Samedi chaud, un jour pas comme les autres. Les membres de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) en sigle, sont en attente de leur Président Monsieur Gustave Bagayamukwe

Il a longtemps été absent aux yeux des siens, et aujourd’hui il revient après plusieurs années qu’il a passé dans la détention à Kinshasa. Rappelons que l’Arrivé de Gustave Bagayamukwe est une victoire pour les Sud-Kivutiens et tous les congolais en général. Ce défenseur des Intérêts du Kivu qui a longtemps été incarcéré injustement et illégalement dans la Prison Militaire de Ndolo est aujourd’hui de retour en famille.

Arrivé de Gustave Bagayamukwe à Bukavu, Une attente chaleureuse au Port IHUSI

Nous pouvons observer une foule des jeunes étudiants, des Mamans de plusieurs groupes et associations du Sud-Kivu, plusieurs délégations venant de tous les coins du Sud-Kivu en uniforme Blanc et d’autres en uniformes jaunes, tous en attente de l’Homme de Bukavu (Bagus) le leader réellement Indépendant.

Attente de Gustave Bagayamukwe

On peut lire le texte sur les T-Shirts « La Province Du Sud-Kivu Glorifie Dieu Et Accueille Gustave Bagayamukwe L’homme De Bukavu« .

Deux grandes personnalités importantes font le sujet de l’attente. Il s’agit de Monsieur Gustave Bagayamukwe Tadji et Mbonekube Wa Kahule qui, tous deux ont été victime d’une injustice politique et aujourd’hui ont bénéficié d’un mesure de Grâce signée le 16/01/2018 et mise en application le Samedi 03 Février 2018. Ils sont enfin Libre.

Chers frères et sœurs,

Il y a exactement un mois qu’il vous avait plu de nous engager dans la compétition démocratique visant à gagner le poste de Gouverneur de notre Province tout en étant bien informé de notre situation de détenu spécial que nous sommes.

A l’occasion de notre élimination au premier tour de cette compétition, nous devons vous dire tout simplement : merci pour cette complicité renouvelée et cette grande marque de confiance et d’attachement aux valeurs cardinales que nous incarnons et que nous défendrons toujours pour les intérêts de notre province.

Nous devons vous assurer que votre objectif politique a été atteint, car cette candidature populaire nous a permis de comprendre de nos institutions, que tout en nous gardant en détention, elles nous reconnaissent en même temps le droit de jouir de nos droits civils et politiques. Nous en sommes très fier.

Il nous reste à encourager nos représentants, députés provinciaux, à aller jusqu’au bout de la logique pour un vote réellement utile pour le grand bien de toute notre population du Sud-Kivu.

Nous promettons d’ores et déjà, au gagnant du second tour, toute notre disponibilité à l’accompagner conformément à notre discours programme qui reste celui que plus de 350 élites intellectuelles du Sud-Kivu avaient proposé à l’issue du séminaire-atelier de Kinshasa en avril 2010, comme voie de sortie de la misère du peuple pour une bonne gouvernance et une paix durable au Sud-Kivu.

Espérant cette fois, nous revoir bientôt chez nous, encore MERCI à tous et à bientôt. Nous vous prions de croire à notre profond attachement au sol de nos ancêtres.

Très cordialement

Gustave Bagayamukwe Tadji.

Kinshasa, le 26 août 2017.

Après une série de bras de fer qui aura durée près de 6 ans entre le Gouverneur Marcellin Cishambo et ses administrés, ponctuée par des motions de défiance initiées par les députés provinciaux de sa propre famille politique, la Province du Sud Kivu doit se trouver bientôt un 4 ème gouverneur en 10 ans.

Depuis les élections « démocratiques » de 2006, il y a eu Cibalonza Célestin, Louis Léonce Muderhwa et Chishambo Marcellin, tous recommandés par l’Autorité Morale, ensuite élus gouverneur de province au grand dam de la population, par les mêmes 36 députés provinciaux de la Majorité Présidentielle encore en fonction, puis rappelés à Kinshasa pour consultation et finalement poussés à la démission dans les mêmes conditions.

ADIB BUKAVU ADIB SUD-KIVU

Que veut la population du Sud-Kivu !!!!!!!! et !!!!!! Qui succedéra à Chishambo Marcellin????? 

