L’accès dans presque tous les huit territoires de la province du Sud-Kivu à partir de la ville de Bukavu devient de plus en plus difficile suite au délabrement très avancé des routes.

C’est le cas de la route Bukavu-Mwenga jusque à Shabunda, la route Bukavu-Uvira jusqu’à Fizi, la route Bukavu-Minova ainsi que la route Bukavu-Hombo jusqu’à Bunyakiri.

En plus de l’écroulement des ponts jetés sur différentes rivières le long de ces tronçons routiers, il s’observe également des gros bourbiers qui empêchent une bonne circulation.

Cette situation fait que les transporteurs passent plusieurs jours afin d’atteindre l’un ou l’autre coin de la province ce qui est à la base de la hausse des prix des produits de première nécessité.

De même, les habitants ont du mal à écouler leurs produits champêtres vers la ville de Bukavu.

Nos sources signalent que même les routes d’intérêt provincial dites de desserte agricole et qui assurent la communication entre différents groupements dans certains territoires restent impraticables.

Cette situation inquiète les acteurs qui travaillent dans le monde humanitaire et qui sillonnent presque toute l’étendue de la province.

Le coordonnateur de l’ONG Appui aux Femmes Démunies et Enfants Marginalisés AFEDEM en sigle Christian Zihindula propose l’organisation des états généraux sur les infrastructures routières en province.

« …en tant que acteur intervenant aussi dans les routes de desserte agricole par la réhabilitation des voies d’accès, je conseillerais aux autorités de la République de faire des états généraux sur les routes autant nationales, provinciales que celles de desserte agricole… c’est une urgence, une extrême urgence… cela pourrait réunir le gouvernement provincial, la DVDA qui est un service spécialisé du ministère en charge du développement rural mais aussi l’Office des Routes et le cluster logistique qui est un partenaire important dans la mise en œuvre des projets des routes… », conseille Christian Zihindula.

Cet expert de la société civile ajoute qu’un plaidoyer doit être fait afin de pousser le gouvernement central à permettre à la province de retenir à la source les fonds générés par le Fonds National d’Entretien Routier FONER au profit de la réhabilitation des routes à l’instar du Nord-Kivu.

Lancement du mouvement des jeunes contre les violences dans les milieux scolaires et universitaires, MJVSU, le samedi 12 mai dans la salle sept fontaines située à Labotte en commune d’Ibanda.

Selon Yasmine Fati la vice-présidente de ce mouvement, celui-ci vise à prévenir les troubles dans les milieux scolaires et universitaires et encourager les jeunes à recourir au dialogue dans la revendication de leurs droits et non à des formes diverses des violences.

Pour le professeur Gyavira Mushizi recteur de l’université officielle de Bukavu, et l’un des orateurs de la conférence tenue à cette occasion, les jeunes sont de la classe dynamique capable de relever plusieurs défis auxquels fait face la RDC.

Celui-ci affirme qu’ils ne peuvent y arriver qu’en privilégiant l’éducation qui réduit la violence et rend pacifique la démarche des résolutions des conflits.

Nene Bintu, avocate de son état martèle pour sa part que le dialogue est la seule voie de traitement des différends entre les jeunes et leurs encadreurs.

Notons que le thème choisit pour cette activité est « développons un milieu d’apprentissage sur, non-violent, inclusif, et efficace en RDC ». Plusieurs jeunes venant des institutions supérieures et scolaires de la place ont pris part à cette cérémonie de lancement.

Plusieurs enfants de la chefferie de Ninja en territoire de Kabare ne vont plus à l’école suite au manque des frais scolaires.

Alors que la place des enfants se trouve à l’école, dans la chefferie de Ninja c’est le contraire.

Certains enfants s’occupent  plutôt à paitre les bêtes, d’autres passent leurs Journées à jouer au ballon et d’autres s’intéressent aux activités champêtres.

Comme il a été constaté, la pauvreté dans laquelle vivent plusieurs familles est à la base de cette situation.

A ce problème s’ajoute la prise en charge des enseignants par les parents alors qu’en majorité plusieurs familles traversent la misère à dans cette partie du territoire de Kabare.

Nos sources sur place précisent que chaque élève paye entre 1500FC et 2000FC par mois, une somme que beaucoup de parents ne trouvent pas jusqu’à ce que les enfants abandonnent les études.

