Des attaques à répétition sont signalées dans plusieurs villages de Bijombo en territoire d’Uvira où plusieurs personnes ont été tuées et 4 villages incendiés.

Au total, quatorze personnes ont été tuées dont un chef de village en l’espace d’une semaine dans ces attaques attribuées aux groupes armés qui appartiendraient à différentes communautés vivant dans cette partie de la province du Sud-Kivu.

Ils ont incendié plusieurs villages et des vaches pillées.

Selon le président de la société civile sous noyau de Bijombo Abel Mwimika, en début de la semaine passée, des inconnus armés ont attaqué le village Mitamba où cinq personnes ont été tuées parmi lesquels le chef de village tuée aussi.

Le jeudi 3 mai 2018, le village d’Ishenge a été la cible des inconnus armés qui ont tué trois personnes et blessé deux autres par balle.

Abel Mwimika renseigne que dans la nuit de dimanche à lundi sept mai dernier, des hommes armés ont incendié quatre villages avant d’emporter plus de trente vaches.

Les villages de Chanzovu, Murara, Mugogo et Rugomero ont été incendiés provoquant ainsi un déplacement massif des populations, certains vers le territoire de Fizi et d’autres vers le territoire de Mwenga indiquent des sources sur place.

La société civile locale signale que Bijombo se vide de sa population car des hommes armés terrorisent la population avec des attaques régulièrement signalées dans cette partie du sud Kivu.

Avec cette situation, les femmes ne vont plus au champ et les enfants ont abandonné les études, se lamente la société civile locale.

Cette structure citoyenne demande au ministre provincial de l’intérieur d’organiser une descente sur le terrain à Bijombo afin de parler avec la population et chercher des solutions à ce problème.

Des sources de la société civile dans le territoire d’Uvira, nous apprenons que des milices d’auto défense se sont créées dans les différentes communautés tribales dont les Bafuliru et les Banyamulenge qui composent essentiellement le groupement de Bijombo.

Un compte rendu de la Monusco publié ce lundi 9 octobre 2017 rapporte qu’un mouvement de femmes pour la paix regroupant plusieurs associations féminines des territoires d’Uvira et de Fizi a rencontré, le vendredi dernier, les responsables de la Mission onusienne à Uvira pour discuter notamment des questions sécuritaires dans la région sud du Sud-kivu.

«Cette rencontre avec la MONUSCO est l’une des recommandations formulées la veille à l’issue d’une table ronde sous régionale  organisée à Uvira par des femmes venues du Burundi, du Rwanda et de la RDC. Une rencontre qui a lieu quelques jours seulement après l’attaque repoussée de la cité d’Uvira par des éléments Maï Maï. Occasion donc pour ces femmes, d’abord mères, épouses et ensuite responsables d’associations, de s’impliquer pour la paix et la cohabitation pacifique. Toutes les communautés étaient ainsi confondues dans ce groupe de femmes pour la paix venues d’Uvira et de Fizi », lit on dans le compte rendu de la Monusco.

Fin-septembre, la cité d’Uvira a été secouée par les affrontements entre les FARDC et la milice Maï-Maï Yakutumba. Ce qui avait contraint la Monusco à déployer ses troupes sur place pour la protection des civils contre les violences résultant de ces  affrontements armés. D’après le communiqué de la Monusco, la rencontre de ce mouvement des femmes avec la Monusco contribue donc au combat pour la restauration de la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

La situation reste tendue dans la cité d’uvira, les balles crépitent de partout créant ainsi une psychose général au sein de la population.

« Ce sont des tirs des FARDC qui pourchassaient les rebelles Mai Mai fidèles à un certains Kara-Kara alliés à Yakutumba sur les collines surplombant la cité d’Uvira qui ont paniqué la population mais pour le moment la situation est sous contrôle », nous affirme le porte-parole adjoint de la 33ème région militaire des FARDC le Capitaine Dieudonné Kaseraka. Il ajoute que la cité d’Uvira est jusqu’à présent à l’abri des miliciens Mai-Mai Yakutumba que l’armée combat présentement dans la localité de Mboko Territoire de Fizi, environs cinquante kilomètres au Nord d’Uvira.

« Sachez qu’au-delà de la guerre militaire, les rebelles peuvent aussi crée une guerre psychologique pour faire croire qu’il est puissant », déplore Kasera.

Selon la société civile, c’est depuis le matin que des tirs sporadiques à l’arme légère ont commencé à retentir dans la cité d’Uvira notamment aux environs de la prison de Mulongwe créant ainsi une psychose généralisée au sein de la population.