Par sa décision N°047/CENI/BUR/17 du 02 aout 2017, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié la liste des candidatures recevables à l’élection des gouverneur et vice-gouverneur de province notamment pour la province du Sud Kivu où la vacance à la tête de l’Exécutif Provincial a été constatée et exprimée par la lettre de Monsieur le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, réf. N°25/CAB/VPM/MDNTERSEC/ERS/536/2017 du 14 juillet 2017, adressée à Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante. 

Sur les 41 formulaires retirés, neuf dossiers de dépôt de candidatures avaient été officiellement réceptionnés à la fermeture du bureau provincial de la CENI à Bukavu à la date du 25 juillet 2017 à minuit. Et par sa décision ci-haut citée, le Rapporteur de la CENI avait rendu public, le 02 aout 2017, comme prévu dans la décision N°044/CENI/BUR/17 portant convocation du scrutin et publication du calendrier, les sept noms des candidats retenus sur la liste provisoire et parmi lesquels figure le Gouverneur successeur à Marcellin Chishambo.

Suivant l’ordre alphabétique, il s’agit de : Aganze Chibembe Juste (Ind), Bagayamukwe Tadji Gustave(Ind), Mirindi Basheka Jean Pierre(Ind), Mudekereza Koko Constant(Ind), Mushi Bonane Sylvanus(Ind), Nyamugabo Bazibuhe Claude(MP), Zihindula Mushengezi Elie(UDDS)

Sans tarder et contrairement à toutes les fois précédentes, cette fois la population est décidée d’en découdre avec les candidats imposés. Elle élève la voix à travers la Société civile, les mouvements citoyens et tous les partis politiques de l’opposition pour accompagner le souhait du député provincial Rugusha, initiateur de la motion de défiance contre Monsieur Chishambo, dans la logique de contrer tout candidat originaire d’un parti politique et surtout de la Majorité Présidentielle.

En effet , la triste expérience de gestion des gouverneurs précédents imposés par l’Autorité Morale de la MP, vécue au Sud Kivu depuis 2006 et ailleurs dans beaucoup d’autres province recommande, aujourd’hui le soutien total à un candidat réellement indépendant des partis politiques et qui répond aux critères fixés dans le profil recommandé par l’élite intellectuelle du Sud Kivu à l’issue du séminaire atelier organisé à Kinshasa par ADIB du 16 au 18 avril 2010 sur « La Problématique de la Gouvernance au Sud Kivu », pour le choix des dirigeants politiques au Sud Kivu.

Il doit en plus  ; être patriote et rassembleur; avoir une bonne connaissance des relations inter-communautaires; avoir une expérience confirmée dans la gestion de la chose publique; être un bon communicateur; avoir un niveau de formation suffisant; une bonne connaissance de la province; faire preuve d’un sens élevé de dignité, d’intégrité, d’honorabilité, d’équité, d’humilité et d’altruisme; jouir d’une bonne réputation; être au-dessus de tout soupçon de malversation financière et autres crimes 

Gustave bagayamukwe detenu politique en rdc

Bien qu’il soit encore détenu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa sans jugement et sans aucune infraction, la population Sud-Kivutienne ne jure que pour cet homme capable de répondre à ses besoins pour le moment. Elle demande au pouvoir de lui ramener ce fils afin que sous son leadership, elle puisse poursuivre l’œuvre commencée avec lui et stopper en 2013 par son arrestation, celui d’Unir toutes communautés tribalo-ethniques du Sud Kivu vers un seul et même idéal, le développement de la Province.

Ce fils du terroir pour qui le bonheur du Sud-Kivu a toujours était un apostolat depuis plusieurs années, s’appelle Gustave BAGAYAMUKWE TADJI, affectueusement appelé « L’homme de Bukavu » et Président du Comité Exécutif de l’Association pour la Défense des Intérets du Kivu-Bukavu (ADIB).

Qui est il réellement et pourquoi Gustave BAGAYAMUKWE pour le Sud-Kivu maintenant ?