« …j’ai abandonné les études en troisième année primaire suite au manque d’argent… je demande que les autorités nous prenne en charge en nous scolarisant, nous nourrir et nous vêtir… et Dieu les bénira », plaide un enfant de Ninja victime de cette situation.

Les enfants qui se rendent à l’école y vont sans tous les matériels nécessaires, étudient dans de mauvaises conditions et cela reflète la misère.

Il s’agit entre autres des uniformes et des souliers en lambeaux et utilisent pour la plus part des sachets pour porter leurs objets classiques avec le risque de les égarer ou d’être les mouiller lorsqu’il pleut.

Le préfet de L’Institut Ninja Raphael  Mambo Byamungu  fait savoir que malgré le moindre coup des frais à payer, la pauvreté caractérise plusieurs familles à Nindja.

Il plaide pour une prise en charge des enfants  par l’Etat Congolais car selon la constitution, l’enseignement primaire est gratuit.

« … malgré les moindres couts, au niveau du primaire nous payons 1500fc le mois qui est difficile à être payé par les parents démunis… au niveau de l’école secondaire nous payons 3$ au taux de 1500fc qui est aussi difficile à payer les parents… que l’Etat prenne en charge les enseignants qui encadrent ces enfants… », a dit Raphael Mambo Byamungu.

Signalons que Nindja est l’une des trois chefferies dont est composée le territoire de Kabare.

La ville de Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Elle présente une vue impressionnate avec sa multitude de collines. Suite à ce relief montagneux, on a l’impression que les maisons sont taillées les unes sur les autres utilisant comme matière de construction de base, la brique cuite. Cette ville surnommée la Suisse d’Afrique, au paravant Constermans-ville, est une ville où on est toujours entrain de faire deux exercices : soit on monte, soit on descend. Il est rare de rencontrer un terrain plat sur sa route. Découvrez donc les quartiers de la ville de Bukavu dans cet article:

Les Quartiers de la ville de Bukavu par Commune

Signalons dans cet article que la ville de Bukavu est situé à environs 35km de l’aéroport de Kavumu qui est le principal aéroport de cette province à une Bigarrure ethnique.,

La ville de Bukavu est composée de 3 grandes communes à savoir:

La Commune d’Ibanda

Cathedrale BUKAVU
La Cathédrale Notre Damme de la Paix de Bukavu construite dans les années 40

La commune d’Ibanda est la commune la plus urbaine de la ville de Bukavu, elle correspond à la commune de la Gombe de Kinshasa la capitale de la RDC car c’est là que se retrouvent pratiquement toutes les institutions de la province, dont, le gouvernorat. Elle est subdivisées en 11 grands quartiers à savoir:

  1. Nyamoma ou la Botte,
  2. Nyawera,
  3. Nyofo,
  4. Muhumba,
  5. Mukukwe,
  6. ISP,
  7. Nguba,
  8. Hippodrome,
  9. Nyalukemba,
  10. Ndendere et
  11. Panzi.

C’est dans le quartier de Panzi de la commune d’Ibanda, que se trouve l’hôpital de Référence de Panzi, où un grand nombre de femmes victimes de violences sexuelles dans cette province, sont soignées depuis plusieurs années, maintenant par le docteur Mukwege et de plusieurs autres médecins.

La Commune de Kadutu

Commune de Kadutu - Ancienne coopérative

La Commune de Kadutu est la commune la plus chaude de la ville de Bukavu car elle héberge les coins les plus chauds de la ville. Elle est appelée BANDAL-CITY car son mode de vie est très semblable à celui de la commune de Bandalungwa de la ville province de Kinshasa la capitale de la RDC. Elle comporte aussi 11 Quartiers à savoir:

  1. Kasali,
  2. Limanga
  3. Mosala,
  4. Nyamugo,
  5. Cimpunda,
  6. Kanjangu,
  7. Nyakaliba,
  8. Buholo I, II, III, IV, V, et VI
  9. Funu,
  10. ETPO et
  11. Nkafu.

On retrouve une forte concentration des bars, boites de nuit, mais également, un pourcentage très élevé de pollution sonore dans la commune de Kadutu. Pire encore, en plus des bruits des bars et autres, les boites de nuits ne sont pas construites pour la plupart, dans le respect minimum des normes.

