La province du Sud-Kivu est secouée ce dernier temps par les assassinats repetés, la population Sud-kivutienne a besoin d’une importante sécurité et ne peut compter que sur les agents de l’ordre (La Police).

Une chose à regretter est l’incivisme constaté chez la plupart de nos policiers qui ignorent et bafouent les réglements de notre Police Nationale et continuent à ce comporter bizarrement aux yeux de la population.

Un agent de la police ivre et ridiculisé au yeux de la population

Ce dernier temps nous remarquons les comportements inciviques chez la majorité de nos policiers qui, certains buvent de l’alcool interdit communement appelé SAPILO, jusqu’à faire des choses extra-ordinaires aux yeux de la population qu’ils sont sensés assurer la sécurité de leur biens et leur personne tout en mettant de l’ordre.

Police Congolaise
Un agent de l’ordre entrain de salire l’environnement

Nous recommandons à nos jeunes d’acquérir une meilleures instruction civique avant d’intégrer à la Police Nationale. Elle doit être modèle dans tout ce qui est en rapport avec le civisme. Elle doit veiller à respecter l’environnement en plus de le protéger contre les immoraux et les malfrants. Le dynamisme et le patriotismes sont deux facteurs que tous les agents de l’ordre doivent avoir en commun. 

Avec une infrastructure éducative en dessous de la norme, du double point de vue de la qualité et de la quantité, les jeunes ne peuvent même pas compter sur la pratique du sport pour s’épanouir car, là encore, les équipements appropriés font cruellement défaut. Ne parlons pas de ces mouvements de jeunesse (Scout, Guide, Xaveri, Joc, etc..) qui, à une certaine époque, ont encadré avec succès la jeunesse congolaise et qui, aujourd’hui, tentent de renaître de leurs cendres. Peut-on, avec un tel constat, oser encore nier la marginalisation de la jeunesse dans notre société ?

Par la démocratie participative, nous voulons restituer à la jeunesse (80% de la population a moins de 35 ans !) sa véritable place. L’extrême jeunesse de notre population éclate au grand jour à travers ce seul chiffre : environ 54% ont moins de 18 ans, soit l’âge minimum requis pour acquérir le droit de vote. Tout le monde semble d’avis aujourd’hui que l’extrême jeunesse des sociétés africaines mérite d’être traduite dans la réalité politique.  Des initiatives sont prises ici et là pour « donner la parole  » aux plus jeunes d’entre les jeunes. Des « Parlements des Enfants » se mettent en place.

Certaines manifestations organisées ici et là par les adolescents rappellent aux adultes qu’ils n’ont pas le monopole de la conscience politique. Avec la démocratie participative – qui consiste à structurer par étages (local, provincial et national) la vie politique – il deviendra d’autant plus facile d’imaginer l’insertion des plus jeunes dans la vie politique … locale et provinciale. Les juristes, quant à eux, n’auront qu’à adapter notre législation à cette nouvelle situation certes originale. Mais, ne sommes-nous pas nous-mêmes, à maints égards, plutôt … « hors normes » ?

Ce n’est pas tellement sur les « 35-65… 80 ans » qu’il faudra compter pour engager le Congo sur la voie de profondes réformes politiques, sociales et institutionnelles auxquelles il doit se soumettre mais surtout sur les « 14-35 ans », c’est-à-dire ceux-là mêmes qui ont encore leur avenir devant (et non derrière) eux !