Gustave Bagayamukwe

Gustave Bagayamukwe, est l’un des membres fondateurs de cette association encore en vie. Il a conduit toutes les initiatives, les réflexions et les actions concrètes en faveur des nos populations au SudKivu. C’est le membre idéal qui incarne dans sa chair et son sang la vision politique de ADIB, et donc l’homme idéal pour matérialiser les recommandations issues du séminaire-atelier de 2010 pour une paix durable et une bonne gouvernance au Sud Kivu.

Il est bien connu partout dans tous les territoires. Il a la confiance et le crédit de toute la population pour avoir mené de main de maitre la caravane de plaidoyer des recommandations destinées aux différentes tribus dans la ville de Bukavu et tous les 8 territoires du Sud Kivu profond. Dans chaque entité, il avait rencontré les administrateurs de territoire, les chefs coutumiers, les responsables des différentes confessions religieuses, ceux des ONG, de la société civile, de la Fédération des Entreprises du Congo, des services de sécurité et même les groupes d’auto défense populaires éparpillés dans la province.

A cette époque où il était ainsi au chevet de la Province, aucune autre motivation que son amour profond pour la province. Aucune ambition politique ni intérêt personnel quelconque étant donné qu’il était encore un Haut Fonctionnaire de l’Etat à la Banque Centrale du Congo. 

Lisez et faites lire les documents téléchargeables sur les liens ci-dessous et visitez le site internet de l’Association créée depuis 1995 pour défendre les intérêts du Kivu-Bukavu, afin de connaitre davantage l’homme et ses actions.

ADIB BALISE L’AVENIR DU SUD KIVU (voir conclusion de la réflexion et programme d’actions élaborés par plus de trois cents élites intellectuelles originaires du Sud-Kivu en 2010 à la suite de la démission forcée du Gouverneur Louis Léonce Muderhwa, 55 jours après son rappel à Kinshasa par sa hiérarchie politique).

Télécharger Les Livres de l’ADIB

  • ADIB BALISE L’AVENIR DU SUD-KIVU

  • LA VISION DE L’ADIB

DEPART (Vision politique de notre association pour un développement harmonieux de notre pays), 

https://www.adib.cd

 

L’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) rappele à l’opinion et à ses membres que ce vendredi 10 février 2017 sera un jour de prière et de méditation pour toutes les personnes qui connaissent Gustave Bagayamukwe, le Président de l’ADIB appréhendé à Uvira le 10 février 2013.

Gustave bagayamukwe detenu politique en rdc

Ça va faire 4 années juste, jour pour jour, que le Président du Comité Exécutif National de l’ADIB, est détenu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa et ce, malgré l’amnistie de sa prétendue infraction de participation à un mouvement insurrectionnel en vigueur avec la loi numéro 14/006 du 11 février 2014.

 

Le Tribunal Militaire de Garnison de Gombe qui devrait décider de sa libération dans le jugement rendu en réponse à la demarche d’une organisation humanitaire internationale sur le dossier de Monsieur Gustave Bagayamukwe le 11 août 2016, s’est déclaré incompétent, cette décision étant du ressort du ministère de la justice qui aurait dû oublier de le libérer en 2014.  Dans ce jugement le Tribunal confirme son droit au bénéfice des effets de la loi d’amnistie de 2014.

Le Tribunal Militaire de Garnison de Gombe a montré clairement que toute décision concernant ce dossier était du ressort des instances politiques. 

Ensuite suivra la décision des parties prenantes au dialogue du Centre Interdiocésain de Kinshasa qui dans l’accord du 31 déc 2016, reprennent son nom parmi les figurent emblématiques qui devraient être libres en faveur des premières mesures de décrispation politique.

Hélas, il est toujours bloqué hospitalisé dans un hôpital militaire malgré son état de maladie grave qui nécessite des soins appropriés indisponibles dans notre pays.

Gustave bagayamukwe hospitalise en prison

L’urgence attestée par trois grands centres médicaux de Kinshasa et de Bruxelles depuis 8mois a été portée à la connaissance des autorités judiciaires civiles et militaires par sa famille biologique, par ses avocats, par ses médecins et par les organisations humanitaires nationales et internationales sans aucune suite depuis tout ce temps.