La Commune de Bagira

La commune de Bagira

La commune de Bagira quant à elle, comporte seulement 5 quartiers à savoir:

  1. Quartier A,
  2. Quartier B,
  3. Quartier C,
  4. Quartier D et
  5. Mushekere.

La Commune Rurale de Kasha

Kasha est une commune rurale de la ville de Bukavu, elle n’a pas encore un statut officiel de la 4e commune de Bukavu après la commune d’Ibanda, de Kadutu et de Bagira.

L’Insécurité à Bukavu     

Le quartier Nyalukemba de la commune d’Ibanda, et le lieu appelé Essence du quartier PANZI, dans la commune d’Ibanda, sont les endroits les plus redoutés à Bukavu, en ce qui concerne l’insécurité. C’est là qu’on rencontre les différents ilots d’inciviques (bandits, voleurs, malfaiteurs). Ils peuvent être comparables aux quartiers de Kinshasa tels que Kingabwa, certains coins de Masina, Ndjili, etc.

Les Merveilles de la ville de Bukavu

En circulant pour la première fois dans la ville de Bukavu, plusieurs choses attirent l’attention et la curiosité:

Le Transport en Commun

En ce qui concerne d’abord le transport en commun, l’on remarque une abondance de taxis, taxi-bus, appelés TAC, ainsi qu’un très grand nombre de taxi-motos. Les taxis et les tacs sont tous marqués de numéros d’identification sur les côtés. Le port des casques par les Motards est obligatoire et respecté. On ne rencontre aucun «wewa» qui ne porte son casque sur la route.

Une autre chose qui accroche, c’est la propreté de ces véhicules de transport. Ils sont tellement en bon état et bien entretenus que certains visiteurs en provenance par exemple de Kinshasa, hésitent à les héler, tellement qu’ils pensent qu’ils ont à faire aux voitures personnelles.

S’agissant du coût du transport dans la ville, le taxi revient à 500fc, 400fc, et 300fc  selon qu’il s’agit d’un long, moyen ou court trajet souvent de Kadutu-Nyawera-Nguba-Douane ou de Bagira-Nyawera-Nguba-Douane.

Situation commerciale

En plus du grand marché de Kadutu, Bukavu compte plusieurs autres marchés de proximité, dont Nyawera, Nguba, Feu rouge, du port Mwanzi, qui alimentent la population en produits agro-alimentaires. Frontalier du Rwanda, bon nombre de produits que l’on retrouve sur le marché de Bukavu (lait, jus, eau, etc) provient aussi de ce pays voisin. A cause de l’insécurité dans les localités avoisinantes, entretenue par les Rwandais.

Le marché  de Bukavu est également alimenté par les produits alimentaires en provenance de Goma par les bateaux qui font des navettes nuit et jour. Il s’agit entre autre des pommes de terre, des fromages, des saucissons, etc.

Bukavu, anciennement Costermansville ou Costermansstad, est une ville de la République démocratique du Congo située sur la rive sud-ouest du Lac Kivu et la capitale de la province du Sud-Kivu. La ville compte environ 245 000 habitants, et quelque 250 000 autres dans la banlieue et les villages alentours. Bukavu est voisine de la ville rwandaise de Cyangugu.
Avec un relief montagneux, il offre un climat tropical de montagne en deux saisons : une saison sèche (qui dure environ 4 mois, de mai à août) et une saison de pluie pendant les autres mois de l’année.
Bukavu sert de décor au roman « Le lit des Ombres » de Victor Kathémo sous le nom de Saint Afrique Métropole.

Histoire

ISTM Bukavu

Ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de Bashi, ethnie shi). Il était dirigé par le « muluzi » Nyalukemba, lors de l’arrivée des premiers Européens dans le Bushi à la fin du xixe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut dire « le noble ou noblesse chez le Shi. La ville s’appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot ‘bu’nkafu’ (ferme des vaches). Bukavu fut fondée en 1901 par les autorités coloniales belges. En 1927, Bukavu fut rebaptisée Costermansville (ou Costermansstad en néerlandais) en l’honneur de Paul Costermans. En 1953, après une consultation auprès des « Européens », les autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation : Costermansville redevint donc Bukavu. La ville accueillait une importante population européenne sous le régime colonial. En 1967, Bukavu fut le théâtre d’une bataille opposant 600 soldats katangais et 170 mercenaires blancs aux 15 000 hommes du général Mobutu. Ces mercenaires, belges et français pour la plupart, étaient commandés par un aventurier belge, Jean Schramme. La bataille s’est soldée en novembre 1967 par la défaite des mercenaires et leur fuite vers le Rwanda.

