L’accès dans presque tous les huit territoires de la province du Sud-Kivu à partir de la ville de Bukavu devient de plus en plus difficile suite au délabrement très avancé des routes.

C’est le cas de la route Bukavu-Mwenga jusque à Shabunda, la route Bukavu-Uvira jusqu’à Fizi, la route Bukavu-Minova ainsi que la route Bukavu-Hombo jusqu’à Bunyakiri.

En plus de l’écroulement des ponts jetés sur différentes rivières le long de ces tronçons routiers, il s’observe également des gros bourbiers qui empêchent une bonne circulation.

Cette situation fait que les transporteurs passent plusieurs jours afin d’atteindre l’un ou l’autre coin de la province ce qui est à la base de la hausse des prix des produits de première nécessité.

De même, les habitants ont du mal à écouler leurs produits champêtres vers la ville de Bukavu.

Nos sources signalent que même les routes d’intérêt provincial dites de desserte agricole et qui assurent la communication entre différents groupements dans certains territoires restent impraticables.

Cette situation inquiète les acteurs qui travaillent dans le monde humanitaire et qui sillonnent presque toute l’étendue de la province.

Le coordonnateur de l’ONG Appui aux Femmes Démunies et Enfants Marginalisés AFEDEM en sigle Christian Zihindula propose l’organisation des états généraux sur les infrastructures routières en province.

« …en tant que acteur intervenant aussi dans les routes de desserte agricole par la réhabilitation des voies d’accès, je conseillerais aux autorités de la République de faire des états généraux sur les routes autant nationales, provinciales que celles de desserte agricole… c’est une urgence, une extrême urgence… cela pourrait réunir le gouvernement provincial, la DVDA qui est un service spécialisé du ministère en charge du développement rural mais aussi l’Office des Routes et le cluster logistique qui est un partenaire important dans la mise en œuvre des projets des routes… », conseille Christian Zihindula.

Cet expert de la société civile ajoute qu’un plaidoyer doit être fait afin de pousser le gouvernement central à permettre à la province de retenir à la source les fonds générés par le Fonds National d’Entretien Routier FONER au profit de la réhabilitation des routes à l’instar du Nord-Kivu.

Samedi chaud, un jour pas comme les autres. Les membres de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) en sigle, sont en attente de leur Président Monsieur Gustave Bagayamukwe

Il a longtemps été absent aux yeux des siens, et aujourd’hui il revient après plusieurs années qu’il a passé dans la détention à Kinshasa. Rappelons que l’Arrivé de Gustave Bagayamukwe est une victoire pour les Sud-Kivutiens et tous les congolais en général. Ce défenseur des Intérêts du Kivu qui a longtemps été incarcéré injustement et illégalement dans la Prison Militaire de Ndolo est aujourd’hui de retour en famille.

Arrivé de Gustave Bagayamukwe à Bukavu, Une attente chaleureuse au Port IHUSI

Nous pouvons observer une foule des jeunes étudiants, des Mamans de plusieurs groupes et associations du Sud-Kivu, plusieurs délégations venant de tous les coins du Sud-Kivu en uniforme Blanc et d’autres en uniformes jaunes, tous en attente de l’Homme de Bukavu (Bagus) le leader réellement Indépendant.

Attente de Gustave Bagayamukwe

On peut lire le texte sur les T-Shirts « La Province Du Sud-Kivu Glorifie Dieu Et Accueille Gustave Bagayamukwe L’homme De Bukavu« .

Deux grandes personnalités importantes font le sujet de l’attente. Il s’agit de Monsieur Gustave Bagayamukwe Tadji et Mbonekube Wa Kahule qui, tous deux ont été victime d’une injustice politique et aujourd’hui ont bénéficié d’un mesure de Grâce signée le 16/01/2018 et mise en application le Samedi 03 Février 2018. Ils sont enfin Libre.