Le recours ultime demeure le Bon Dieu qui détient le véritable pouvoir et la véritable puissance qui puisse défier les humains. Nous devons donc continuer à glorifier le Seigneur afin que seule sa volonté s’exerce sur son sort.

Voilà pourquoi nous demandons à tous ceux qui le connaissent de près ou de loin d’observer une journée de prière et de méditation ce vendredi 10 février 2017 qui coïncide avec son quatrième anniversaire de détention. 

Actualite.cd nous informe que ce vendredi 13 janvier 2017 vers 21 heures, heure de Kinshasa, que le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité du Territoire, Monsieur Emmanuel Ramazani Shadari, a déclaré ce jour, au cour de la plénière sur les arrangements particuliers du dialogue politique global et inclusif du Centre Inter-diocésain de Kinshasa, qu’en application des mesures urgentes de décrispation politique convenues dans l’Accord signé le 31 décembre 2016 par toutes les parties prenantes à ce dialogue, trois détenus politiques emblématiques actuellement en prison, à savoir Messieurs Gustave BAGAYAMUKWE, Michel MBONEKUBE et Moise MONI DELLA devront être libérés ce samedi 14 janvier 2017. 
« Nous allons faire le Saint-Thomas jusqu’à  ce que nous les voyions physiquement dehors, » a déclaré Vital Kamerhe.
  Ecoutez Vital Kamerhe qui explique en bref le compte rendu de la réunion;


Toute la population de la Province du Sud-Kivu, les sympathisant du Président Gustave BAGAYAMUKWE ainsi que les membres de l’Association pour la Défense des Intérêt du Kivu-Bukavu (ADIB en sigle) se préparent à accueillir très chaleureusement, aussi bien à Kinshasa qu’à Bukavu, le Président National de cette illustre association membre fondateur de l’AETA et de la Nouvelle Société Civile du Congo. Ce patriote, humble serviteur de la Nation Congolaise vient de passer 4 années pleines en prison loin de sa base naturelle, le Sud-Kivu natal où il avait été appréhendé le 10 février 2013 et transféré à Kinshasa le même jour. Il aura passé successivement 100 jours dans un cachot des services de renseignement ANR à Kinshasa, 1190 jours derrière les barreaux de la prison militaire de Ndolo, 94 jours d’hospitalisation à la Clinique Ngaliema de Kinshasa et 143 jours à l’Hôpital Militaire Central du Camp Kokolo soit un total de 1527 jours de privation de liberté dont 237 jours de maladie grave nécessitant un transfert à l’étranger pour soins appropriés.    
Le retour imminent de l’Homme de Bukavu dans sa chère Province d’origine va surement redonner de l’espoir à la population du Sud-Kivu privée de leur leader de proximité, fédérateur de toutes les tendances politiques et rassembleur de toutes les communautés tribalo-ethniques  pendant toutes ces années.  Cet homme qui tient à son indépendance  politique, et à la promotion des valeurs positives dont la culture de l’Excellence, de l’Elitisme et du Cosmopolitisme état d’esprit qui lui permet d’être bien écouté partout où il prêche l’Union, l’Amour et l’Unité des Kivutiens autour de l’idéal de Paix et Développement.  
 

Depuis le 10 février 2013 à ce 10 novembre 2016, Gustave BAGAYAMUKWE TADJI est aux arrêts à Kinshasa, éloigné de sa famille et de sa base naturelle « BUKAVU » de plus de 2000 km de distance par vol d’oiseau.

Il avait passé les 100 premiers jours dans un cachot de l’ANR-Kinshasa, sans aucune visite de ses proches et sans aucune assistance juridique, avant d’être transféré le 23 mai 2013 à la Prison Militaire de Kinshasa à Ndolo.