Éducation

En rapport avec le système éducatif congolais, Bukavu compte de nombreuses écoles primaires. Celles-ci accueillent les élèves âgés de 6 à 12 ans. L’éducation primaire dure 6 ans et est sanctionnée par un certificat d’études primaires. Les élèves sont obligés de passer des contrôles réguliers pendant l’année scolaire. Ceux qui échouent se voient obligés de reprendre l’année. Après l’école primaire, vient l’école secondaire comportant le cycle d’orientation et les humanités. Les élèves sont admis dans un cycle d’orientation de 2 ans après leur certificat. Celui-ci est un tronc commun permettant d’approfondir la formation primaire, mais aussi qui ouvre à des choix pour une option précise aux humanités. Ce sont 4 années post cycle d’orientation. À Bukavu, les écoles les plus connues sont le Collège Alfajiri des Pères Jésuites (ex-Collège Notre-Dame de la Victoire), le Lycée Wima des religieuses de la Sainte-Famille (ex-Pensionnat Albert 1er), EDAC ISGEA le Collège Kitumaini, l’institut HODARI.

Économie

Bukavu possède un aéroport (Kavumu, code AITA : BKY ou code OACI « FZMA »).
Selon la société Jeppesen qui établit officiellement les cartes de navigation, l’aéroport comprend une piste de 6 562 pieds (soit 2 000 mètres) en asphalte située sur un axe Nord/Sud (164° pour la piste 17 et 344° pour la piste 35). Son aéroport s’élève à 5 657 pieds (environ 1 725 mètres) d’altitude et se situe entre le lac Kivu et la chaine volcanique du Kahuzi-Biega. Cet aéroport permet le transport des biens et personnes vers le Sud Kivu et le Maniéma principalement grâce aux petites compagnies aériennes locales car les infrastructures routières aujourd’hui sont inexistantes. Une à deux fois par semaine, l’aéroport est desservi par les compagnies nationales basées à Kinshasa. Elle possède aussi un grand port situé dans le territoire d’Uvira sur le lac Tanganyika (port de Kalundu) qui contribue en grande partie dans l’économie de celui-ci.

Évêché

Cathedrale BUKAVU

Cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix de Bukavu
L’archidiocèse de Bukavu (créé comme Vicariat apostolique du Kivu en 1912) a payé un lourd tribut aux différents conflits qui n’ont cessé de ravager la région du Sud-Kivu. Mgr Christophe Munzihirwa, jésuite, archevêque de Bukavu, fut assassiné le 29 octobre 1996 durant la prise de la ville par les troupes de l’AFDL de feu Laurent-Désiré Kabila, père de l’actuel président de la R.D.C. Après la seconde guerre d’août 1998, Son successeur, Mgr Emmanuel Kataliko, fut contraint à l’exil là où il fut précédemment évêque (à Butembo) par les autorités du RCD-Goma qui contrôlaient alors la région. Suite aux pressions populaires et de la communauté internationale, il rentra triomphalement à Bukavu en septembre 2000 pour décéder quelques semaines plus tard le 4 octobre 2000 d’un arrêt cardiaque lors d’un voyage à Rome, vraisemblablement épuisé par les mois de lutte incessante pour la défense du peuple du Kivu. Après un long intérim assuré par Mgr Joseph Gwamuhanya, ancien recteur de l’Université catholique de Bukavu (l’actuel étant l’Abbé Paul Kadundu), le Vatican désigna Mgr Charles Mbogha, évêque d’Isiro comme archevêque. Lors de sa messe d’intronisation, celui-ci fut frappé d’une attaque cérébrale qui lui paralysa partiellement le côté droit et l’obligea à s’absenter longuement de Bukavu. Il fut secondé dans sa tâche par Mgr François-Xavier Maroy, alors vicaire général puis évêque auxiliaire, jusqu’à son décès en 2005. Monseigneur Maroy a été nommé archevêque de Bukavu en 2006.

Administration

Mairie de Bukavu

Celle-ci est la liste incomplète des maires (auparavant appelés « bourgmestres ») ayant dirigé la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, RD Congo depuis l’Indépendance (1960 jusqu’à nos jours).