La ville de Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Elle présente une vue impressionnate avec sa multitude de collines. Suite à ce relief montagneux, on a l’impression que les maisons sont taillées les unes sur les autres utilisant comme matière de construction de base, la brique cuite. Cette ville surnommée la Suisse d’Afrique, au paravant Constermans-ville, est une ville où on est toujours entrain de faire deux exercices : soit on monte, soit on descend. Il est rare de rencontrer un terrain plat sur sa route. Découvrez donc les quartiers de la ville de Bukavu dans cet article:

Les Quartiers de la ville de Bukavu par Commune

Signalons dans cet article que la ville de Bukavu est situé à environs 35km de l’aéroport de Kavumu qui est le principal aéroport de cette province à une Bigarrure ethnique.,

La ville de Bukavu est composée de 3 grandes communes à savoir:

La Commune d’Ibanda

Cathedrale BUKAVU
La Cathédrale Notre Damme de la Paix de Bukavu construite dans les années 40

La commune d’Ibanda est la commune la plus urbaine de la ville de Bukavu, elle correspond à la commune de la Gombe de Kinshasa la capitale de la RDC car c’est là que se retrouvent pratiquement toutes les institutions de la province, dont, le gouvernorat. Elle est subdivisées en 11 grands quartiers à savoir:

  1. Nyamoma ou la Botte,
  2. Nyawera,
  3. Nyofo,
  4. Muhumba,
  5. Mukukwe,
  6. ISP,
  7. Nguba,
  8. Hippodrome,
  9. Nyalukemba,
  10. Ndendere et
  11. Panzi.

C’est dans le quartier de Panzi de la commune d’Ibanda, que se trouve l’hôpital de Référence de Panzi, où un grand nombre de femmes victimes de violences sexuelles dans cette province, sont soignées depuis plusieurs années, maintenant par le docteur Mukwege et de plusieurs autres médecins.

La Commune de Kadutu

Commune de Kadutu - Ancienne coopérative

La Commune de Kadutu est la commune la plus chaude de la ville de Bukavu car elle héberge les coins les plus chauds de la ville. Elle est appelée BANDAL-CITY car son mode de vie est très semblable à celui de la commune de Bandalungwa de la ville province de Kinshasa la capitale de la RDC. Elle comporte aussi 11 Quartiers à savoir:

  1. Kasali,
  2. Limanga
  3. Mosala,
  4. Nyamugo,
  5. Cimpunda,
  6. Kanjangu,
  7. Nyakaliba,
  8. Buholo I, II, III, IV, V, et VI
  9. Funu,
  10. ETPO et
  11. Nkafu.

On retrouve une forte concentration des bars, boites de nuit, mais également, un pourcentage très élevé de pollution sonore dans la commune de Kadutu. Pire encore, en plus des bruits des bars et autres, les boites de nuits ne sont pas construites pour la plupart, dans le respect minimum des normes.

La Commune de Bagira

La commune de Bagira

La commune de Bagira quant à elle, comporte seulement 5 quartiers à savoir:

  1. Quartier A,
  2. Quartier B,
  3. Quartier C,
  4. Quartier D et
  5. Mushekere.

La Commune Rurale de Kasha

Kasha est une commune rurale de la ville de Bukavu, elle n’a pas encore un statut officiel de la 4e commune de Bukavu après la commune d’Ibanda, de Kadutu et de Bagira.

L’Insécurité à Bukavu     

Le quartier Nyalukemba de la commune d’Ibanda, et le lieu appelé Essence du quartier PANZI, dans la commune d’Ibanda, sont les endroits les plus redoutés à Bukavu, en ce qui concerne l’insécurité. C’est là qu’on rencontre les différents ilots d’inciviques (bandits, voleurs, malfaiteurs). Ils peuvent être comparables aux quartiers de Kinshasa tels que Kingabwa, certains coins de Masina, Ndjili, etc.

Les Merveilles de la ville de Bukavu

En circulant pour la première fois dans la ville de Bukavu, plusieurs choses attirent l’attention et la curiosité:

Le Transport en Commun

En ce qui concerne d’abord le transport en commun, l’on remarque une abondance de taxis, taxi-bus, appelés TAC, ainsi qu’un très grand nombre de taxi-motos. Les taxis et les tacs sont tous marqués de numéros d’identification sur les côtés. Le port des casques par les Motards est obligatoire et respecté. On ne rencontre aucun «wewa» qui ne porte son casque sur la route.

Une autre chose qui accroche, c’est la propreté de ces véhicules de transport. Ils sont tellement en bon état et bien entretenus que certains visiteurs en provenance par exemple de Kinshasa, hésitent à les héler, tellement qu’ils pensent qu’ils ont à faire aux voitures personnelles.

S’agissant du coût du transport dans la ville, le taxi revient à 500fc, 400fc, et 300fc  selon qu’il s’agit d’un long, moyen ou court trajet souvent de Kadutu-Nyawera-Nguba-Douane ou de Bagira-Nyawera-Nguba-Douane.

