Assassinat du médecin directeur de l’Hôpital général de Kasenga, le Docteur Gildo BYAMUNGU MAGAJU, dans la nuit du jeudi 13 avril au vendredi 14 avril 2017 par des personnes identifiées comme des bandits à main armées à son domicile.

Le Dr. Gildo Byamungu avait été admis à l’HGR Uvira après avoir été blessé quelques heures plus tôt par balles par des bandits à son domicile. D’après des sources proches de l’enquête ouverte à ce sujet, la victime travaillait sous la paillote de sa parcelle durant la nuit du jeudi à vendredi, lorsque ses assassins ont pénétré dans sa concession en escaladant la clôture. Ils ont tiré sur la victime.

Croyant le Dr. Gildo Byamungu mort,  les malfrats ont pris son ordinateur, son téléphone portable ainsi que plusieurs documents de valeur trouvé sous la paillote avant de disparaître dans la nature.

Gildo Byamungu grièvement blessée a été acheminée par ses proches à l’hôpital de référence d’Uvira, qui a jugé urgent de l’évacuer vers Bujumbura pour des soins appropriés.

Gildo Byamungu
Le corps du Dr. Gildo Byamungu

Mais arrivé à la frontière, le convoi du blessé a dû rebrousser chemin. La frontière ne pouvait pas être ouverte, leur ont fait savoir les agents de la sécurité frontalière.

Ayant perdu beaucoup de sang, le docteur Gildo Byamungu a succombé à ses blessures lorsque le convoi a regagné l’hôpital de référence d’Uvira.

Pour l’instant,  le mobile de cet assassinat n’est pas encore connu. Les services de sécurité ont cependant retrouvé plusieurs douilles des balles sur le lieu du crime, précisent des sources proches de l’enquête.

D’après les mêmes sources, la victime et le personnel de son hôpital avaient fait plusieurs fois l’objet des menaces de mort de la part des hommes armés. Cet hôpital avait par ailleurs subi des attaques armées au cours de l’année dernière.

Une situation qui avait poussé les autorités locales à doter Dr Gildo Byamungu d’une escorte de la police, avant de la retirer récemment.

A l’hôpital de référence d’Uvira, les femmes enceintes venues ce matin pour la consultation sont dans la consternation, rapportent des témoins.

Source: Radio Okapi

 

La nuit du vendredi 10 février 2017, un opérateur minier du nom d’Alexis Rubango a été abattu par des inconnus, devant sa résidence dans la commune de Kadutu à Bukavu (Sud-Kivu).

La nouvelle de cet assassinat a plongé la population Bukavienne dans la psychose mais elle a aussi surchauffé les esprits des gens à Mukungwe, village natal de la victime, situé dans le groupement de Mushinga, à 64 Km à l’Ouest de Bukavu, en territoire de Walungu (Sud-Kivu).

Remontées face à cette tuerie, certaines personnes se sont résolues de descendre dans le carré minier de Mukungwe, concédé à la société BANRO mais encore exploité par les creuseurs artisanaux avec le consentement du propriétaire.

Deux maisons y ont été pillées et deux autres incendiées par la population en colère.

Selon un membre de la famille du défunt, ce sont plutôt les militaires commis à la sécurisation de Mukungwe qui se sont livrés au pillage des biens des populations.

De son côté, l’administrateur du territoire de Walungu a souligné que les militaires qui assurent la sécurité de ce site minier ont maitrisé la situation en recourant aux tirs de sommation.

L’administrateur a immédiatement convoqué un  conseil territorial de sécurité pour éviter le dérapage avant et pendant le transfert du corps d’ Alexis Rubango dans son village natal.

La dépouille de l’illustre disparu est encore gardée à la morgue de l’Hôpital général de référence de Bukavu.

L’assassinat d’ Alexis Rubango intervient au lendemain du meurtre d’une femme cambiste à Nguba, dans la commune d’Ibanda (Bukavu).

La population s’inquiète surtout du fait que les auteurs de ces meurtres ne sont jamais identifiés.

Encore un cas d’assassinat enregistré à Bukavu la nuit du 8 février 2017 vers 19 heure à Nguba, une cambiste tuée par balle par les malfrants.

La victime « Maman Nsimire » est une veuve de 42 ans et mère de 6 enfants. Elle a été abattue devant son domicile au quartier Nguba dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu) par des hommes armés.