  1. Denis Maganga Igomokelo 1961-1964
  2. François Matabaro 1964-1967
  3. Daniel Birimwiragi 1967-1968
  4. Floribert Sukadi Bulayi 1968-1970
  5. Grégoire Sedei Sekimonyo 1970-1971
  6. Gilbert Kibibi wa Lukinda Umo 1971-1974
  7. Mosha Kayembe Dibwa 1974
  8. André Lokomba Kumuadeboni 1974-1979
  9. M’lemvo wa Maduda Yeka 1979-1981
  10. André Lokomba Kumuadeboni 1981-1982
  11. Me Nyaloka zizi Mata-Ebongo 1982-1984
  12. Ndala wa Ndala 1984-1986
  13. Shango Okitedinga Lumbahe 1986-1988
  14. Shemisi Betitwa 1988-1991
  15. Migale mwene Malibu 1991-1996
  16. Thaddée Mutware Binyonyo 1996-2000
  17. Roger Safari
  18. Adolphe Cirimwami
  19. Mathieu Ruguye
  20. Jean marie Murhula J.M
  21. Prospère Mushobekwa
  22. Mme Nzita Kavungirwa Kayange
  23. Guillaume Bonga Laisi
  24. Philemon Lotombo Yogolelo

Personnalités nées à Bukavu

  • Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme
  • So Kalmery, chanteur
  • Vital Kamerhe, économiste et homme politique
  • Lokua Kanza, musicien
  • Victor Kathémo, écrivain
  • Pierre Kompany, homme politique
  • Saïd Makasi, footballeur
  • Tony Marion, basketteur
  • Justin Macumu Balola R, catéchète
  • François-Xavier Maroy, archevêque
  • Paul Musafiri, homme politique
  • Sylvanus Mushi Bonane, homme politique
  • Prosper Nabyolwa, officier
  • Mweze Ngangura, réalisateur
  • Mutabesha B. Jean, Avocat
  • Raoul Shungu, footballeur
  • Alex Lumpali, enseignant d’économie et de géopolitique en Belgique
  • Joseph Amani Bitumba, comptable
  • Benoit Sel :hardware développement
  • Dev Assan Magendo: Professionnel de santé et Chercheur en Sciences de la Santé. – avec Marie, Moundani, Robert Saidi Okamba, Charlotte Kamusheru et 40 autres personnes.

Après une série de bras de fer qui aura durée près de 6 ans entre le Gouverneur Marcellin Cishambo et ses administrés, ponctuée par des motions de défiance initiées par les députés provinciaux de sa propre famille politique, la Province du Sud Kivu doit se trouver bientôt un 4 ème gouverneur en 10 ans.

Depuis les élections « démocratiques » de 2006, il y a eu Cibalonza Célestin, Louis Léonce Muderhwa et Chishambo Marcellin, tous recommandés par l’Autorité Morale, ensuite élus gouverneur de province au grand dam de la population, par les mêmes 36 députés provinciaux de la Majorité Présidentielle encore en fonction, puis rappelés à Kinshasa pour consultation et finalement poussés à la démission dans les mêmes conditions.

ADIB BUKAVU ADIB SUD-KIVU

Que veut la population du Sud-Kivu !!!!!!!! et !!!!!! Qui succedéra à Chishambo Marcellin????? 

Par sa décision N°047/CENI/BUR/17 du 02 aout 2017, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié la liste des candidatures recevables à l’élection des gouverneur et vice-gouverneur de province notamment pour la province du Sud Kivu où la vacance à la tête de l’Exécutif Provincial a été constatée et exprimée par la lettre de Monsieur le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, réf. N°25/CAB/VPM/MDNTERSEC/ERS/536/2017 du 14 juillet 2017, adressée à Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante. 

Sur les 41 formulaires retirés, neuf dossiers de dépôt de candidatures avaient été officiellement réceptionnés à la fermeture du bureau provincial de la CENI à Bukavu à la date du 25 juillet 2017 à minuit. Et par sa décision ci-haut citée, le Rapporteur de la CENI avait rendu public, le 02 aout 2017, comme prévu dans la décision N°044/CENI/BUR/17 portant convocation du scrutin et publication du calendrier, les sept noms des candidats retenus sur la liste provisoire et parmi lesquels figure le Gouverneur successeur à Marcellin Chishambo.