Situation commerciale

En plus du grand marché de Kadutu, Bukavu compte plusieurs autres marchés de proximité, dont Nyawera, Nguba, Feu rouge, du port Mwanzi, qui alimentent la population en produits agro-alimentaires. Frontalier du Rwanda, bon nombre de produits que l’on retrouve sur le marché de Bukavu (lait, jus, eau, etc) provient aussi de ce pays voisin. A cause de l’insécurité dans les localités avoisinantes, entretenue par les Rwandais.

Le marché  de Bukavu est également alimenté par les produits alimentaires en provenance de Goma par les bateaux qui font des navettes nuit et jour. Il s’agit entre autre des pommes de terre, des fromages, des saucissons, etc.

Bukavu, anciennement Costermansville ou Costermansstad, est une ville de la République démocratique du Congo située sur la rive sud-ouest du Lac Kivu et la capitale de la province du Sud-Kivu. La ville compte environ 245 000 habitants, et quelque 250 000 autres dans la banlieue et les villages alentours. Bukavu est voisine de la ville rwandaise de Cyangugu.
Avec un relief montagneux, il offre un climat tropical de montagne en deux saisons : une saison sèche (qui dure environ 4 mois, de mai à août) et une saison de pluie pendant les autres mois de l’année.
Bukavu sert de décor au roman « Le lit des Ombres » de Victor Kathémo sous le nom de Saint Afrique Métropole.

Histoire

ISTM Bukavu

Ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de Bashi, ethnie shi). Il était dirigé par le « muluzi » Nyalukemba, lors de l’arrivée des premiers Européens dans le Bushi à la fin du xixe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut dire « le noble ou noblesse chez le Shi. La ville s’appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot ‘bu’nkafu’ (ferme des vaches). Bukavu fut fondée en 1901 par les autorités coloniales belges. En 1927, Bukavu fut rebaptisée Costermansville (ou Costermansstad en néerlandais) en l’honneur de Paul Costermans. En 1953, après une consultation auprès des « Européens », les autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation : Costermansville redevint donc Bukavu. La ville accueillait une importante population européenne sous le régime colonial. En 1967, Bukavu fut le théâtre d’une bataille opposant 600 soldats katangais et 170 mercenaires blancs aux 15 000 hommes du général Mobutu. Ces mercenaires, belges et français pour la plupart, étaient commandés par un aventurier belge, Jean Schramme. La bataille s’est soldée en novembre 1967 par la défaite des mercenaires et leur fuite vers le Rwanda.

Éducation

En rapport avec le système éducatif congolais, Bukavu compte de nombreuses écoles primaires. Celles-ci accueillent les élèves âgés de 6 à 12 ans. L’éducation primaire dure 6 ans et est sanctionnée par un certificat d’études primaires. Les élèves sont obligés de passer des contrôles réguliers pendant l’année scolaire. Ceux qui échouent se voient obligés de reprendre l’année. Après l’école primaire, vient l’école secondaire comportant le cycle d’orientation et les humanités. Les élèves sont admis dans un cycle d’orientation de 2 ans après leur certificat. Celui-ci est un tronc commun permettant d’approfondir la formation primaire, mais aussi qui ouvre à des choix pour une option précise aux humanités. Ce sont 4 années post cycle d’orientation. À Bukavu, les écoles les plus connues sont le Collège Alfajiri des Pères Jésuites (ex-Collège Notre-Dame de la Victoire), le Lycée Wima des religieuses de la Sainte-Famille (ex-Pensionnat Albert 1er), EDAC ISGEA le Collège Kitumaini, l’institut HODARI.

Économie

Bukavu possède un aéroport (Kavumu, code AITA : BKY ou code OACI « FZMA »).
Selon la société Jeppesen qui établit officiellement les cartes de navigation, l’aéroport comprend une piste de 6 562 pieds (soit 2 000 mètres) en asphalte située sur un axe Nord/Sud (164° pour la piste 17 et 344° pour la piste 35). Son aéroport s’élève à 5 657 pieds (environ 1 725 mètres) d’altitude et se situe entre le lac Kivu et la chaine volcanique du Kahuzi-Biega. Cet aéroport permet le transport des biens et personnes vers le Sud Kivu et le Maniéma principalement grâce aux petites compagnies aériennes locales car les infrastructures routières aujourd’hui sont inexistantes. Une à deux fois par semaine, l’aéroport est desservi par les compagnies nationales basées à Kinshasa. Elle possède aussi un grand port situé dans le territoire d’Uvira sur le lac Tanganyika (port de Kalundu) qui contribue en grande partie dans l’économie de celui-ci.

