladie le terrasse en 2008 pour aller finir ses jours en mai 2009.

C’est alors que, l’Assemblée Générale Extraordinaire de notre Association, convoquée le 30 juin 2009, au siège ADIB à Kinshasa, pour évaluer notre participation aux obsèques de l’Homme de BUKAVU, le Général MBUZA MABE ainsi que les actions importantes réalisées au Sud Kivu à partir de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila ;

Avait entre autre résolutions,

Décidé d’octroyer solennellement, l’héritage du Titre honorifique et mérité de l’HOMME DE BUKAVU à Monsieur Gustave BAGAYAMUKWE TADJI.

Pour ses multiples actions de bravoure pendant tous les moments difficiles que connaissait Bukavu notamment sous l’occupation AFDL, RCD spécialement et le régime 1+4.

Bravoure aussi pour les actions sociales et humanitaires ainsi que les initiatives innovantes portées par ADIB pour les intérêts de la Province à toutes les occasions de bonheur comme de malheur, notamment à l’éruption volcanique de 2004.

Le Sud-Kivu est en deuil depuis ce Lundi 30 juillet 2018. La province en générale et l’ADIB en particulier viennent de perdre un homme important. Déogratias Buhamba-Hamba, l’Ex gouverneur de la province et un membre d’honneur de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu – Bukavu (ADIB en sigle).

Il est mort ce lundi 30 juillet à une heure du matin à la clinique Ngaliema à Kinshasa, suite d’une maladie.

Il fut proposé comme Gouverneur de la province du Sud-Kivu à l’époque par l’ADIB lorsque l’association avait été approchée par le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. C’était un monsieur disponible et il incarnait la qualité exigée de rassembleur comme tous les membres d’honneur de notre association.

Biographie de Déogratias Buhamba Hamba

De ses vrais noms, Déogratias BUHAMBA HAMBA BISIMWA IRENGE. il est le fils de Monsieur Sylvestre BUHAMBA HAMBA et de Madame Thérèse M’CHINESHA. Né à Bukavu dans le Quartier Nyamugo le 19 Septembre 1952. Il grandi à Buholo IV et a fait ses études primaire au Collège Notre Dame de la Victoire (Collège Alfajiri : NDLR). Il fait également ses études secondaires au petit séminaire de Mugeri.

Il passa par la suite une année à l’Athénée d’Ibanda avant de terminer en Latin – Philo au Collège Notre Dame de la Victoire (Collège Alfajiri). Plus tard, il faisa ses études Universitaires à l’Université Lovanium de Kinshasa avec deux années de service militaire. Il obtint sa Licence en Economie – Mathématique, spécialité Math Econométrie, Statistiques, Recherche opérationnelle et finances.

Il commença sa vie professionnelle à l’âge de 22 ans et 30 ans. il travailla durant dans une Entreprise privée où il occupa les fonctions de directeur Commercial, Directeur technico-commercial, Directeur financier et enfin Directeur administratif et financier . Pendant 2 ans ; il a été Représentant pour le Congo-Kinshasa et Brazzaville d’une société d’exportation japonaise basée à OSAKA ( Japon) avant d’être désigné Gouverneur de la province du Sud- Kivu par un décret présidentiel.

Quelques témoignages sur le défunt

« C’est un homme chic et propre ; on le surnommait déjà gouverneur émérite au vu de tout ce qu’il a fait pendant qu’il était gouverneur et après. Il était franc dans son langage. Nous nous joignons à la famille pour donner nos condoléances » témoigne l’un des agents du gouvernement provincial.

Remplacé par Célestin Chibalonza Byaterana en 2007, Déogratias fut député provincial du Sud-Kivu élu aux élections de 2006 et investi en décembre 2007 (Voici une liste des gouverneurs du Sud-Kivu). Il laisse une veuve et plusieurs orphelins.

Samedi chaud, un jour pas comme les autres. Les membres de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) en sigle, sont en attente de leur Président Monsieur Gustave Bagayamukwe

Il a longtemps été absent aux yeux des siens, et aujourd’hui il revient après plusieurs années qu’il a passé dans la détention à Kinshasa. Rappelons que l’Arrivé de Gustave Bagayamukwe est une victoire pour les Sud-Kivutiens et tous les congolais en général. Ce défenseur des Intérêts du Kivu qui a longtemps été incarcéré injustement et illégalement dans la Prison Militaire de Ndolo est aujourd’hui de retour en famille.