Josephine nsimire tué à bukavu
Le corps de Maman Josephine Nsimire dans son domicile
Josephine Nsimire - cambiste tuée à bukavu
Maman Josephine Nsimire: la cambiste assassinée à Bukavu

Des témoins rapportent que la victime rentrait chez elle lorsque des personnes armées ont tiré sur elle. Les assaillants ont ensuite emporté le sac de la victime qui contenait, selon des témoins, « beaucoup d’argent et de bijoux ».

La victime fut conduite à l’hôpital le plus proche par des passants, mais la cambiste y a succombé à ses blessures.

Ce jeudi, l’Association des cambistes de Bukavu (ASSOCABU) a dénoncé le regain d’insécurité dans la ville de Bukavu, déplorant « une attaque de trop » visant un changeur.

Cette même association a annoncé « une journée sans cambiste » ce vendredi. Pour son président, cette action a été initiée pour manifester le « ras-le-bol » des changeurs face aux attaques dont ils sont victimes.

Bukavu est dévenu une ville où l’assassinat a choisit domicile. Après les assassinats répetés en 2016, cette année semble aussi ameurt par les morts des fils et filles du Sud-Kivu.

Depuis décembre 2016, au moins 3 cambistes ont été attaqués par des hommes armés à Bukavu.

De leur côté, les autorités urbaines ont rappelé avoir décidé récemment de regrouper les cambistes dans des bureaux de change pour leur sécurité.​

Dans les grandes villes congolaises, les cambistes (appelés aussi changeurs) se placent généralement aux coins de rue pour effectuer des opérations de changer des monnaies.

Adib présente ses condoléances à la famille de la victime tout en condamnant les actes barbares que font les inciviques assassins en tuant injustement leurs frères et sœurs.

Bukavu une terre d’espoire ne doit pas être un champ d’assassinat. Combattons tous ces barbaries en disant non à l’insécurité dans notre chère province du Sud-Kivu.

Voici les fils défenseurs des intérêts du sud-kivu et membres de l’association pour la défense des intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) décedés et/ou assassinés. Nous rédigeons cet article en leur mémoire et au combat qu’ils ont menés pour le bien-être et le développement de notre chère province, la province du Sud-Kivu.

Personnalités décédées qui ont gérer ADIB depuis sa création:

Kurara MPova Patient

Baudouin Patient Kurara Mpova fut le  Président élu à la fondation de l’ADIB en 1995, il a dirigé l’association jusqu’à sa mort, le 25 décembre 2003 à Kinshasa. Parmi ses fonctions, il fut également le président national de la Fédération Congolaise de Football Association ( FECOFA).

Burhol Lambert

Burhol Lambert fut le premier vice président élu depuis la fondation de l’ADIB en 1995. A la mort de Kurara Mpova Patient, il prend la tête de l’association jusqu’à sa mort. Burhol Lambert fut le Professeur à l’UPN de Kinshasa.

Mugaruka Émile

Mugaruka Émile fut le premier conseiller et commisaire aux comptes de l’ADIB depuis sa fondation en 1995 jusqu’à sa mort. Il fut le DGA de PetroZaire.

Basole Désiré

Basole Désiré fut le premier Trésorier de l’ADIB depuis sa fondation en 1995 jusqu’à sa mort survenue en 2013. Il occupait aussi la fonction du Directeur chez Plastica.

Bigomokero Gérard

Bigomokerp Gérard est membre fondateur de l’ADIB et fut un cadre à la BCC.

Bussy Kalyungulyungu

Bussy Kalyungulyungu fut Conseiller et membre de l’Observatoire ADIB, (Structure mise en place en 2010). Il a fait le plaidoyer des résolutions issues du séminaire-atelier sur la problématique de la gouvernance au Sud-kivu. Il a quitter ce monde en 2011.

Mugomoka Mbonwa Drocele

Mme. Mugomoka Dorcele fut Membre de l’Observatoire ADIB chargée de la commission socio-culturelle. Elle est décedée en 2012.

Samba Kaputo Lentement

Oraison funèbre officielle par ADIB. Il fut conseiller spécial du chef de l’état.