Évêché

Cathedrale BUKAVU

Cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix de Bukavu
L’archidiocèse de Bukavu (créé comme Vicariat apostolique du Kivu en 1912) a payé un lourd tribut aux différents conflits qui n’ont cessé de ravager la région du Sud-Kivu. Mgr Christophe Munzihirwa, jésuite, archevêque de Bukavu, fut assassiné le 29 octobre 1996 durant la prise de la ville par les troupes de l’AFDL de feu Laurent-Désiré Kabila, père de l’actuel président de la R.D.C. Après la seconde guerre d’août 1998, Son successeur, Mgr Emmanuel Kataliko, fut contraint à l’exil là où il fut précédemment évêque (à Butembo) par les autorités du RCD-Goma qui contrôlaient alors la région. Suite aux pressions populaires et de la communauté internationale, il rentra triomphalement à Bukavu en septembre 2000 pour décéder quelques semaines plus tard le 4 octobre 2000 d’un arrêt cardiaque lors d’un voyage à Rome, vraisemblablement épuisé par les mois de lutte incessante pour la défense du peuple du Kivu. Après un long intérim assuré par Mgr Joseph Gwamuhanya, ancien recteur de l’Université catholique de Bukavu (l’actuel étant l’Abbé Paul Kadundu), le Vatican désigna Mgr Charles Mbogha, évêque d’Isiro comme archevêque. Lors de sa messe d’intronisation, celui-ci fut frappé d’une attaque cérébrale qui lui paralysa partiellement le côté droit et l’obligea à s’absenter longuement de Bukavu. Il fut secondé dans sa tâche par Mgr François-Xavier Maroy, alors vicaire général puis évêque auxiliaire, jusqu’à son décès en 2005. Monseigneur Maroy a été nommé archevêque de Bukavu en 2006.

Administration

Mairie de Bukavu

Celle-ci est la liste incomplète des maires (auparavant appelés « bourgmestres ») ayant dirigé la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, RD Congo depuis l’Indépendance (1960 jusqu’à nos jours).

  1. Denis Maganga Igomokelo 1961-1964
  2. François Matabaro 1964-1967
  3. Daniel Birimwiragi 1967-1968
  4. Floribert Sukadi Bulayi 1968-1970
  5. Grégoire Sedei Sekimonyo 1970-1971
  6. Gilbert Kibibi wa Lukinda Umo 1971-1974
  7. Mosha Kayembe Dibwa 1974
  8. André Lokomba Kumuadeboni 1974-1979
  9. M’lemvo wa Maduda Yeka 1979-1981
  10. André Lokomba Kumuadeboni 1981-1982
  11. Me Nyaloka zizi Mata-Ebongo 1982-1984
  12. Ndala wa Ndala 1984-1986
  13. Shango Okitedinga Lumbahe 1986-1988
  14. Shemisi Betitwa 1988-1991
  15. Migale mwene Malibu 1991-1996
  16. Thaddée Mutware Binyonyo 1996-2000
  17. Roger Safari
  18. Adolphe Cirimwami
  19. Mathieu Ruguye
  20. Jean marie Murhula J.M
  21. Prospère Mushobekwa
  22. Mme Nzita Kavungirwa Kayange
  23. Guillaume Bonga Laisi
  24. Philemon Lotombo Yogolelo

Personnalités nées à Bukavu

  • Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme
  • So Kalmery, chanteur
  • Vital Kamerhe, économiste et homme politique
  • Lokua Kanza, musicien
  • Victor Kathémo, écrivain
  • Pierre Kompany, homme politique
  • Saïd Makasi, footballeur
  • Tony Marion, basketteur
  • Justin Macumu Balola R, catéchète
  • François-Xavier Maroy, archevêque
  • Paul Musafiri, homme politique
  • Sylvanus Mushi Bonane, homme politique
  • Prosper Nabyolwa, officier
  • Mweze Ngangura, réalisateur
  • Mutabesha B. Jean, Avocat
  • Raoul Shungu, footballeur
  • Alex Lumpali, enseignant d’économie et de géopolitique en Belgique
  • Joseph Amani Bitumba, comptable
  • Benoit Sel :hardware développement
  • Dev Assan Magendo: Professionnel de santé et Chercheur en Sciences de la Santé. – avec Marie, Moundani, Robert Saidi Okamba, Charlotte Kamusheru et 40 autres personnes.

Le mercredi 02 août, la Société Civile du Sud-Kivu à Bukavu a organisé une journée ville morte pour dénoncer la répression faite contre les manifestants de la marche pacifique du lundi 31 juillet visant à réclamer la publication par la CENI du calendrier global des élections présidentielles et législatives prévues pour avant fin décembre 2017.