Suivant l’ordre alphabétique, il s’agit de : Aganze Chibembe Juste (Ind), Bagayamukwe Tadji Gustave(Ind), Mirindi Basheka Jean Pierre(Ind), Mudekereza Koko Constant(Ind), Mushi Bonane Sylvanus(Ind), Nyamugabo Bazibuhe Claude(MP), Zihindula Mushengezi Elie(UDDS)

Sans tarder et contrairement à toutes les fois précédentes, cette fois la population est décidée d’en découdre avec les candidats imposés. Elle élève la voix à travers la Société civile, les mouvements citoyens et tous les partis politiques de l’opposition pour accompagner le souhait du député provincial Rugusha, initiateur de la motion de défiance contre Monsieur Chishambo, dans la logique de contrer tout candidat originaire d’un parti politique et surtout de la Majorité Présidentielle.

En effet , la triste expérience de gestion des gouverneurs précédents imposés par l’Autorité Morale de la MP, vécue au Sud Kivu depuis 2006 et ailleurs dans beaucoup d’autres province recommande, aujourd’hui le soutien total à un candidat réellement indépendant des partis politiques et qui répond aux critères fixés dans le profil recommandé par l’élite intellectuelle du Sud Kivu à l’issue du séminaire atelier organisé à Kinshasa par ADIB du 16 au 18 avril 2010 sur « La Problématique de la Gouvernance au Sud Kivu », pour le choix des dirigeants politiques au Sud Kivu.

Il doit en plus  ; être patriote et rassembleur; avoir une bonne connaissance des relations inter-communautaires; avoir une expérience confirmée dans la gestion de la chose publique; être un bon communicateur; avoir un niveau de formation suffisant; une bonne connaissance de la province; faire preuve d’un sens élevé de dignité, d’intégrité, d’honorabilité, d’équité, d’humilité et d’altruisme; jouir d’une bonne réputation; être au-dessus de tout soupçon de malversation financière et autres crimes 

Gustave bagayamukwe detenu politique en rdc

Bien qu’il soit encore détenu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa sans jugement et sans aucune infraction, la population Sud-Kivutienne ne jure que pour cet homme capable de répondre à ses besoins pour le moment. Elle demande au pouvoir de lui ramener ce fils afin que sous son leadership, elle puisse poursuivre l’œuvre commencée avec lui et stopper en 2013 par son arrestation, celui d’Unir toutes communautés tribalo-ethniques du Sud Kivu vers un seul et même idéal, le développement de la Province.

Ce fils du terroir pour qui le bonheur du Sud-Kivu a toujours était un apostolat depuis plusieurs années, s’appelle Gustave BAGAYAMUKWE TADJI, affectueusement appelé « L’homme de Bukavu » et Président du Comité Exécutif de l’Association pour la Défense des Intérets du Kivu-Bukavu (ADIB).

Qui est il réellement et pourquoi Gustave BAGAYAMUKWE pour le Sud-Kivu maintenant ?

Gustave Bagayamukwe

Gustave Bagayamukwe, est l’un des membres fondateurs de cette association encore en vie. Il a conduit toutes les initiatives, les réflexions et les actions concrètes en faveur des nos populations au SudKivu. C’est le membre idéal qui incarne dans sa chair et son sang la vision politique de ADIB, et donc l’homme idéal pour matérialiser les recommandations issues du séminaire-atelier de 2010 pour une paix durable et une bonne gouvernance au Sud Kivu.

Il est bien connu partout dans tous les territoires. Il a la confiance et le crédit de toute la population pour avoir mené de main de maitre la caravane de plaidoyer des recommandations destinées aux différentes tribus dans la ville de Bukavu et tous les 8 territoires du Sud Kivu profond. Dans chaque entité, il avait rencontré les administrateurs de territoire, les chefs coutumiers, les responsables des différentes confessions religieuses, ceux des ONG, de la société civile, de la Fédération des Entreprises du Congo, des services de sécurité et même les groupes d’auto défense populaires éparpillés dans la province.

A cette époque où il était ainsi au chevet de la Province, aucune autre motivation que son amour profond pour la province. Aucune ambition politique ni intérêt personnel quelconque étant donné qu’il était encore un Haut Fonctionnaire de l’Etat à la Banque Centrale du Congo. 

Lisez et faites lire les documents téléchargeables sur les liens ci-dessous et visitez le site internet de l’Association créée depuis 1995 pour défendre les intérêts du Kivu-Bukavu, afin de connaitre davantage l’homme et ses actions.