« A partir de cet après midi des tirs à l’arme lourde sont entendu vers Kigongo 12 km de la cité d’Uvira et à partir de Makobolo à 15 km d’Uvira sur la route qui mène à Fizi ou sont signalés les rebelles Mai Mai YAKUTUMBA en provenance de Fizi. Les élèves de quelques écoles ont été libérés, Boutiques, magasins ont aussi fermés paralysant ainsi toutes les activités dans la cité d’Uvira. Quelques camions des militaires FARDC sont installés au port de Kalundu vers 13 heures locales. Vers 16 heures la situation s’est compliqué davantage, des militaires tirent dans tout les sens dans la cité d’Uvira,, ils tirent un sens unique, je ne sais pas pourquoi », se plaint Claude Misare, Président de la Nouvelle Société Civile Congolaise.

Assassinat du médecin directeur de l’Hôpital général de Kasenga, le Docteur Gildo BYAMUNGU MAGAJU, dans la nuit du jeudi 13 avril au vendredi 14 avril 2017 par des personnes identifiées comme des bandits à main armées à son domicile.

Le Dr. Gildo Byamungu avait été admis à l’HGR Uvira après avoir été blessé quelques heures plus tôt par balles par des bandits à son domicile. D’après des sources proches de l’enquête ouverte à ce sujet, la victime travaillait sous la paillote de sa parcelle durant la nuit du jeudi à vendredi, lorsque ses assassins ont pénétré dans sa concession en escaladant la clôture. Ils ont tiré sur la victime.

Croyant le Dr. Gildo Byamungu mort,  les malfrats ont pris son ordinateur, son téléphone portable ainsi que plusieurs documents de valeur trouvé sous la paillote avant de disparaître dans la nature.

Gildo Byamungu grièvement blessée a été acheminée par ses proches à l’hôpital de référence d’Uvira, qui a jugé urgent de l’évacuer vers Bujumbura pour des soins appropriés.

Gildo Byamungu
Le corps du Dr. Gildo Byamungu

Mais arrivé à la frontière, le convoi du blessé a dû rebrousser chemin. La frontière ne pouvait pas être ouverte, leur ont fait savoir les agents de la sécurité frontalière.

Ayant perdu beaucoup de sang, le docteur Gildo Byamungu a succombé à ses blessures lorsque le convoi a regagné l’hôpital de référence d’Uvira.

Pour l’instant,  le mobile de cet assassinat n’est pas encore connu. Les services de sécurité ont cependant retrouvé plusieurs douilles des balles sur le lieu du crime, précisent des sources proches de l’enquête.

D’après les mêmes sources, la victime et le personnel de son hôpital avaient fait plusieurs fois l’objet des menaces de mort de la part des hommes armés. Cet hôpital avait par ailleurs subi des attaques armées au cours de l’année dernière.

Une situation qui avait poussé les autorités locales à doter Dr Gildo Byamungu d’une escorte de la police, avant de la retirer récemment.

A l’hôpital de référence d’Uvira, les femmes enceintes venues ce matin pour la consultation sont dans la consternation, rapportent des témoins.

Source: Radio Okapi

 

Une pharmacienne du nom de REHEMA NAVOTE a été abattue par des personnes armées et non identifiées ce jeudi 19 janvier 2017 à quelques mètres du pont MULONGWE. C’était vers 19 heures quand REHEMA NAVOTE communément appelée « MAMAN DE LA NATION » fut tuée par une balle alors qu’elle était dans sa pharmacie très connue à Uvira sous le nom « DE LA NATION » pour ses prix bas.

Selon les informations à notre possession, les bourreaux auraient investi la pharmacie et tiré à bout portant sur la victime, qui a succombé de ses blessures. Son fils aîné qui était tout près de la porte du domicile a reçu aussi une balle à la jambe, et suit des soins à l’hôpital général de référence d’Uvira.

Depuis le matin de ce vendredi 20/01/2017, La tension a été vive à Uvira le matin du vendredi 20 janvier 2017, toute les activités ont été paralysées sur toute l’étendue de la cité d’Uvira, et des manifestants en colère ont descendus sur la route pour protester contre ce énième cas d’assassinat. La RN 5 a été coupée au niveau du pont MULONGWE, aucune boutique n’a osée ouvrir ses portes et pas de transport en commun. Le motif de cet assassinat n’est pas encore connu, et les autorités disent ouvrir une enquête pour retrouver les malfaiteurs.

Signalons que UVIRA est devenu un terrain des assassins à main armée, en 2016 on a enregistré plus de 20 cas assassinat et de tentative de meurtre par les malfrant à main armée.