Les manifestants ont été victimes des tires à l’arme lourde, bombe lacrymogène et des balles réelles. Nous avons un bilan grave d’une dizaine des blessés par balles, et beaucoup d’objets perdus et arrachés par la police.

Victime marche pacifique à Bukavu Victime marche de Bukavu

La société civile de Bukavu a demandé à toute la population de Bukavu d’observer une journée ville morte ce mercredi 02/08/2017. À Bukavu et dans tous les 8 territoires qui composent la province du Sud-Kivu. Pas de boutique ni marché ouverts, pas de banque ouverte. Pas de trafic moto ni voiture, ni travail à l’administration publique mal payée avec un taux de dollars sans nom.

Marche de Bukavu société civile de Bukavu police marche pacifique de Bukavu

La Société Civile en synergie avec tous les mouvements citoyens et les partis politiques de l’opposition ont exprimé à l’issue de la marche réprimée leur volonté de pousuivre leurs manifestations jusqu’à obtenir gain de cause. Dans l’immédiat, ils exigent :

  1. Qu’on leur laisse aller déposer leur mémo à la CENI ce jeudi 03/08/2017.
  2. Que ceux qui donné l’ordre de tirer sur les manifestants de ce lundi soient punis.
  3. Ici l’occasion de dénoncer aussi la hausse du taux de dollars et la cherté de la vie.

Ils ont également dénoncé le fait que le maire de la ville et le vice gouverneur ont montré leur limites, une incompétence notoire, une gestion légère de la province et la mairie et le non respect de la parole donnée, pour avoir ordonné à la police de tirer sur les manifestants pacifiques. Ils ne méritent plus de diriger cette province cosmopolite. Bref, Ils doivent partir.

A signaler qu’une plainte en bonne et due forme est en cours de rédaction pour crime contre l’humanité à charge du vice-Gouverneur. Le maire n’est pas épargné, selon un membre de la Société Civile.

ADIB Bukavu

Le Staff dirigeants de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB), en rencontre d’évaluation après la marche pacifique organisée par la Société Civile et réprimée sévèrement par la police ce lundi 31 juillet à Bukavu

Crash d’un hélicoptère de la Monusco ( Mission d’Observation des nations-unies en RDC): Un appareil de la Monusco vient de s’ écraser ce mercredi à l’ aéroport national de Kavumu à Bukavu ( Sud-Kivu). La monusco parle d’un décollage raté plutôt que d’un crash parce qu’il n’y a eu aucune victime parmi les passagers à bord. Les circonstances qui ont provoqué l’ accident de cet appareil de fabrication Puma ne sont pas encore connues jusqu’à présent, les enquêteurs de la Monusco font leur travail là dessus.

Ce crash d’un hélicoptère de la Monusco intervient après celui survenu à l’ aéroport de Mavivi à Beni en septembre 2016 qui n’ avait pas causé mort d’ hommes.

Crash d'un hélicoptère de la MONUSCO à Kavumu
Crash d’un hélicoptère de la MONUSCO à Kavumu

Pour rappel, la monusco est présente en RDC depuis 1999. Fin mars, le conseil de sécurité a adopté à l’ unanimité la résolution 2348 accordant ainsi un  nouveau bail de 12 mois supplémentaires à celle que l’ on qualifie de” mission la plus longue et la plus couteuse ” dans l’ histoire des missions de maintien de paix de l’ ONU.

Le bourgmestre de la commune de Kadutu, Kashama Munyole Bekao, a présenté à la presse et au maire de la ville, ce jeudi 16 mars 2017, un groupe de 19 présumés voleurs qui tracassent la population.

Munyole Bekao rassure que ces présumés bandits ont été attrapés dans une opération menée par le service de sécurité en collaboration avec les cadres de base de la commune. Il salue la bravoure de ses habitants et leur de continuer à collaborer avec le service de sécurité pour ramener la paix dans cette commune.

« Nous les avons attrapés vers 4heures dans une opération que nous avons commencée avant-hier. Nous remercions les jeunes de Cimpunda et nous leur demandons de dénoncer chaque fois qu’ils voient des bandits. Nous invitons la population à continuer à travailler en collaboration avec le service de sécurité pour la paix de nous tous », a-t-il dit.