Ce patriote rassembleur, membre fondateur de ADIB, exerçait la fonction de Secrétaire Général depuis la création de l’association en 1995 jusqu’en 2010, quand l’Assemblée Générale le porte à la présidence du Comité Directeur de l’OBSERVATOIRE-ADIB. C’est en ce moment là, qu’il tient son bâton de pèlerin pour aller prêcher le message de paix, d’amour et d’union dans le Sud-Kivu profond à l’endroit de toutes les communautés des tous les territoires de cette province cosmopolite qui souffrait d’une instabilité politique et d’une haine intertribalo-ethnique créée essentiellement par les événements de 1996 et les discours politiques qui s’en étaient suivis. Il réussit à rassembler les populations que les discours politiques avaient éloignées. A la fin de sa mission comme pour fêter sa victoire et montrer à la face du monde que parler « Amour, Union et Unité » pouvait rassembler des populations ennemies. Il a fait danser ensemble « la chanson fétiche de ADIB »tous les groupes folkloriques des toutes les tribus du Sud-Kivu en signe de réconciliation et ce , en présence des autorités politiques et coutumières de la province. Ceci s’est passé le 27 aout 2010 au stade de la concorde de Kadutu que les populations de certaines tribus n’avaient plus fréquenté depuis une dizaine d’années auparavant. Cet acte mémorable pour la province avait été précédé par un séminaire de réflexion qui avait réuni à Kinshasa autour de 350 membres de l’Association et sympathisants, élites intellectuelles originaire du Sud-Kivu autour d’une même table pour baliser l’avenir de la province du Sud-Kivu,.  Il a conduit également plusieurs missions de pacification, de réconciliation et résolution des conflits dans le grand Kivu.

Gustave BagayamukweCet homme qui fait preuve de dignité, d’intégrité, d’honorabilité et d’humilité a toujours prône l’Élitisme et la culture de l’Excellence en lieu et place des quotas tribalo-ethniques et paritaires comme mode de gestion. Il s’est toujours placé au-dessus des intérêts particuliers mesquins, la défense des intérêts de la communauté étant son cheval de bataille.

Il a le statut de prévenu sans infraction, car, celle prétendue et qui aurait justifiée sa détention ayant été amnistiée par la loi du 11 avril 2014. Il continue à subir toute sorte d’injustice et de manipulations politiques qui le privent de ses droits humains (accès aux soins appropriés), ses droits patriotiques et de sa liberté.

Les Sud-Kivutiens ne restent pas indifférents face à cette injustice, ils crient jours et nuits plaidant pour la libération immédiate de l’HOMME DE BUKAVU, notre Papa, le Rassembleur Gustave Bagayamukwe, Ingénieur spécialisé en Electronique Indusrtrielle, en télecommunications aéronautique et bancaire, en Systèmes et Réseaux informatiques. C’est l’intellectuel congolais parfait et par excellence, pour qui la raison prime toujours sur les sentiments.

Il est parmi les fondateurs et initiateur, en 1995, de l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu, ADIB en sigle.

Le vocable Bukavu reflète ici beaucoup plus un état d’esprit que les limites géographiques d’une ville. Il s’agit d’un cadre de réflexion où le développement de notre pays à partir des valeurs et intérêts propres de la ville de Bukavu.

Le cosmopolitisme, qui a caractérisé cette ville depuis plusieurs générations, a été choisi comme valeur cardinale à restaurer par cette association.
Secrétaire général de l’association, Gustave Bagayamukwe, est vite devenu le maître d’oeuvre du groupe, qu’il a porté sous les rampes de l’actualité, la hissant au rang de l’organisation la plus respectée, la plus représentative et la plus sérieuse de la diaspora sud-kivutienne principalement à Kinshasa. Son secret tient en peu de mots : le respect scrupuleux des textes régissant l’association.

Ceux-ci exigent une absolue neutralité envers tous les courants politiques, ainsi qu’une totale impartialité entre toutes les origines ethno-culturelles. Le charisme personnel et l’engagement de Gustave Bagayamukwe ont fait le reste. Sévère sur le respect des principes, rigoureux au travail, aimable socialement, ce quinqua élégant plutôt BCBG nous a accordé un
entretien, afin de faire le bilan.

C’est à l’issue du désormais historique séminaire-atelier de la mi-avril sur la gouvernance au Sud-Kivu, que l’assemblée générale lui a confiée les charges de président du comité directeur de l’Observatoire ADIB. Depuis la
tenue de ce séminaire-atelier jusqu’à l’élecion du nouveau gouverneur du Sud-Kivu, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Ce qui en ajoute à l’intérêt de l’interview. Chocking !

Pour certains observateurs, vous faites carrément la guerre contre l’AMP en voulant soulever le
peuple contre le pouvoir ?