Arrivé de Gustave Bagayamukwe à Bukavu, Une attente chaleureuse au Port IHUSI

Nous pouvons observer une foule des jeunes étudiants, des Mamans de plusieurs groupes et associations du Sud-Kivu, plusieurs délégations venant de tous les coins du Sud-Kivu en uniforme Blanc et d’autres en uniformes jaunes, tous en attente de l’Homme de Bukavu (Bagus) le leader réellement Indépendant.

Attente de Gustave Bagayamukwe

On peut lire le texte sur les T-Shirts « La Province Du Sud-Kivu Glorifie Dieu Et Accueille Gustave Bagayamukwe L’homme De Bukavu« .

Deux grandes personnalités importantes font le sujet de l’attente. Il s’agit de Monsieur Gustave Bagayamukwe Tadji et Mbonekube Wa Kahule qui, tous deux ont été victime d’une injustice politique et aujourd’hui ont bénéficié d’un mesure de Grâce signée le 16/01/2018 et mise en application le Samedi 03 Février 2018. Ils sont enfin Libre.

Chers frères et sœurs,

Il y a exactement un mois qu’il vous avait plu de nous engager dans la compétition démocratique visant à gagner le poste de Gouverneur de notre Province tout en étant bien informé de notre situation de détenu spécial que nous sommes.

A l’occasion de notre élimination au premier tour de cette compétition, nous devons vous dire tout simplement : merci pour cette complicité renouvelée et cette grande marque de confiance et d’attachement aux valeurs cardinales que nous incarnons et que nous défendrons toujours pour les intérêts de notre province.

Nous devons vous assurer que votre objectif politique a été atteint, car cette candidature populaire nous a permis de comprendre de nos institutions, que tout en nous gardant en détention, elles nous reconnaissent en même temps le droit de jouir de nos droits civils et politiques. Nous en sommes très fier.

Il nous reste à encourager nos représentants, députés provinciaux, à aller jusqu’au bout de la logique pour un vote réellement utile pour le grand bien de toute notre population du Sud-Kivu.

Nous promettons d’ores et déjà, au gagnant du second tour, toute notre disponibilité à l’accompagner conformément à notre discours programme qui reste celui que plus de 350 élites intellectuelles du Sud-Kivu avaient proposé à l’issue du séminaire-atelier de Kinshasa en avril 2010, comme voie de sortie de la misère du peuple pour une bonne gouvernance et une paix durable au Sud-Kivu.

Espérant cette fois, nous revoir bientôt chez nous, encore MERCI à tous et à bientôt. Nous vous prions de croire à notre profond attachement au sol de nos ancêtres.

Très cordialement

Gustave Bagayamukwe Tadji.

Kinshasa, le 26 août 2017.

Au fil des temps et des années, le constat est clair. La rigueur et l’intransigeance de la population du Sud-Kivu ne lui a pas du tout profité et encore moins favorisé le développement de cette province. En effet, une analyse comparative portée sur les 20 dernières années qui coïncident avec la fin du règne de la dictature mobutienne (1996 à l’Est), laisse croire à première vue que le Sud-Kivu est la seule province de notre pays à avoir refusé d’être gouverné par ses propres fils.

Pendant toute la durée de la 2ème République, la grande Province du Kivu avec comme chef-lieu Bukavu a connu des problèmes politiques (changements successifs des gouvernants) et sécuritaires (réfugiés rwandais et burundais) qui n’ont pas impactés si négativement le social de la population et le processus de développement de notre province comme ce qui nous est arrivé à partir de la fin de ce régime. Tous les gouvernants à tous les niveaux étaient nommés parmi les zaïrois originaires de n’importe quelle province de notre pays. Et les choses semblaient rencontré les aspirations de toutes nos populations, en ce compris, toutes les communautés, les ethnies et tribus des actuelles provinces du Nord-Kivu et Maniema à l’époque encore districts de Uvira, Goma et Kindu, concentrées dans la ville de Bukavu, chef lieu de province d’où émanait la gestion de toute la province.

En 1988, quand le régime mobutu prend conscience des difficultés de gestion administrative de ce pays continent et décide de la création des 26 provinces afin de rapprocher les gouvernants des gouvernés, la Province du Kivu est choisie pour test de ce processus qui devrait s’étendre progressivement sur les autres provinces après évaluation des avantages et inconvénients. Le Grand Kivu donne ainsi naissance à trois provinces : Le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu qui garde la capitale Bukavu comme chef lieu. Les événements qui suivront n’ont plus permis au régime de l’époque d’évaluer comme prévu les effets de cette nouvelle formule de gouvernance afin de l’étendre ou non au pays tout entier.