ADIB BALISE L’AVENIR DU SUD KIVU (voir conclusion de la réflexion et programme d’actions élaborés par plus de trois cents élites intellectuelles originaires du Sud-Kivu en 2010 à la suite de la démission forcée du Gouverneur Louis Léonce Muderhwa, 55 jours après son rappel à Kinshasa par sa hiérarchie politique).

Télécharger Les Livres de l’ADIB

  • ADIB BALISE L’AVENIR DU SUD-KIVU

  • LA VISION DE L’ADIB

DEPART (Vision politique de notre association pour un développement harmonieux de notre pays), 

https://www.adib.cd

 

Assassinat du médecin directeur de l’Hôpital général de Kasenga, le Docteur Gildo BYAMUNGU MAGAJU, dans la nuit du jeudi 13 avril au vendredi 14 avril 2017 par des personnes identifiées comme des bandits à main armées à son domicile.

Le Dr. Gildo Byamungu avait été admis à l’HGR Uvira après avoir été blessé quelques heures plus tôt par balles par des bandits à son domicile. D’après des sources proches de l’enquête ouverte à ce sujet, la victime travaillait sous la paillote de sa parcelle durant la nuit du jeudi à vendredi, lorsque ses assassins ont pénétré dans sa concession en escaladant la clôture. Ils ont tiré sur la victime.

Croyant le Dr. Gildo Byamungu mort,  les malfrats ont pris son ordinateur, son téléphone portable ainsi que plusieurs documents de valeur trouvé sous la paillote avant de disparaître dans la nature.

Gildo Byamungu grièvement blessée a été acheminée par ses proches à l’hôpital de référence d’Uvira, qui a jugé urgent de l’évacuer vers Bujumbura pour des soins appropriés.

Gildo Byamungu
Le corps du Dr. Gildo Byamungu

Mais arrivé à la frontière, le convoi du blessé a dû rebrousser chemin. La frontière ne pouvait pas être ouverte, leur ont fait savoir les agents de la sécurité frontalière.

Ayant perdu beaucoup de sang, le docteur Gildo Byamungu a succombé à ses blessures lorsque le convoi a regagné l’hôpital de référence d’Uvira.

Pour l’instant,  le mobile de cet assassinat n’est pas encore connu. Les services de sécurité ont cependant retrouvé plusieurs douilles des balles sur le lieu du crime, précisent des sources proches de l’enquête.

D’après les mêmes sources, la victime et le personnel de son hôpital avaient fait plusieurs fois l’objet des menaces de mort de la part des hommes armés. Cet hôpital avait par ailleurs subi des attaques armées au cours de l’année dernière.

Une situation qui avait poussé les autorités locales à doter Dr Gildo Byamungu d’une escorte de la police, avant de la retirer récemment.

A l’hôpital de référence d’Uvira, les femmes enceintes venues ce matin pour la consultation sont dans la consternation, rapportent des témoins.

Source: Radio Okapi

 

Suite à une attaque le 1er mars dans le Maniema dans le quartier résidentiel des agents de Namoya Mining, une filiale de la  compagnie aurifère Banro corporation, deux expatriés et trois Congolais ont été enlevés, selon la société civile locale.

L’attaque a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à Salamabila, à environ 375 kilomètres au sud de la ville de Kindu, territoire de Kabambare. 

Malgré l’absence de bilan communiqué par l’entreprise Banro corporation sur cette attaque, la société civile de Salamabila a déclaré qu’il s’agit d’un groupe d’hommes armés conduit par Cheick Assani qui a pris d’assaut un luxueux quartier résidentiel des agents de Namoya Mining à Salamabila.

Cinq personnes ont été enlevées dont un Français, un Tanzanien et trois Congolais.

 

 

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français confirme « la présence d’un ressortissant français parmi les personnes enlevées le 1er mars dans l’Est de la RDC ».

« Nous n’avons à ce stade aucune information concernant les auteurs de l’enlèvement. Nous sommes mobilisés, en lien avec les autorités congolaises pour faire toute la lumière sur ces faits et parvenir à la libération de notre compatriote », ajoute le texte.

Les agents de Namoya Mining
Les agents de Namoya Mining

 

Julien Makoba, président de la société civile de Salamabila, décrit la scène :

« ils ont commencé à tirer, c’est pour cela qu’il y a eu trois blessés. Ensuite, ils sont repartis avec cinq personnes, avec une jeep. Nous déplorons ces actes car nous avons besoin de la paix ».