Après les opérations, ces présumés stockent les biens volés dans une maison au niveau de la place appelée ONL. Parmi les objets volés rencontrés sur place figuraient 3 groupes électrogènes, 23 caisses de boissons, des matelas, des portes, des chaises, un seau contenant du chanvre et des ustensiles de cuisine.

Parmi ces présumés on note 12 hommes et 7 femmes. Tous appartiendraient au groupe des bandits dirigé par un certain Kabungulu connu sous le nom d’Avion, affirment d’autres sources.

Pour sa part, l’autorité urbaine a demandé qu’ils soient acheminés au parquet et punis conformément à la loi.

Source d’information: Jambordc.info

Un accident de circulation routière parvenu ce vendredi 17 mars 2017 sur la route Bukavu Kavumu au niveau de Murhesa fait plusieurs blessés. Cet accident des journalistes à Bukavu a été causé par excès de vitesse et qui a renversé le bus.

Accident des journalistes à Bukavu
Photo prise après l’accident des journalistes à Bukavu

C’était dans un minibus qui transportait des journalistes qui revenaient  de Kavumu pour la couverture de l’arrivée du vice-ministre de la justice dans cette capitale du Sud-Kivu.

Aucun mort enregistré dans cet accident des journalistes à Bukavu.  Cependant,  le chauffeur a grièvement été blessé.

Les journalistes à bord ont tous été transferés à l’Hôpital Général de Référence de Bukavu pour des contrôles sanitaires et tous  ont été liberés à 17h sans aucun problème particulier de santé selon Justin Kyange, le Directeur de la Radio Télévision Ngoma ya Kivu (RTNK) qui, l’un de ses journalistes était à bord du bus.

C’est dans la  nuit de ce dimanche à ce lundi 13 mars, que deux voleurs à mains armées ont été tués au quartier Ndendere dans la commune d’Ibanda. Ce matin, un corps gisant par terre a été retrouvé vers le centre universitaire de paix (CUP) situé sur avenue route d’Uvira.

Selon les habitants rencontrés sur place, les voleurs sont venus en groupe et voulaient s’introduire dans une maison où se trouvait un chien qui a réagi. C’est alors que le propriétaire de la maison a alerté les voisins qui lui sont venus au secours. Dispersés, deux d’entre les voleurs ont été attrapés avec des armes blanches que la population a utilisées pour les achever.

Contacté, le chef adjoint du quartier Ndendere, Placide Masenge, a confirmé le fait.

« Depuis 3 heures du matin, nous avons appris que les voleurs ont attaqué le domicile de maman Mauwa Muvunyi. La population a attrapé celui-ci et l’a tué. Les machettes que voici appartenaient à ces bandits. J’ai appris que l’autre a été tué vers 21heures, mais je ne sais pas où on l’a amené », précise-t-il.

De nos jours, des cas d’insécurité et des vols à mains armées sont enregistrés au quotidien dans la ville de Bukavu.

Source: JamboRDC.Info

La nuit du vendredi 10 février 2017, un opérateur minier du nom d’Alexis Rubango a été abattu par des inconnus, devant sa résidence dans la commune de Kadutu à Bukavu (Sud-Kivu).

La nouvelle de cet assassinat a plongé la population Bukavienne dans la psychose mais elle a aussi surchauffé les esprits des gens à Mukungwe, village natal de la victime, situé dans le groupement de Mushinga, à 64 Km à l’Ouest de Bukavu, en territoire de Walungu (Sud-Kivu).

Remontées face à cette tuerie, certaines personnes se sont résolues de descendre dans le carré minier de Mukungwe, concédé à la société BANRO mais encore exploité par les creuseurs artisanaux avec le consentement du propriétaire.

Deux maisons y ont été pillées et deux autres incendiées par la population en colère.

Selon un membre de la famille du défunt, ce sont plutôt les militaires commis à la sécurisation de Mukungwe qui se sont livrés au pillage des biens des populations.

De son côté, l’administrateur du territoire de Walungu a souligné que les militaires qui assurent la sécurité de ce site minier ont maitrisé la situation en recourant aux tirs de sommation.

L’administrateur a immédiatement convoqué un  conseil territorial de sécurité pour éviter le dérapage avant et pendant le transfert du corps d’ Alexis Rubango dans son village natal.

La dépouille de l’illustre disparu est encore gardée à la morgue de l’Hôpital général de référence de Bukavu.

L’assassinat d’ Alexis Rubango intervient au lendemain du meurtre d’une femme cambiste à Nguba, dans la commune d’Ibanda (Bukavu).

La population s’inquiète surtout du fait que les auteurs de ces meurtres ne sont jamais identifiés.