C’est en 2010, suite aux difficultés patentes de la 3ème République à gouverner spécialement la province du Sud-Kivu, que nous nous sommes senti interpellés, nous membres de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) pour évaluer exhaustivement la situation générale de cette province face à la problématique de sa gouvernance.

Tout est partie de ce rappel à Kinshasa de Monsieur Louis Léonce Muderhwa, 2ème Gouverneur de province élu démocratiquement par la majorité au pouvoir et poussé à la démission dans les mêmes circonstances que son prédécesseur, à un moment où la population, pour sa part, exigeait la démission du bureau de l’Assemblée Provinciale. Tout permettait de penser à l’instauration d’un état de siège au Sud-Kivu pour des raisons obscures. C’est dans ces conditions qu’il nous a paru impérieux de réfléchir sur la situation générale au cous du séminaire atelier organisé à cet effet du 16 au 18 avril 2010 à Kinshasa et qui a réunit 350 membres de notre élite intellectuelle.

Premier constat : dans le même temps (1996-2010), les mêmes circonstances (occupation et démocratie), sous les mêmes régimes (AFDL, RCD, 1+4, PPRD et alliés) et avec les mêmes difficultés (réfugiés et groupes armés), la province du Sud-Kivu compte 16 gouverneurs de province (12 effectifs et 04 intérimaires) alors que le Maniema et le Nord-Kivu n’en compte que trois correspondant aux changements normaux à la suite des changements des régimes successifs dans cette partie du territoire national.

  1. Révérend Pasteur KYEMBWA Walumona (Fin 2ème république)
  2. Professeur Anatole BISHIKWABO CHUBAKA (Début AFDL)
  3. Professuer Jean MAGABE
  4. Monsieur Norbert KANTITIMA BASHENGEZI (Début RCD)
  5. Monsieur Patient MWENDANGA
  6. Monsieur CHIRIBANYA
  7. Monsieur Jean Pierre MAZAMBI
  8. Monsieur Augustin BULAIMU WITE NKATE
  9. Monsieur Déogratias BUHAMBAHAMBA (1 + 4)
  10. Monsieur Célestin CHIBALONZA (Début démocratie)
  11. Monsieur Louis Léonce MUDERHWA
  12. Monsieur Marcellin CHISHAMBO (2010 à ce jour)

Et les quatre Gouverneurs intérimaires: Monsieur Didace KANINGINI, Monsieur Ignace MUPIRA MAMBO, Monsieur Richard WATUNAKANZA, et Madame Aurelie BITONDO.

Il sied d’indiquer que sous l’occupation du RCD, Un autre gouverneur et un vice gouverneur étaient nommés par Kinshasa, avec résidence à Kinshasa: Monsieur Modeste MUSAMBA et Madame

Deuxième constat: Pendant toutes ces années, certains projets repris chaque année au budget de l’Etat depuis 1996 jusqu’en 2010, n’ont jamais connu ne fut ce qu’un début d’exécution. Il s’agit notamment :

  1. La modernisation de l’Aéroport de Kavumu : 10.686.509.900 CDF
  2. La Route Kavumu-Kalehe-Goma: 4.753.000.000 CDF
  3. L’Hôpital de Référence de Bukavu :475.300.000 CDF
  4. L’INERA-Mulungu: 237.650.000 CDF
  5. Le CRSN-LWIRO: 149.240.065 CDF
  6. Le barrage de KABIRA à Kalehe : 2.901.200.000 CDF
  7. La Sucrerie de Kiliba : 475.300.000 CDF
  8. La Cimenterie de Katana : 743.960.473 CDF

Il appert que ni le gouvernement Central, ni les différents gouvernements provinciaux successifs ne se sont jamais posés la question de pourquoi tous ces projets n’ont pas connu un début d’exécution d’une part et pourquoi le budget de l’Etat continue à reprendre pendant 14 ans des montants qui ne sont pas utilisés pourtant destinés aux projets  bien identifiés depuis.

Après nos investigations, aucune autre raison que le fait qu’aucun des tous ces gouvernements provinciaux successifs n’a eu le temps matériel de travailler effectivement. A peine un gouverneur nommé entrait en fonction, la population demandait son départ et dans cette gué-guerre quasi permanente la province du Sud-Kivu n’a pas été gouvernée pendant 14 ans.