Les gens qui colportent ce genre de propos ne connaissent pas l’ADIB, et ne nous fréquentent pas. ADIB est absolument apolitique, et elle se concentre sur l’idéal de développement de l’ensemble du territoire national partant des valeurs positives identifiées spécialement au Kivu. Vis-à-vis du pouvoir actuel comme de tous les autres qui ont précédé et qui suivront, ADIB a apporté, apporte et apportera son concours de la manière la plus positive qui soit dans les limites de ce que la loi autorise. Nous n’imaginons pas du tout une organisation qui se réclame défenderesse des droits et intérêts d’une communauté et qui serait hors la loi. Qui se dit patriote et respectueux de la loi sous entend le respect du pouvoir établi et surtout le pouvoir actuel qui est
l’émanation de la participation très significative des filles et fils du Sud-Kivu.

D’où viennent les ressources de l’ADIB, et les moyens qui vous permettent d’organiser toutes ces activités, notamment le séminaire-atelier sur la gouvernance et toutes les parutions de vos conclusions dans les médias ? Tout le monde sait qu’il faut beaucoup de moyens pour cela.

Et bien, les ressources de l’ADIB proviennent essentiellement des cotisations des membres et des dons ponctuels que nous recevons des personnes de bonne volonté. L’organisation du séminaire-atelier du 16 et 17 avril 2010 a été financé totalement par nous même avec le concours de Son Excellence Monsieur le Ministre du Budget Jean-Baptiste NTAHWA et l’Honorable BAHATI LUKWEBO. C’est encore ici l’occasion de les remercier solennellement au nom de notre association. Aussi, depuis quelques temps, mue par le souci de mieux vulgariser notre culture et nos traditions, ADIB fait la promotion des artistes musiciens et valorise leurs oeuvres. Nous avons aussi créé une coopérative d’épargne et de crédit, la COOPEC-Bukavu, pour mieux encadrer nos ressources, mais aussi, et surtout, participer concrètement au développement de notre pays.

Vos activités au sein de l’ADIB ne sont-elles pas incompatibles avec votre qualité de cadre de direction à la Banque Centrale du Congo ? 

Pas du tout. Le statut des agents de l’Etat est clair à ce sujet et n’interdit à personne de participer aux activités d’une ASBL. Je  dois encore préciser que ADIB n’est pas un parti politique et encore moins un autre employeur pour moi. Par contre, je dois
confirmer que dans mes fonctions à la BCC, je crois mieux servir ma communauté et mon pays au regard de mes aptitudes et des projets d’envergure internationale que je rêve réaliser.

Monsieur Gustave BAGAYAMUKWE, vous êtes donc Secrétaire Général au Comité Directeur de l’ADIB et en même temps Président du Comité Directeur de l’Observatoire ADIB. N’est-ce pas trop lourd pour une personne ?

Ma qualité actuelle de Président du Comité Directeur de l’OBSERVATOIRE de notre assciation n’ajoute rien du tout en termes d’occupation aux charges que j’assume depuis 1995 en tant que Secrétaire Général. L’assemblée générale réunie à l’occasion du séminaire-atelier a recommandé et mis en place, tout simplement, un corps spécialisé au sein de l’association qui est chargé de vulgariser ses recommandations et de veiller à leur application. En ce qui me concerne, le travail que je fais d’habitude sera probablement plus efficace grâce à l’équipe experte appelée désormais à nous accompagner au quotidien.

Interview recueillie par Belhar MBUYI en Mai 2010

Après l’approbation et l’adoption en plénière de ces conclusions et recommandations du séminaire atelier par les participants, il a été procédé à sa clôture solennelle par Son Excellence le Ministre du Budget et membre honoraire de l’ADIB.

Auparavant, le Secrétaire Général de l’ADIB a pris la parole pour remercier tous ceux qui ont contribué à l’organisation et à la réussite de ce séminaire atelier sur la problématique de la gouvernance au Sud Kivu, dont notamment les différents intervenants, les participants, le comité d’organisation, les contributeurs financiers, la population du Sud Kivu et de toute la République pour son attention particulière au déroulement de cet atelier, etc.

