L’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) rappele à l’opinion et à ses membres que ce vendredi 10 février 2017 sera un jour de prière et de méditation pour toutes les personnes qui connaissent Gustave Bagayamukwe, le Président de l’ADIB appréhendé à Uvira le 10 février 2013.
Ça va faire 4 années juste, jour pour jour, que le Président du Comité Exécutif National de l’ADIB, est détenu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa et ce, malgré l’amnistie de sa prétendue infraction de participation à un mouvement insurrectionnel en vigueur avec la loi numéro 14/006 du 11 février 2014.
Le Tribunal Militaire de Garnison de Gombe qui devrait décider de sa libération dans le jugement rendu en réponse à la demarche d’une organisation humanitaire internationale sur le dossier de Monsieur Gustave Bagayamukwe le 11 août 2016, s’est déclaré incompétent, cette décision étant du ressort du ministère de la justice qui aurait dû oublier de le libérer en 2014. Dans ce jugement le Tribunal confirme son droit au bénéfice des effets de la loi d’amnistie de 2014.
Le Tribunal Militaire de Garnison de Gombe a montré clairement que toute décision concernant ce dossier était du ressort des instances politiques.
Ensuite suivra la décision des parties prenantes au dialogue du Centre Interdiocésain de Kinshasa qui dans l’accord du 31 déc 2016, reprennent son nom parmi les figurent emblématiques qui devraient être libres en faveur des premières mesures de décrispation politique.
Hélas, il est toujours bloqué hospitalisé dans un hôpital militaire malgré son état de maladie grave qui nécessite des soins appropriés indisponibles dans notre pays.
L’urgence attestée par trois grands centres médicaux de Kinshasa et de Bruxelles depuis 8mois a été portée à la connaissance des autorités judiciaires civiles et militaires par sa famille biologique, par ses avocats, par ses médecins et par les organisations humanitaires nationales et internationales sans aucune suite depuis tout ce temps.
Le recours ultime demeure le Bon Dieu qui détient le véritable pouvoir et la véritable puissance qui puisse défier les humains. Nous devons donc continuer à glorifier le Seigneur afin que seule sa volonté s’exerce sur son sort.
Voilà pourquoi nous demandons à tous ceux qui le connaissent de près ou de loin d’observer une journée de prière et de méditation ce vendredi 10 février 2017 qui coïncide avec son quatrième anniversaire de détention.