Il est clair que notre population a toujours été politiquement mûre et étroitement liée aux valeurs républicaines d’instauration d’un Etat de droit et aux valeurs traditionnelles qui constituent la trame de la vie communautaire. Aussi, elle a toujours exigé des hommes d’état et spécialement de ses propres fils  d’observer des valeurs positives rigoureuses dont l’Excellence et l’Élitisme en toute circonstance pour mériter son accompagnement.  Cette intransigeance n’a d’égale que l’attachement à ces valeurs.

La question à laquelle nous devrions tous répondre est celle de savoir si cette rigueur absolue est une chance ou un obstacle au développement du Sud-Kivu? Est ce un frein à la démocratisation, à la décentralisation et à la modernisation? Quel impact sur la gouvernance? Et pourquoi, cette population ne s’est jamais accordé sur une personne qu’elle pourrait imposer à tous?

Des réponses dans d’autres articles sur ce site internet ou dans nos écrits.

 

Depuis le 10 février 2013 à ce 10 novembre 2016, Gustave BAGAYAMUKWE TADJI est aux arrêts à Kinshasa, éloigné de sa famille et de sa base naturelle « BUKAVU » de plus de 2000 km de distance par vol d’oiseau.

Il avait passé les 100 premiers jours dans un cachot de l’ANR-Kinshasa, sans aucune visite de ses proches et sans aucune assistance juridique, avant d’être transféré le 23 mai 2013 à la Prison Militaire de Kinshasa à Ndolo.

Ce patriote rassembleur, membre fondateur de ADIB, exerçait la fonction de Secrétaire Général depuis la création de l’association en 1995 jusqu’en 2010, quand l’Assemblée Générale le porte à la présidence du Comité Directeur de l’OBSERVATOIRE-ADIB. C’est en ce moment là, qu’il tient son bâton de pèlerin pour aller prêcher le message de paix, d’amour et d’union dans le Sud-Kivu profond à l’endroit de toutes les communautés des tous les territoires de cette province cosmopolite qui souffrait d’une instabilité politique et d’une haine intertribalo-ethnique créée essentiellement par les événements de 1996 et les discours politiques qui s’en étaient suivis. Il réussit à rassembler les populations que les discours politiques avaient éloignées. A la fin de sa mission comme pour fêter sa victoire et montrer à la face du monde que parler « Amour, Union et Unité » pouvait rassembler des populations ennemies. Il a fait danser ensemble « la chanson fétiche de ADIB »tous les groupes folkloriques des toutes les tribus du Sud-Kivu en signe de réconciliation et ce , en présence des autorités politiques et coutumières de la province. Ceci s’est passé le 27 aout 2010 au stade de la concorde de Kadutu que les populations de certaines tribus n’avaient plus fréquenté depuis une dizaine d’années auparavant. Cet acte mémorable pour la province avait été précédé par un séminaire de réflexion qui avait réuni à Kinshasa autour de 350 membres de l’Association et sympathisants, élites intellectuelles originaire du Sud-Kivu autour d’une même table pour baliser l’avenir de la province du Sud-Kivu,.  Il a conduit également plusieurs missions de pacification, de réconciliation et résolution des conflits dans le grand Kivu.

Gustave BagayamukweCet homme qui fait preuve de dignité, d’intégrité, d’honorabilité et d’humilité a toujours prône l’Élitisme et la culture de l’Excellence en lieu et place des quotas tribalo-ethniques et paritaires comme mode de gestion. Il s’est toujours placé au-dessus des intérêts particuliers mesquins, la défense des intérêts de la communauté étant son cheval de bataille.

Il a le statut de prévenu sans infraction, car, celle prétendue et qui aurait justifiée sa détention ayant été amnistiée par la loi du 11 avril 2014. Il continue à subir toute sorte d’injustice et de manipulations politiques qui le privent de ses droits humains (accès aux soins appropriés), ses droits patriotiques et de sa liberté.

Les Sud-Kivutiens ne restent pas indifférents face à cette injustice, ils crient jours et nuits plaidant pour la libération immédiate de l’HOMME DE BUKAVU, notre Papa, le Rassembleur Gustave Bagayamukwe, Ingénieur spécialisé en Electronique Indusrtrielle, en télecommunications aéronautique et bancaire, en Systèmes et Réseaux informatiques. C’est l’intellectuel congolais parfait et par excellence, pour qui la raison prime toujours sur les sentiments.