Au nom de l’ADIB, tout en comptant sur l’apport de toute personne intéressée et concernée par la bonne gouvernance au Sud Kivu, il s’est engagé à tout faire pour mettre en oeuvre les différentes recommandations de ce séminaire atelier.

Ainsi fait à Kinshasa, le 17 avril 2010

L’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu – Bukavu « ADIB « en sigle, vous invite ce jour à participer à ces 2 journées d’échanges, de réflexion et de prise de conscience de la situation qui prévaut au Sud-Kivu, en ce qui touche à la problématique de sa gouvernance, dans le but d’identifier les causes qui l’handicapent et formuler, avec votre aide et votre participation active, toute recommandation utile et profitable à la paix et la stabilisation sociales.
A ce titre, ADIB souhaite à tout un chacun la bienvenue en cette Salle des Conférences Internationales du Ministère des Affaires Etrangères et exprime toute sa reconnaissance pour l’intérêt qui est porté au Sud-Kivu, cette chère et belle province, longtemps meurtrie, et que nous chérissons tous ! Avec le ferme espoir que les fruits de ces échanges constitueront une avancée et,  surtout, une espérance pour un avenir meilleur, apaisé et profitable pour les populations du Sud-Kivu, ADIB encourage tout un chacun dans sa participation constructive aux débats et tient à présenter ses vifs remerciements :
«de manière toute particulière et avec toute notre déférence, à leurs Excellences, les Vice-présidents de la République  honoraires, présents ou représentés, qui ont eu l’insigne honneur et le privilège de présider les Corps Constitués de l’Etat.
«Leur présence parmi nous est un grand honneur et le signe prémonitoire, patent, que le Kivu saura rester uni et sera capable de surpasser ses tares actuelles. «ADIB remercie tous les éminents Professeurs, Honorables Députés et Sénateurs, ainsi que  toutes les Personnalités qui, au cours de ces 2 journées, animeront nos rencontres.
«Par leur sagesse, leur expérience, leurs connaissances des questions qui nous préoccupent en ce moment ainsi que par leurs témoignages, ils nous apporteront, à coup sûr, un éclairage nouveau, susceptible de baliser les voies les plus sages et les mieux éclairées à emprunter demain pour le bien-être et le meilleur devenir des populations du Kivu.

ADIB remercie, enfin, tous les invités et les participants qui ont tenu à se joindre à elle pour que, dans une grande synergie d’idées, de disponibilité, et d’espoir, acceptent de partager et d’échanger aujourd’hui dans le but, bien avoué et bien attendu, d’oeuvrer pour sortir le Sud-Kivu du déficit de gouvernance que nous constatons depuis de longues années.
Pour terminer, permettez-nous de vous dire que notre association est une plate-forme de réflexions sur le développement de notre pays à partir des valeurs et intérêts propres à la ville de Bukavu dont la valeur cardinale est le cosmopolitisme qui a caractérisé cette ville depuis des générations.
Nous avons comme membres toute personne quelque soit son origine, sa nationalité et ses tendances politiques, qui se sent liée à cette ville d’une façon ou d’une autre et est disposée à en défendre les intérêts. A la suite des recommandations issues de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu en date du 23 mars dernier, dont l’une d’entre elles demande au Gouverneur de Province de démissionner, suivie d’une pétition demandant au bureau de l’Assemblée Provinciale de démissionner à son tour, nous nous sommes sentis spécialement interpellés par cette crise qui témoigne d’une instabilité chronique dans la gestion de la province.
En effet, de 1996 à 2010, soit, en 14 ans, 14 gouverneurs (09 titulaires et 05 intérimaires) se sont succédés au Sud-Kivu pendant qu’ailleurs il n’y a eu qu’une moyenne de quatre.
Voilà, pourquoi, nous avons pris l’initiative d’organiser cette rencontre au plus haut niveau de l’élite du Sud Kivu en particulier et de toute la république en général, pour puiser dans notre génie propre, les propositions de solutions aux problèmes qui  bloquent le développement de notre contrée en vue d’assurer pour l’avenir, une meilleure gouvernance, durable et responsable.
D’où le thème de cette rencontre à laquelle nous vous convions de participer assidûment.
Que Dieu bénisse nos travaux.
Nous vous remercions.