Personnalités modèles, incarnation de l’idéal ADIB décédés :

Mgr. Christophe MUZIHIRWA (1996)

Mort assassiné le 29 octobre 1996, Mgr. Christophe Munzihirwa, Archevêque de Bukavu, est abattu lors de la prise de la ville par les forces de l’AFDL (L’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) de Laurent-Désiré Kabila.

Pascal KABUNGULU (2005)

Mort assassiné en juillet 2005, Pascal Kabungulu Kibembi a été tué à son domicile par un groupe d’hommes armés. Il figurait parmi les principaux défenseurs des droits humains de la République démocratique du Congo et était souvent en conflit avec les autorités gouvernementales et les groupes armés à cause de sa vérité apparente et son esprit de combativité. Ses meurtriers n’ont toujours pas été jugés.

Serge MAHESHE (2007)

Mort assassiné le 13 juin 2007, Serge Maheshe, fut secrétaire de rédaction de la Radio Okapi à Bukavu, il fut assassiné prêt de chez lui par des bandits armés pendant qu’il sortait du service.a

Didace NAMUJIMBO (2008)

Assassiné le 21 novembre 2008, Didace Namujimbo a été abattu d’une balle à la tête par des inconnus la nuit près de son domicile au quartier Ndendere.

Floribert CHEBEYA (2010)

Mort assassiné à Kinshasa le 02 juin 2010, Floribert Chebeya, président de l’ONG « La voix des sans-voix » (VSV), célèbre défenseur congolais des droits de l’homme, a été retrouvé mort dans sa voiture dans la banlieue de Kinshasa. Un crime qui a défrayé la chronique tant en République démocratique du Congo (RDC) qu’à l’étranger.

Général Mbuza Mabe

Baptisé L’homme de Bukavu par ADIB pour avoir vaincu par abnégation héroïque la rebellion Mutebutsi a Bukavu.

Une pharmacienne du nom de REHEMA NAVOTE a été abattue par des personnes armées et non identifiées ce jeudi 19 janvier 2017 à quelques mètres du pont MULONGWE. C’était vers 19 heures quand REHEMA NAVOTE communément appelée « MAMAN DE LA NATION » fut tuée par une balle alors qu’elle était dans sa pharmacie très connue à Uvira sous le nom « DE LA NATION » pour ses prix bas.

Selon les informations à notre possession, les bourreaux auraient investi la pharmacie et tiré à bout portant sur la victime, qui a succombé de ses blessures. Son fils aîné qui était tout près de la porte du domicile a reçu aussi une balle à la jambe, et suit des soins à l’hôpital général de référence d’Uvira.

Depuis le matin de ce vendredi 20/01/2017, La tension a été vive à Uvira le matin du vendredi 20 janvier 2017, toute les activités ont été paralysées sur toute l’étendue de la cité d’Uvira, et des manifestants en colère ont descendus sur la route pour protester contre ce énième cas d’assassinat. La RN 5 a été coupée au niveau du pont MULONGWE, aucune boutique n’a osée ouvrir ses portes et pas de transport en commun. Le motif de cet assassinat n’est pas encore connu, et les autorités disent ouvrir une enquête pour retrouver les malfaiteurs.

Signalons que UVIRA est devenu un terrain des assassins à main armée, en 2016 on a enregistré plus de 20 cas assassinat et de tentative de meurtre par les malfrant à main armée.

 

L’assassinat fait encore la une à Bukavu. Le Mardi 29 novembre 2016 dans les après midi, une religieuse Clara Agano kahambo est assassinée dans son bureau à la paroisse Mater Dei par des malfrats munis des couteaux.

Clara était responsable en charge de l’alphabétisation des filles adultes du centre  » Madeleine » à Mater Dei selon des sources proches de l’église catholique de Bukavu.

Assassinat d'une religieuse à Bukavu
Les religieuses de la paroisse Mater Dei pleurent Clara

Selon nos sources sur terrain, Clara a été assassiné par deux malfrats qui réussirent à pénètrent son bureau et l’assassiner avec des couteaux enfoncé au coup et au ventre. Ils ont également volé un colis d’argent en dollars et ont pris fuite.

La population à réussi à capturé l’un de malfrats nommé Papy du « Quartier latin« .

Ce malfrat à cité son oncle « Chance » du quartier Gihamba comme celui qui avait planifier l’assassinat de la Religieuse Sr Clara. Des milliers des jeunes furieux demandent à la police de transférer l’assassin  Papy à la justice pour y être jugé pour son crime.