  1. Démocrates jusqu’à la moelle des os :, nous nous opposons avec fermeté à cette vraie-fausse démocratie qui s’installe un peu partout en Afrique principalement sous deux variantes : d’un côté, une sorte de dictature « démocratisée » (présente dans la majorité des Etats africains) qui s’emploie à couvrir d’une mince couche de « vernis démocratique » des régimes fondamentalement dictatoriaux ; de l’autre, des « démocraties de façade » dont le seul mérite est de réussir parfois à évacuer de la scène politique, des têtes restées à l’affiche pendant dix, vingt voire trente ans, tout en laissant parfaitement intacts les grands maux (tribalisme, népotisme, corruption et mégestion généralisées, infantilisme politique, « non développement », violations massives des droits et des libertés …) dont nos pays et nos populations n’ont jamais cessé de souffrir.
  2. Démocrates conscients des réalités sur le terrain, nous prônons une démocratie de proximité, une démocratie qui, afin de garantir la participation effective de chaque citoyen, tient dûment compte des capacités réelles de celui-ci, lui offrant ainsi,  en toutes circonstances, la possibilité de donner le meilleur de sa … citoyenneté. Basée sur une sorte de division scientifique du travail, cette démocratie de proximité permettrait du même coup de protéger les compatriotes les moins avisés contre les discours populistes, démagogiques et souvent mensongers, en ne sollicitant leur participation, sous une forme ou une autre, que là où ils pourraient effectivement s’exprimer et agir de façon responsable.
  3. Démocrates exigeants, nous nous référons constamment à l’excellence et au mérite, non seulement dans le chef de celui ou celle à qui est confié, pour un temps, le destin du pays, de la province, de la ville, de la commune, de la collectivité … mais aussi dans le chef de celui-là même qui, à travers le vote, donne ou retire le pouvoir de gouverner, à savoir : LE CITOYEN.

Aujourd’hui, l’Etat peine à assumer ses responsabilités, l’aménagement du Territoire se fait au petit bonheur, par l’usage cavalier des notions de base de la Décentralisation, des normes de création des entités territoriales décentralisées.
Et le comble, c’est que l’autisme, l’aveuglement politique, la gabegie financière se sont confortablement installés dans le chef du leadership conduisant à l’inanité toute initiative de développement.

En visite de recherche au Kivu au cours de l’année 2009, une radio locale interrogeait les auditeurs sur la signification de la visite d’une très haute autorité du pays dans cette partie du territoire. « Que cette autorité vienne ici ou pas, cela ne change rien dans ma vie. On y est habitué. C’est pour sa femme et ses enfants qu’elle travaille.

Donc sa venue me laisse totalement indifférent ! « Cette réponse que j’écoutais me laissa ébahi et interpellé. Il en est de même des propos que je pus glaner au niveau de la société civile sur l’assemblée provinciale et le gouvernement provincial dans leur quête pour l’amélioration des conditions de vie de leurs constituants.

Les contours de cette conférence peuvent se résumer autour de la problématique ci après : que faut – il faire après les élections ? Un vote à l’assemblée provinciale constitue-t-il un gage certain et un instrument réel de légitimation de l’exercice du pouvoir ?
Quelle passerelle ou rapports doit on établir entre performance politique (gagner et maintenir le pouvoir, assurer la représentation des gagnants et maintenir les solidarités et assises) et performance économique (avec ses impératifs administratifs de sélection selon le mérite, de jugement sur les questions d’opportunité, de vision économique, de planification et
de dynamisme à infuser dans les groupes ?). Le leadership politique est-il compatible avec le leadership économique, social et traditionnel et comment les paliers partenaires de la société civile peuvent ou doivent-ils cohabiter au Sud-Kivu ? Bref, pourquoi tant d’instabilité politique au niveau provincial ? Les peuples peuvent ils être gouvernés contre leur gré et doit-on les imposer des leaders ? Selon certaines recherches, il est plus facile de gagner les élections que de gérer l’après élection, de diviser que de rassembler et de transformer le leadership politique en leadership économique. Par ailleurs, le leadership intellectuel manque souvent de pragmatisme et de stratégie pour utiliser son savoir, en vue soit de conseiller correctement les rois et de servir honnêtement le peuple, les deux sans se prostituer, ou de capitaliser toujours sur leur savoir pour assumer un rôle économique et social perceptible. Il est difficile de se muer en Tarzan sans cerveau, sans muscles et sans expérience issue de la vie dans la jungle.