D’autres sources contactées sur place confirment ces informations et ajoutent que parmi les blessés figure un policier de la mine grièvement touché par balle.

La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI, condamne cette incursion armée et estime que ces attaques répétitives contre des filiales de Banro corporation traduisent un profond malaise au sein de la communauté.

 

Jean Chrysostome Kijana, président national de la NDSCI, explique qu’il faut condamner ces attaques contre les sites miniers et qu’elles « ne devraient pas être prises à la légère » par la société civile et l’Etat congolais.

Pour Jean Chrysostome Kijana, ce climat d’insécurité est de nature à décourager des investisseurs privés en RDC, et l’Etat doit prendre des dispositions et sécuriser l’espace et les populations.

Namoya Mining
Namoya Mining

Cette incursion armée contre Banro corporation suscite des interrogations dans l’opinion étant donné qu’elle intervient moins d’un mois d’une autre attaque cette fois à Twangiza Mining, une autre filiale de Banro établie à Luhwinja en territoire de Mwenga au Sud-Kivu. L’attaque avait coûté la vie à trois policiers et un assaillant le 7 février 2017.

Avant Banro, les creuseurs artisanaux ​sur ce site avaient été déplacés de Namoya vers la localité de Matete, à 25 kilomètres au sud de Salamabila.

Réportage: Ernest Muhero

La province du Sud-Kivu est secouée ce dernier temps par les assassinats repetés, la population Sud-kivutienne a besoin d’une importante sécurité et ne peut compter que sur les agents de l’ordre (La Police).

Une chose à regretter est l’incivisme constaté chez la plupart de nos policiers qui ignorent et bafouent les réglements de notre Police Nationale et continuent à ce comporter bizarrement aux yeux de la population.

Un agent de la police ivre et ridiculisé au yeux de la population

Ce dernier temps nous remarquons les comportements inciviques chez la majorité de nos policiers qui, certains buvent de l’alcool interdit communement appelé SAPILO, jusqu’à faire des choses extra-ordinaires aux yeux de la population qu’ils sont sensés assurer la sécurité de leur biens et leur personne tout en mettant de l’ordre.

Police Congolaise
Un agent de l’ordre entrain de salire l’environnement

Nous recommandons à nos jeunes d’acquérir une meilleures instruction civique avant d’intégrer à la Police Nationale. Elle doit être modèle dans tout ce qui est en rapport avec le civisme. Elle doit veiller à respecter l’environnement en plus de le protéger contre les immoraux et les malfrants. Le dynamisme et le patriotismes sont deux facteurs que tous les agents de l’ordre doivent avoir en commun. 

Selon les statistiques communiquées à Bukavu par l’organisation internationale Harvest plus, il ressort que plus de 8 millions de Congolais souffrent de problèmes de malnutrition.

C’est ce qu’a dévoilé la directrice générale Beverly Postma lors de sa visite à Bukavu le 15 et 16 décembre.

De son côté, le ministre de la santé public au Sud-Kivu, le docteur Mwanza Nangunia a déclaré que la situation est grave. Une étude démographique a révélé que le taux de malnutrition est de 53% chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.

Devant cette gravité, « la province a envisagé une réponse multisectorielle » explique le ministre afin de « lutter contre la malnutrition ».

Dans cette lutte, l’organisation Harvest développe des cultures biofortifiés riches en vitamines et minéraux en collaboration avec des partenaires locaux. Il s’agit de la culture de manioc, Haricot et Maïsbio fortifiés.

Selon sa directrice générale venue de Washington Beverly Postma, environ 4 millions de congolais bénéficient déjà de ces cultures riches en fer et en zinc.

Harvest travaille en collaboration avec les agriculteurs, des institutions privés, des coopératives, le secteur étatique et des ONG partenaires afin de produire et multiplier les semences des variétés.

Pour Raoul Kitungano, coordonnateur de l’ONG Justice pour tous, avoir des Congolais mal nourris dans un pays aux potentiels agricoles et forestiers énormes est une injustice sociale.

Il interpelle l’État congolais à réhabiliter les routes de dessertes agricoles pour faciliter l’écoulement des produits des champs au lieu de dépendre des importations.

« Il faut visiter tous les milieux ruraux, souligne-t-il, et réhabiliter toutes les routes agricoles ».

Pour les experts, la malnutrition reste l’un de plus grave problème de santé publique en RDC.